Dans le monde moderne, Empire colonial est devenu de plus en plus important. Que ce soit dans le domaine académique, professionnel, social ou culturel, Empire colonial est devenu un sujet central de débat et de réflexion. Sa pertinence a transcendé les barrières géographiques et culturelles, et a eu un impact significatif sur la vie des gens. Dans cet article, nous explorerons différents aspects de Empire colonial, de ses origines à son influence aujourd'hui. À travers une analyse détaillée, nous tenterons de faire la lumière sur les complexités et les contradictions entourant Empire colonial, dans le but de mieux comprendre son rôle dans le monde contemporain.
Les empires coloniaux sont des ensembles de territoires que des États, disposant d'importantes forces militaires terrestres et navales, se sont appropriés au cours d'un processus qui a fini par embrasser la quasi-totalité du globe.
La notion d'empire territorial en est le soubassement, elle remonte aux premières grandes civilisations de l'Histoire. L'autre notion importante est le colonialisme, mais plus précisément encore, la volonté pour un État de transformer un autre peuple, ses terres et ses richesses, en une partie intégrante de son territoire. Du temps de l'Empire romain, on parlait de colonie romaine.
Si certains États ont d'abord pratiqué une politique d'isolement volontaire, tel le Japon de la Période Edo (1877), ils ont pu plus tardivement s'y lancer à leur tour, comme le Japon en Asie dans les décennies 1930 et 1940, dont l'expansionnisme en Chine dès 1937 marque le début effectif de la Seconde Guerre mondiale.
Pour les pays ouest-européens, la constitution de leurs empires découle de la période des Grandes découvertes européennes, grâce aux progrès de la navigation (gouvernail d'étambot, boussole, cartographie, sextant) et à la généralisation des armes à feu.
Les dates correspondent au début de la domination coloniale dans l'ensemble ou une partie du territoire, et au départ définitif de la puissance impériale.
Liste des territoires ayant fait partie de l’empire colonial portugais :
Liste des territoires ayant fait partie de l’empire colonial espagnol :
Liste des territoires ayant fait partie de l’empire colonial britannique :
Ces îles isolées britanniques sont restées jusqu'à présent rattachées du Royaume-Uni :
Liste des territoires ayant fait partie de l’Empire colonial français :
Voir aussi Premier empire colonial français (1534-1815), Liste des colonies françaises
Liste des territoires ayant fait partie de l’empire colonial belge :
Liste des territoires ayant fait partie de l’empire colonial néerlandais :
Au Moyen Âge :
Au XXe siècle :
Jusqu'au XVIIIe siècle, le Duché de Courlande, vassal de la Pologne-Lituanie catholique, est un petit état protestant et aristocratique (200 000 habitants, en majorité Lettons, pour 27 226 km2) dominé par de grands propriétaires Allemands, descendant des chevaliers teutoniques et ayant une longue tradition de guerriers et de navigateurs (plusieurs d'entre eux, comme Bellinghausen, Krusenstern ou Kotzebue, voyageront, au service des tsars russes, jusqu'en Antarctique et dans le Pacifique). Cette tradition leur permet de mener des expéditions navales et de fonder des comptoirs au loin, en Afrique et en Amérique, mais ces tentatives seront éphémères, la Courlande étant annexée par l'Empire russe en 1795.
Afrique
Amériques
L'empire colonial écossais se constitue de quelques colonies établies en Amérique du Nord et Centrale du temps de l'indépendance du royaume d'Écosse, ainsi que de quelques implantations transatlantiques établies après les Actes d'Union (1707) : colonisation écossaise des Amériques.
