Rumilly (Haute-Savoie)

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Rumilly
Rumilly (Haute-Savoie)
La mairie.
Blason de Rumilly
Blason
Rumilly (Haute-Savoie)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Annecy
Intercommunalité CC Rumilly Terre de Savoie
(siège)
Maire
Mandat
Christian Dulac
2023-2026
Code postal 74150
Code commune 74225
Démographie
Gentilé Rumilliens
Population
municipale
15 998 hab. (2021 en augmentation de 7,15 % par rapport à 2015)
Densité 947 hab./km2
Population
agglomération
18 208 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 52′ 00″ nord, 5° 56′ 40″ est
Altitude Min. 312 m
Max. 589 m
Superficie 16,89 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Rumilly
(ville-centre)
Aire d'attraction Annecy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rumilly
(bureau centralisateur)
Législatives 1re circonscription de la Haute-Savoie
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France Rumilly
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France Rumilly
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Voir sur la carte topographique de la Haute-Savoie Rumilly
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes Rumilly
Liens
Site web https://www.mairie-rumilly74.fr/

Rumilly est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La cité semble émerger au IIe siècle av. J.-C. à la suite de l'installation d'une colonie romaine appelée Romilia. Sa situation est stratégique, protégée par les cours d'eau encaissés du Chéran et de la Néphaz, lui donnant une importance au Moyen Âge, où la ville devient un point d'appui pour les comtes de Genève dans la partie sud de leur territoire, face au comté de Savoie et aux villes d'Albens et Aix. La ville obtient des franchises au cours du XIIIe siècle et maintient sa place de marché dans la petite région de l'Albanais, avec notamment l'émergence d'une bourgeoisie dynamique. Son économie repose en partie sur l'activité agricole de la région et évolue avec le développement d'entreprises agroalimentaires. Par ailleurs, la cité voit aussi l'implantation d'une petite activité industrielle. La ville s'efforce toujours de maintenir sa vocation de pôle commerçant et industriel de cette partie du département.

Rumilly possède un patrimoine diversifié dont on peut observer les traces dans son musée archéologique ou bien dans les rues de la ville à travers l'architecture des différents immeubles ou bien édifices plus institutionnels. Certains bénéficient d'un classement à l'inventaire des monuments historiques. Par ailleurs, la ville est depuis 2007 une « Ville-porte » pour les douze prochaines années du parc naturel régional du massif des Bauges.

Géographie

Localisation

Vue aérienne de Rumilly en 2020. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Rumilly est le centre urbain de la région historique de l'Albanais

La ville est membre du parc naturel régional du massif des Bauges, dont elle est depuis 2007 une des six villes-portes (avec Annecy, Chambéry, Aix-les-Bains, Albertville et Ugine).

Articles détaillés : Pays de l'Albanais et parc naturel régional du massif des Bauges.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Bloye, Boussy, Marigny-Saint-Marcel, Massingy, Moye, Sales, Vallières-sur-Fier et Vallières.

Communes limitrophes de Rumilly
Moye Vallières Sales
Moye Rumilly Boussy
Massingy Bloye Marigny-Saint-Marcel

Géologie et relief

Le site de la ville de Rumilly est installé sur une terrasse située au-dessus des rivières encaissées du Chéran et de la Néphaz.

La ville se trouve naturellement limitée au nord, à l'est et à l'ouest par ses deux rivières profondément encaissées, aux falaises presque partout abruptes. Au sud, une vaste pénéplaine s'étend au-delà d'Albens.

Hydrographie

La commune est limitée au nord par le lit du Fier dans lequel conflue le Chéran qui draine la ville.

La Chéran reçoit les eaux de plusieurs ruisseaux dont la Néphaz.

Le Fier est un affluent de la rive gauche du fleuve le Rhône.

Articles connexes : Liste des cours d'eau de Haute-Savoie, Liste de rivières de France et Liste des fleuves de France.

Climat

Le tableau suivant donne les normales mensuelles de température et de précipitations pour la station de Chambéry (station météorologique de référence pour Météo-France) relevées sur la période 1981-2010. La station est située à environ 43,9 km au sud de Rumilly et elle se trouve à une altitude de 235 m.

La situation de Rumilly, d'une altitude médiane de 451 m, se trouve dans un climat continental montagnard caractérisé par une humidité marquée. Les hivers sont froids et neigeux, comme à Chambéry, et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne humides.

L'amplitude thermique est proche de celle observée pour la ville d'Annecy, 20,7 °C.

