Le sujet de 1975 en France est aujourd’hui de la plus haute importance, car il impacte divers aspects de la vie quotidienne. Tout au long de l'histoire, 1975 en France a fait l'objet de débats et d'études, puisque son influence s'étend à différents domaines, de la politique à la culture. Dans cet article, nous approfondirons l'importance de 1975 en France, son évolution au fil du temps et sa pertinence dans la société actuelle. Nous analyserons son impact dans différents contextes et comment il a façonné la façon dont nous interagissons avec le monde qui nous entoure. De plus, nous explorerons les implications futures possibles de 1975 en France et comment sa compréhension peut contribuer au développement de la société.
loi réformant l'indemnisation du chômage. Création d'une allocation supplémentaire d'attente (ASA), garantissant 90 % du salaire aux chômeurs[2]. Instauration de l'autorisation administrative de licenciement[3].
loi no 75-5 portant diverses mesures de protection sociale de la mère et de la famille ; réforme de l'allocation de maternité, transformée en allocation postnatale et « légalisation » des prêts aux jeunes ménages[4].
10-11 janvier : dénouement de l'affaire Portal ; l'assaut est donné par le GIGN contre le manoir de La Fumade à Saint-Nauphary où la famille Portal, menacée d'expulsion, est retranchée depuis 1973 après que Jean-Louis Portal ait tiré des coups de fusil sur les ouvriers agricoles du nouveau propriétaire. Dans l’assaut, Jean-Louis Portal, 25 ans, est blessé mortellement. Sa mère Anna et sa sœur Marie-Agnès sont internées jusqu'au 22 février à l’hôpital psychiatrique de la Grave à Toulouse et sont déclarées « démentes et dangereuses »[6],[7].
13 janvier et 19 janvier : attentats à Orly perpétrés par un commando palestinien soutenu par le FPLP. Un avion de la compagnie El Al est la cible d'un tir de bazooka, qui détruit par erreur un avion yougoslave. Quelques jours plus tard, une fusillade éclate dans l’aéroport et un avion d’Air France est détourné[9].
17 janvier : l'assemblée nationale adopte définitivement par 277 voix contre 192 la loi relative à l'interruption volontaire de la grossesse (loi Veil) défendue par Simone Veil[11].
31 janvier : refus des résidents du foyer Romain-Rolland de Saint-Denis de payer l'augmentation de leur loyer. Début de la grève des loyers des résidents de la Sonacotra (1975-1980)[12].
20 février : recensement général de la population[14]. 52,6 millions d’habitants en France, dont 3,4 millions d’étrangers[15]. 68,7 % habitent dans des agglomérations de plus de 2 000 habitants. La population active est de 21,8 millions (avec 830 000 chômeurs, 3,6 % de la population active). 9,5 % des actifs travaillent dans l’agriculture (26,9 % en 1954). 82,7 % des actifs sont salariés (65,7 en 1954). 3 982 300 élèves dans les établissements publics de second degré (1975-1976). 806 300 étudiants dans les universités. 96,6 % des logements sont équipés d’eau courante (61,9 % en 1954), 69,7 de WC intérieurs (26,6 % en 1954), 65 % de baignoires ou douches (10,4 en 1954), 48,8 % de chauffage central (1973).
Chute de la production industrielle. L’inflation passe la barre des 15 % pendant l'été. Stagflation[24]. Les mesures fiscales et de dépenses prises en avril et en septembre pour relancer l'économie créent un déficit public et le budget de l'État ne retrouvera jamais la situation d'équilibre qu'il a connu[25]. Le besoin de financement atteint 37,7 milliards de francs, soit 2,6 % du PIB.
23 avril : le gouvernement lance un nouveau plan de relance de 15,5 milliards de francs ; augmentation des investissements publics pour 5 milliards, prets bonifiés aux PME et aux entreprises exportatrices pour 8 milliards, incitations à l'investissement par réduction de la TVA[26].
24 avril : la dernière DS sort des chaînes de fabrication de Citroën[27].
23 mai : décret de la réforme pénitentiaire, après les mutineries de l’été 1974, qui opère une nouvelle classification des établissements pénitentiaires entre trois catégories principales : maison d’arrêt pour les courtes peines, maison centrale, avec un régime de sécurité renforcé, et centre de détention, orientés en faveur de la réinsertion sociale des détenus. Elle développe des peines de substitution et institue les Quartiers de haute sécurité[29].
3 juin : mesures de lutte contre l'inflation ; blocage limité des prix et des marges commerciales[17].
6 juin : parution du premier numéro de Gardarem lo Larzac organe mensuel des paysans et des comités Larzac[32].
Nuit du 12 au 13 juin : attentat à la bombe au domicile du journaliste Bernard Cabanes qui meurt des suites de ses blessures ; un attentat est commis quelques instants après au domicile d'André Bergeron, secrétaire général du syndicat de salariés Force Ouvrière, qui en réchappe[19].
