De nos jours, Théorie de la dépendance est un sujet qui a retenu l'attention de nombreuses personnes à travers le monde. Depuis ses origines historiques jusqu’à sa pertinence aujourd’hui, Théorie de la dépendance a fait l’objet de débats, de recherches et de réflexions. Avec ses multiples facettes et son impact sur la société, Théorie de la dépendance est devenu un sujet d'intérêt pour des personnes de tous âges et de toutes professions. Dans cet article, nous explorerons en profondeur les différentes dimensions de Théorie de la dépendance et son influence sur divers aspects de la vie quotidienne. De son impact sur l’économie à sa pertinence dans la culture populaire, Théorie de la dépendance a laissé une marque indélébile sur l’histoire de l’humanité. Rejoignez-nous dans ce voyage à travers le monde passionnant de Théorie de la dépendance et découvrez tout ce qui se cache derrière ce sujet fascinant.
La théorie de la dépendance est une théorie issue du champ des sciences sociales (sociologie, histoire, économie et science politique) qui soutient que la pauvreté, l'instabilité politique et le sous-développement des pays du Sud est la conséquence de processus historiques mis en place par les pays du Nord ayant comme résultat la dépendance économique des pays du Sud.
Popularisée dans les années 1960, la théorie a été contredite ou nuancée par le décollage économique de certains pays pauvres tels que les Quatre dragons asiatiques et le développement de la Chine et de l'Inde.
Cette théorie a une certaine proximité avec la notion de néocolonialisme.
La théorie de la dépendance se fonde sur une vision du monde holiste. Elle avance que les pays les plus riches ont besoin des plus pauvres afin de s'assurer de la continuité de leur croissance.
Conçue dans les années 1950, lors d'une phase de radicalisation de la compréhension des rapports internationaux et du développement, cette théorie s'oppose alors à la théorie de la modernisation ou de l'industrialisation qui prétend que les pays sont à un stade inférieur de leur développement ou que ces pays ne sont pas intégrés dans l'économie globale. Pour la théorie de la dépendance, ces pays sont intégrés mais sont structurellement mis en état de dépendance continue en appliquant, par exemple, l'interdiction de la production nationale de produits devant être achetés auprès des compagnies coloniales.
Pour André Gunder Frank, la dépendance des pays du Sud s'explique historiquement par la colonisation (Asie, Afrique, Amérique latine par exemple) et par les échanges commerciaux inégaux (par les compagnies comme la Compagnie néerlandaise des Indes orientales ou encore la Compagnie anglaise des Indes orientales). Pour l'économiste argentin Raúl Prebisch, l'enrichissement des pays riches est inversement proportionnel à celui des pays pauvres. Pour les théoriciens de la dépendance, il est actuellement impossible que les pays du Sud se développent sans se libérer des liens de dépendance entretenus avec le Nord puisque le développement des pays du Nord repose sur le sous-développement de ceux du Sud.
Bien qu'il existe une multiplicité de théories de la dépendance, tous les théoriciens partagent les observations suivantes :
Par ordre alphabétique, non exhaustif : André Gunder Frank, Samir Amin, Giovanni Arrighi, Sergio Bagú, Fernando Henrique Cardoso, Celso Furtado, Raúl Prebisch, Dieter Senghaas (de), Hans Singer, Immanuel Wallerstein, Theotônio dos Santos (es).
Les critiques de la théorie de la dépendance affirment que celle-ci sous-évalue le rôle joué par les élites et économies locales dans le sous-développement chronique de ces pays. Ces critiques montrent par exemple le rôle joué par la corruption ou l'absence de culture de compétition commerciale. Des théoriciens de la dépendance, tels que Fernando Henrique Cardoso, ont admis cet élément.
D'autres critiques affirment que la théorie de la dépendance est trop générale et celle-ci n'a pas suffisamment analysé les disparités du développement entre les pays du Sud.