Le sujet 1979 en France est l'un des plus pertinents et intéressants aujourd'hui. Son impact s'étend à différents domaines de la société, de la politique et de l'économie à la culture et à la technologie. Ces dernières années, 1979 en France a attiré l’attention d’experts et de chercheurs cherchant à comprendre sa nature et ses implications dans le monde contemporain. Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes et perspectives de 1979 en France, en analysant son évolution dans le temps et ses conséquences possibles dans le futur.
8 janvier : le pétrolier français Bételgeuse armé par Total explose au terminal de Whiddy Island à Bantry Bay en Irlande, causant la mort des 42 membres d’équipage et de 7 membres du personnel du terminal pétrolier. 40 000 tonnes de pétrole brut se déversent[5].
10 janvier : le ministre de l’économie René Monory annonce la « libération totale des prix » pour l’année 1979[6].
13 janvier : à Paris, quelques dizaines d'autonomes saccagent le quartier de la gare Saint-Lazare, mettant le feu à des banques, agences d’interim, des cinémas porno et à une perception des impôts et brisant des vitrines de magasins[7].
16 janvier : loi confiant la gestion complète de l'indemnisation du chômage aux partenaires sociaux. Le 16 mars, un accord national interprofessionnel sur l'assurance chômage est conclu, ratifié par une convention le 27 mars 1979[9].
24 janvier : manifestation des « flammes de l'espoir » à Longwy contre le plan de restructuration de la sidérurgie[12] qui rassemble 25 000 personnes, dont 12 000 enfants des écoles[10].
André Giraud, ministre de l’Industrie, annonce à l'issue d'entretiens avec les syndicats des mesures sociales pour éviter toute mise au chômage dans l’industrie sidérurgique[14].
23 mars : à Paris, la marche des sidérurgistes organisée par la CGT, tourne à l'émeute ; les bris de vitrines et les pillages perpétrés par des casseurs semblent orchestrés par la police pour discréditer les manifestants[17].
26 mars : création de la SIPLEC (Société d'Importation E.Leclerc)[21].
30 mars : procès en correctionnelle de Gérard Roussel accusé d'avoir eu des rapports sexuels avec des fillettes de 6 à 12 ans, à l'issue de l'affaire des films de la FNAC[24].
25 juin : le paquebot France est vendu à un armateur norvégien. Rebaptisé Norway, il quitte définitivement Le Havre le 18 août[31].
26 juin : Jean-Paul Sartre, Raymond Aron, André Glucksmann et Michel Foucault se rendent à l’Élysée pour l’opération « Un bateau pour le Viêt-nam »[11]. Ils demandent 3000 visas au président Valéry Giscard d'Estaing pour les réfugiés embarqués sur le bateau l’Île de Lumière. Celui-ci en concède 1000. Après quoi Sartre et Aron s’en vont côte à côte, comme ils étaient venus. « Aron était un peu plus ému que Sartre, se souvient André Gluscksmann. Il était plus recueilli. Sartre, déjà aveugle, attachait moins d’importance à la rencontre ».
27 juin : la commission parlementaire créée le sous la présidence de Bernard Pons pour trouver les causes au déficit de la Sécurité sociale dépose son rapport rédigée par Pierre Bourson[32]. Elle estime que les dépenses les plus souvent citées sont surestimées (arrêts de travail abusifs, gaspillage des médicaments, responsabilité de l'industrie pharmaceutique) et souligne que les causes véritables sont la généralisation de la protection sociale, la volonté de disposer d'une médecine de qualité, les grands fléaux sociaux (alcoolisme et tabagisme), les accidents de la circulation, les accidents du travail et les maladies professionnelles[33].
28 juin : arrêté interministériel relatif à l'encadrement de la distribution du fioul domestique entre le 1er juillet et le [34]).
9 juillet : Serge et Beate Klarsfeld sont victimes d'une tentative d'assassinat revendiquée par le réseau néo-nazi Odessa pour leur action contre les criminels nazis[35]. Leur voiture est détruite par un explosif déposé dans le parking de leur immeuble.
24 juillet : les partenaires sociaux de la sidérurgie, à l'exception de la CGT, signent une proposition patronale de convention sociale portant sur des « mesures de cessation anticipée d'activité » qui concernent 12 000 salariés mis en retraite anticipé. 21 750 emplois doivent être supprimés d'ici 1981[39].
25 juillet : le plan Barrot en vue de redresser la situation financière de la Sécurité sociale est adopté au cours du Conseil des Ministres. Il prévoit l'augmentation des cotisations sociales des assurés de 1% pour une durée de dix-huit mois à compter du 1er août, une contribution budgétaire de 2 milliards, un blocage des honoraires médicaux et une diète budgétaire pour les hôpitaux[40].
16 octobre : une partie du chantier d'agrandissement de l'aéroport de Nice s'effondre en mer et provoque un glissement de terrain sous-marin qui cause un raz-de-marée de plusieurs mètres sur la côte entre Nice et Antibes[47]. Neuf personnes trouvent la mort.
22 octobre : les députés du groupe RPR refusent de voter le budget faute pour le gouvernement d'avoir réalisé deux milliards d'économies ; l'article 25 de la loi de finance qui établit l'équilibre général est rejeté[48]. Raymond Barre, convalescent, doit engager par deux fois, le 17 novembre et le 13 décembre, la responsabilité du gouvernement sur la base de l'article 49-3 de la Constitution. Mais le 24 décembre, le Conseil constitutionnel censure la loi de finances pour 1980, la seconde partie de la loi devant être mise en discussion avant l'article d'équilibre de la première partie. Le gouvernement doit recommencer et appliquer l'article 49-3, d'abord sur la première partie, puis sur la seconde[49].
28 octobre : sortie du premier numéro du magazine Actuel, nouvelle formule. Jean-François Bizot déclare dans l'éditorial : « Rien à voir avec la tristesse des années 70 : les années 80 seront actives, technologiques, vigoureuses et gaies »[50].
↑ a et bXavier Vigna, « « Les ouvriers de Denain et de Longwy face aux licenciements (1978-1979) » », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 4, no 84, , p. 129-137 (présentation en ligne)
↑ a et bChristian Fauvelais et Jean-Yves Glain, Le prix unique pour le livre : enquête sur une loi au-dessus de tout soupçon, Institut économique de Paris (ISBN978-2-402-12512-3, présentation en ligne)
↑Patrick Bloche, Jean-Pierre Michel et Denis Quinqueton, L'incroyable histoire du PACS : Vingt ans après, le récit, Kero, , 288 p. (ISBN978-2-36658-541-4, présentation en ligne)
↑Jean-Paul Betbèze, Jean-Dominique Giuliani, Les 100 mots de l'Europe : « Que sais-je ? » n° 3896, Presses universitaires de France, , 128 p. (ISBN978-2-13-061652-8, présentation en ligne)
↑Jean-Marc Delaunay et Yves Denéchère, Femmes et relations internationales au XXe siècle, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, , 370 p. (ISBN978-2-87854-390-2, présentation en ligne)