23 juin : accord paritaire des syndicats réformant l'indemnisation du chômage partiel. Il garantit une indemnité horaire égale à 50 % de la rémunération horaire brute sans plafonnement[33].
7 juillet : les rapports de la Chambre syndicale de la sidérurgie française sont présentés à la presse par son président Jacques Ferry[41]. Malgré des paroles rassurantes, Usinor prépare un plan de remodelage des usines du groupe comprenant un premier plan de 7 000 licenciements.
18 juillet : début du conflit de la CIP à Haisnes-lez-la-Bassée dans le Pas-de-Calais[45] (juillet 1975-janvier 1977). 118 ouvrières d'une usine de confection mènent une grève de trois ans. Elles occupent l'usine jour et nuit, tout en continuant la production des chemises[46].
23 juillet : arrêt Alliès du Conseil constitutionnel relatif au principe d'égalité entre les justiciables.
Fin de la politique monétariste menée par le ministre des finances Jean-Pierre Fourcade et retour d'une politique de relance keynésienne, prônée par le premier ministre Jacques Chirac. Ce plan, s'il permet un retour temporaire de la croissance (+ 4,4 % en 1976) et une stabilisation du chômage, voit ses effets limités dans le temps dû à la situation économique internationale et une dégradation de la balance commerciale. Ce plan, comme les autres plans de relance (Mauroy, Balladur...) finance de fait les importations au détriment des industries nationales, ce qui provoque une dégradation de la balance des paiements et la fuite de capitaux.
4 septembre : adoption d'un nouveau plan de relance de l'économie par le Conseil des ministres ; 30,5 milliards de francs dont 10 milliards de report d'impôt pour les entreprises ; le taux d'escompte de la Banque de France est abaissé à 8 %[17]. Le coût des mesures prises au cours de l'année atteint 54 milliards de francs, soit 3,7 % du PIB)[48], soit 32 milliards de francs d'investissements publics, de relance de la consommation et d'aides aux entreprises, 12 milliards de francs de crédit à taux préférentiels, 10 milliards de francs de crédit d'impôt.
9 décembre : plan Durafour ; l'érosion des recettes et l'augmentation des dépenses de la Sécurité sociale oblige le gouvernement à annoncer un déplafonnement partiel des cotisations salariales, une augmentation des cotisations sociales pour les salariés et les employeurs, une élévation des cotisations vieillesses[51].
loi qui permet aux travailleurs manuels salariés ayant exercé certains de travaux pénibles et aux mères de famille de prendre leur retraite à 60 ans[42].
lors de son allocution télévisée, le président Giscard d’Estaing évoque la France comme « une puissance moyenne », ce qui fait scandale car il rompt avec le mythe gaullien symbolisé par la fameuse formule : « La France n’est réellement elle-même qu’au premier rang »[58],[59].
↑Christian Prouteau et Jean-Luc Riva, GIGN : nous étions les premiers : La véritable histoire du GIGN racontée par ses premiers membres, Nimrod, , 384 p. (ISBN978-2-915243-96-3, présentation en ligne)
↑Roger Lajoie-Mazenc, L'Aveyron en république(s) : inventaire, repères et acteurs identifies pur la traçabilité de la politique aveyronnaise 1800-2000, R. Lajoie-Mazenc, , 278 p. (ISBN978-2-902282-00-5, présentation en ligne)
↑Fabrice Drouelle, Terrorisme, l'impasse des armes : Un demi-siècle d'attentats à travers le monde, Groupe Robert Laffont, , 270 p. (ISBN978-2-221-19584-0, présentation en ligne)
↑Législation relative à la réadaptation des personnes handicapées dans seize États membres du Conseil de l'Europe : Rapport élaboré par le Comité pour la réadaptation et l'intégration des personnes handicapées, Conseil de l'Europe, (ISBN978-92-871-2315-2, présentation en ligne)
↑Nicolas Neiertz, La coordination des transports en France : De 1918 à nos joursHistoire économique et financière : XIXe-XXe, Institut de la gestion publique et du développement économique, , 798 p. (ISBN978-2-8218-4144-4, présentation en ligne)
↑Yannick Dehée et Agnès Chauveau, « Dolmen », dans Dictionnaire de la télévision française, Nouveau Monde éditions, (ISBN9782365838092, présentation en ligne)
↑Denis Lacorne et Tony Judt, La politique de Babel : du monolinguisme d'Etat au plurilinguisme des peuples, Khartala, , 348 p. (ISBN978-2-84586-240-1, présentation en ligne)
↑Philippe Guespin, Aux armes et caetera : la chanson comme expression populaire et relais démocratique depuis les années 50, Paris, Harmattan, , 162 p. (ISBN978-2-296-55423-8, présentation en ligne)