Aux tournants des XVIIe et XVIIIe siècles, le Brandebourg (et son successeur le royaume de Prusse) a possédé quelques comptoirs en Afrique, connus sous le nom de Côte-de-l'Or prussienne. Cependant, mal défendus et fréquemment occupés par les Hollandais, ils ont tous été abandonnés en 1721. Il s'agissait des implantations suivantes :
Le Brandebourg a aussi brièvement possédé deux îles des petites Antilles :
Les historiens des régions slaves, italiennes ou roumaines ayant appartenu, du XVIIIe siècle au XXe siècle à l'empire d'Autriche, puis à l'Autriche-Hongrie, et où s'est déroulée une partie de la colonisation germanique vers l'Est, ont tendance à considérer qu'il s'agissait d'un empire colonial ; Lénine le qualifiait de « prison des peuples » et Woodrow Wilson exigea son démantèlement par le dixième de ses « 14 points » en 1918. La question est débattue, car d'autres historiens notamment allemands et autrichiens considèrent qu'il s'agit simplement de l'expansion de la Monarchie de Habsbourg en constante connexion territoriale. Ici seront donc listées uniquement les possessions autrichiennes d'outre-mer :
Les historiens des pays non-russes annexés, du XVIIIe siècle au XXe siècle, par l'Empire russe ou par l'URSS, et où se sont déroulés des processus de russification des autochtones et de colonisation démographique russe, ont tendance à considérer qu'il s'agissait d'un empire colonial, mais la question est débattue car d'autres historiens notamment russes considèrent qu'il s'agit simplement de l'expansion de leur pays en constante connexion territoriale, tandis que les historiens favorables à l'URSS, même s'ils reconnaissent une prééminence de la Russie, décrivent cette Union comme une fédération communiste dont les membres auraient été, du moins initialement et en théorie, égaux.
On retrouve pour l'Empire ottoman le même débat que pour les empires autrichien, russe ou chinois. Du XIVe siècle au XVIIIe siècle, la « Sublime Porte » n'a cessé d'étendre ses possessions et a procédé à une colonisation turque et à une islamisation des populations soumises : les historiens des pays chrétiens conquis, grecs et arméniens au premier chef, ont tendance à considérer qu'il s'agissait d'un empire colonial tandis que de nombreux autres historiens notamment turcs considèrent qu'il s'agit simplement de l'expansion du Sultanat ottoman en constante connexion territoriale, suivie d'un reflux jusqu'à son abolition par la république turque en 1922.
L'Empire ottoman proprement dit (pachaliks, khédivats, wilayets, sandjaks, mutessarifliks, sharifats, deyliks, beyliks, rayas) :
Siégeant à la Sublime Porte de Constantinople, le Sultan ottoman gouvernait l'Empire proprement dit sur les plans politique, mais aussi religieux (en tant que commandeur des croyants musulmans). Il avait en outre des vassaux personnels, soit musulmans (Khanat de Crimée) soit chrétiens (en Géorgie, Moldavie, Valachie, Transylvanie et à Dubrovnik), qui lui versaient un tribut, mais qu'il ne gouvernait pas et qui ne faisaient pas partie de l'Empire ottoman comme le montrent par amalgame beaucoup de cartes historiques occidentales. En outre, fréquemment dans l'histoire de l'Empire, le Khédive d'Égypte et divers pachas (comme Ali de Yanina) et deys ou beys (par exemple en Tunisie et Algérie) menèrent une politique propre, indépendante de celle du Sultan et parfois même hostile.
Au début du XIXe siècle, l'Oman était devenu le centre d'un véritable empire qui s'étendait du Baloutchistan au nord du Mozambique. Le sultanat fut ensuite placé de fait sous protectorat britannique de 1891 à 1971, tout en conservant nominalement son indépendance.
Pour l'Empire chinois aussi, le même débat que pour les empires autrichien, russe ou turc divise les historiens entre ceux, en majorité non-chinois, qui le considèrent comme un empire colonial en raison de la colonisation démographique des « territoires soumis » par des Chinois han, et les historiens chinois qui considèrent qu'il s'agit simplement de l'expansion territoriale et démographique de la Chine en constante connexion avec le noyau initial ; quant à l'implantation des chinois outre-mer (majoritaires à Formose et Singapour), elle est considérée comme issue d'une diaspora ayant prospéré.
Pour les États-Unis comme pour les empires autrichien, russe, turc ou chinois, il existe deux approches : l'une qui les définit comme un empire colonial en raison de la colonisation démographique des territoires amérindiens ou antérieurement mexicains par des immigrants européens, l'autre qui considère qu'il s'agit simplement de l'expansion territoriale et démographique d'une nouvelle nation à partir du noyau initial des premières treize colonies. C'est pourquoi ne sont listés ici que les territoires américains d'outre-mer :
Sous tutelle japonaise depuis 1919, les trois derniers ont été militairement occupés en 1944, placés sous tutelle américaine de 1947 à 1986, puis reconnus indépendants en 1990.