Dans l'article ci-dessous, nous explorerons le monde fascinant de 1755 en France. De ses origines à son impact aujourd'hui, nous aborderons un large éventail d'aspects liés à 1755 en France. Grâce à une analyse approfondie et détaillée, nous examinerons ses implications dans divers domaines, de la société à la culture populaire. Au fil de ces pages, nous découvrirons de nouvelles perspectives et réflexions qui nous permettront de mieux comprendre l'importance de 1755 en France dans le monde contemporain. Avec un regard critique et enrichissant, cet article cherche à ouvrir la voie vers une meilleure compréhension et appréciation de 1755 en France.
1er mars : le prix des billets des trois loteries qui se tirent à Paris est augmenté de 20 à 24 sols. Deux sols sont affectés à l’augmentation des lots et deux sols à la construction de l’église Sainte-Geneviève[2].
25 mai-4 novembre : assemblée du clergé[8]. Au sein de l’assemblée se manifeste une tendance dure en faveur de l’Unigenitus. Le roi et les ministres sollicitent la médiation du pape Benoît XIV, qui prend langue avec l’ambassadeur Stainville (Choiseul), partisan d’une ouverture[9].
Le portrait de Mandrin tiré d'après nature dans les prisons de Valence et a été réalisé le 26 mai 1755
11 mai : le brigand Louis Mandrin (1724-1755) qui s’attaquait aux caisses des impôts ou des villes en Dauphiné est pris à Rochefort en Savoie à la suite d’une trahison, jugé (24 mai) puis roué vif à Valence (26 mai). Des « mandrinades », petites revues à bon marché, circulent pour immortaliser ses exploits[10].
10 octobre : une déclaration royale ordonne que les actes du Grand Conseil concernant les matières de sa compétence seraient exécutées partout sans l’autorisation des Parlements. Dans ses remontrances du 27 novembre, le Parlement de Paris affirme, l’« indispensable nécessité de l’enregistrement au Parlement pour que quelque acte que ce puisse être acquière le caractère législatif »[17]. La dispute de compétence entre le Châtelet et le Grand Conseil, tribunal qui se veut suprême et soutenu par le roi Louis XV, aboutit à souder les magistrats des cours mineures contre le Grand Conseil et contre l’État (1756). Louis-Philippe d’Orléans, premier prince du sang, se rallie au Parlement de Paris dans cette affaire[18].
21 décembre : Louis XV adresse un ultimatum à la Grande-Bretagne pour que ses navires et marins lui soient restitués. Il menace de déclarer la guerre[23].
↑Antoine Duranthon, Collection des procès-verbaux des assemblées générales du clergé de France depuis l’année 1560, vol. 8, Guillaume Desprez, (présentation en ligne)
↑Léonard Langlois, Histoire de France d'Anquetil : continuée, depuis la révolution de 1789 jusqu’à celle de 1830, vol. 2, Au Bureau central de l'histoire de France, (présentation en ligne).
↑Joseph Terrier de Cléron, Abrégé de la vie de Louis Mandrin, chef de contrebandiers en France : avec le journal de ses excursions et le récit de sa prise et de l'exécution de son jugement à Valence en Dauphiné, Éditions Allia, , 145 p. (ISBN978-2-904235-35-1, présentation en ligne)
↑Procès verbal de l’assemblée générale du clergé de France, tenue a Paris au couvent des grands Augustins, en l'année mil sept cent cinquante-cinq, Paris, Guillaume Desprez, (présentation en ligne)
↑Jean-Charles-Léonard Simonde Sismondi, Histoire des Français, vol. 17, Wouters frères, (présentation en ligne)
↑Jacques de Cock, Pour en finir avec Voltaire : actes du premier Congrès international pour l'étude de la contre-révolution française, fantasques éditions, , 176 p. (ISBN978-2-913846-00-5, présentation en ligne)
↑Maurice Habulot, « Les emprunts-loteries sous l’ancien régime », Journal de la société statistique de Paris, vol. 30, , p. 167-181 (présentation en ligne)