Chambéry 1981-2010
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,4 −0,7 2,1 5,1 9,7 12,8 14,7 14,2 11 7,4 2,5 −0,2 6,5
Température maximale moyenne (°C) 5,8 7,9 12,6 16,3 20,8 24,6 27,4 26,6 22 16,7 10,1 6,4 16,5
Record de froid (°C) −19 −14,4 −10,3 −4,6 −1,4 2,8 5,4 5 1 −4,3 −10,8 −13,5 −19
Record de chaleur (°C) 17,9 20,5 25,1 29,5 32,7 36,1 38,3 38,8 32 29 23,3 22,7 38,8
Ensoleillement (h) 77,7 104,4 156,7 172,8 202,5 234 260,1 232,5 176,3 121,4 71,2 60,6 1 870,3
Précipitations (mm) 102,6 91,5 100 92,2 104,2 94,8 86,6 91,7 111,8 122,6 105 118 1 221
Source : Météo-France


Milieux naturels et biodiversité

La commune appartient au parc naturel régional du massif des Bauges, qui a obtenu en septembre 2011 le label international soutenu par l’UNESCO, Geopark, devenant ainsi la 1re réserve cynégétique (faune sauvage) et 3e Géopark de France (87e mondial). Ce label récompense la politique du parc de promotion de la richesse géologique du massif des Bauges. Elle a par ailleurs signé en 2007 un engagement pour devenir une Ville-porte du parc pour les douze années suivantes.

La zone des Pérouses, à la confluence des rivières Dadon et Chéran, sur près de 40 hectares avec deux plans d'eau, abrite aujourd'hui de nombreuses espèces animales. Longtemps, exploitée comme carrière, la zone a été comblée avec quelque 32.000 tonnes de déchets inertes provenant de l'usine Téfal toute proche, puis recouverte d'une épaisse couche de terre. Aujourd'hui la zone a le statut de zone protégée refuge de la biodiversité. Dès 2011, la Ligue pour la protection des oiseaux l'a prise en charge en tant que "Refuge LPO" ce qui désormais implique de nombreux principes à respecter. La zone rassemble des milieux naturels diversifiés : eux vives et eaux dormantes, mares, anciennes carrières, zones herbeuses, haies et forêts, en privilégiant les espèces autochtones et une gestion écologique et l'interdiction de la chasse. La zone abrite plus de 60 espèces d'oiseaux, et de nombreuses espèces d'amphibiens, de reptiles, d'insectes, de libellules et de papillons. Parmi les espèces emblématiques : le Crapaud sonneur à ventre jaune, le rare Alyte accoucheur, le Petit Gravelot et le Harle bièvre.

Urbanisme

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune. Photo aérienne en couleurs de la commune.Carte orthophotogrammétrique de la commune. Carte topographique de la ville en 2021.

Typologie

Au 1er janvier 2024, Rumilly est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022. Elle appartient à l'unité urbaine de Rumilly, une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre,,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annecy, dont elle est une commune de la couronne,. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants,.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,9 %), zones urbanisées (17,2 %), forêts (16,7 %), terres arables (8,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,2 %), prairies (3,6 %).

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).

Morphologie urbaine Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Habitat et logement

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 7 473, alors qu'il était de 6 865 en 2015 et de 5 932 en 2010.

Parmi ces logements, 92,3 % étaient des résidences principales, 2,1 % des résidences secondaires et 5,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 32,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 67,5 % des appartements.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Rumilly en 2020 en comparaison avec celle de la Haute-Savoie et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,1 %) inférieure à celle du département (23,7 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 53,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (49,6 % en 2015), contre 60,2 % pour la Haute-Savoie et 57,5 pour la France entière.

Le logement à Rumilly en 2020.
Typologie Rumilly Haute-Savoie France entière
Résidences principales (en %) 92,3 69,8 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,1 23,7 9,7
Logements vacants (en %) 5,6 6,5 8,2
Projets d'aménagements Icône d'horloge obsolète.Cette section doit être actualisée. Motif : Rien ne permet de dater ces informations
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Un nouveau gymnase, le gymnase Monery, fait face à la gare.

Des aménagements résidentiels sont actuellement en cours de construction et contribuent à la mise en valeur et au développement qualitatif de la ville.

L'autre aménagement d'importance concerne l'ancienne manufacture des Tabacs. Celle-ci a été partiellement détruite pour laisser place à un projet immobilier comprenant notamment une résidence pour personnes âgées. Une aile de l'actuel bâtiment a été toutefois conservée pour accueillir l'Office du tourisme, le siège de la communauté de communes ainsi que le musée (jusqu'alors installé dans l'autre aile, promise à la destruction).

Le projet ayant pris du retard, dû en partie à la conjoncture économique. Les travaux ont débuté fin 2009 et sont actuellement en cours.

Le nouveau boulodrome, baptisé Boulodrome Robert-Ramel, a été construit à côté du gymnase de Monery.

Voies de communication et transports

Infrastructures de transport Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ? Transports collectifs Gare de Rumilly.

La ville de Rumilly dispose d'une gare SNCF (gare de Rumilly inaugurée dans les années 1860) qui constitue le seul arrêt systématique des trains de passagers (hors TGV) circulant entre Annecy et Aix-les-Bains. Elle est desservie par des trains TER quotidiens Annecy - Lyon et Annecy - Chambéry - Grenoble-Universités-Gières - Grenoble - Valence-TGV - Valence-Ville.

Depuis le 12 décembre 2010, la gare de Rumilly est également desservie par un train direct Évian - Grenoble circulant les dimanches soir et par un train direct Grenoble - Évian les vendredis soir pour la desserte des Universités de Chambéry et de Grenoble avec arrêt en gare de Grenoble-Universités-Gières. De manière anecdotique également, Rumilly est desservie par un TER direct Annecy - gare d'Avignon-Centre chaque vendredi soir (15 h 37 Annecy - 16 h 00 Rumilly - 20 h 11 Avignon-Centre) ayant son pendant pour le retour le dimanche soir (18 h 43 Avignon-Centre - 22 h 59 Rumilly - 23 h 17 Annecy).

Une modernisation de la ligne et un doublement de la voie sur certains tronçons entre Rumilly et Annecy ainsi que la construction d'une troisième voie en gares d'Annecy et de Rumilly est en projet. La fin des travaux est prévu pour 2025.

Pendant quelques années, il a existé, sur la commune, une ligne de bus assurée en transport à la demande. Des départs étaient proposés trois jours par semaine. Toutefois, ce service a été supprimé en mai 2009 en raison de sa faible fréquentation.

Depuis 2013, la commune envisageait, en collaboration avec la communauté de communes Rumilly Terre de Savoie (anciennement la communauté de communes du canton de Rumilly), de se doter d’un réseau de bus. Composé de trois lignes et assuré par cinq véhicules, il sera délégué à la SPL SIBRA. Baptisé J'ybus, ce réseau, initialement prévu pour la rentrée 2018, est finalement mis en service le 14 septembre 2019.

Toponymie

Rumilly est un toponyme à la provenance duquel on peut donner deux explications,. Il pourrait s'agir d'un toponyme provenant d'un ancien domaine gallo-romain dérivant du gentilice Romilius ou Rumilius auquel est associé le suffixe suffixe -acum. Toutefois, certains voient une proximité entre le gentilice et le nom de la déesse romaine des nourrices et des enfants, Rumina, que l'on retrouve sous les formes « Rumilia, Rumia ». D'ailleurs, la paroisse est placée dès le VIIe siècle sous la protection de sainte Agathe, protectrice des nourrices. Il a donc été supposé qu'un ancien lieu de culte en faveur de Rumina s'y soit trouvé, sachant qu'au IIe siècle av. J.-C., les légions de Rome développent la cité de Romillia.

Les autres mentions de la cité sont en 1146 « Rumiliacum », puis au siècle suivant « Rumilie » (1225). La paroisse est mentionnée aux alentours de 1344 sous le vocable « Cura de Rumilliaci ».

En arpitan savoyard, le nom de la commune s'écrit Remelyi,, prononcé . La prononciation est parfois retranscrite « rmèlyi » (selon la graphie de Conflans).

Histoire

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Préhistoire

L'archéologie a permis d'attester, sur le territoire de la commune, une présence néolithique avec la découverte de haches et d'une épée de l'âge du bronze.

Antiquité

À partir du IIe siècle av. J.-C., les légions de Rome s'emparent de la Savoie. Les Romains, comprenant vite l'importance stratégique du site, établissent un relais routier au confluent du Chéran et de la Néphaz et y construisent un pont. Situé sur la voie romaine Chambéry (Lemencum) à Seyssel (Condate) vers Genève, se développe la cité de « Romillia ». Il subsiste de cette époque plusieurs inscriptions, dont certaines sont au musée de la ville.

Moyen Âge

Haut Moyen Âge

Le site est ensuite occupé au Ve siècle par les Burgondes, suivi des Francs au VIe siècle. Au haut Moyen Âge, sous l'Empire de Charlemagne, la Sapaudia est divisée en pagus ; le « pagus Genevensis » qui comprend le pagus minor Albanensis ou l'Albanais et qui prend pour capitale Rumilly.

Moyen Âge central

La ville, du Xe siècle au XIVe siècle, est un avant poste des possessions genevoises face au comté contrôlé par la maison de Savoie. Le comte de Genève, vers le XIIe siècle, installe un vidomne pour le représenter. Cette charge revient aux Rumilly (Rumiliaco). L'historien Pierre Duparc, spécialiste du comté de Genève, propose deux hypothèses quant à l'origine de cette famille, soit les vidomnes ont pris le nom de la cité, soit il s'agit d'une « ancienne famille, propriétaire du château, qui aurait accepté du comte la charge de vidomne ». La première mention d'un membre de cette famille portant la qualité de vidomme (vice domnus) est Walter de Rumilly (Walterius de Rumiliaco vicedomnus) dans une charte vers l'an 1100,. Un second membre est chargé de cette fonction en 1181, Willelme de Rumilly (Willelmus vicedominus de Rumiliaco),,.

Plusieurs personnalités portant le nom de Rumilly sont témoins dans des actes dès la fin du XIe siècle, : Herman de Rumilly, lors d'une donation faite par le comte Aymon de Genève (v. 1080) ; Étienne de Rumilly (Stephanus de Rumiliaco testis), garant ou témoin vers 1150 dans une concession faite par le comte Humbert III de Maurienne — Croisollet le donne comme conseiller comtal — ; Aimon de Rumilly, auprès de ce même comte ; Ubold de Rumilly (1173), toujours auprès d'Humbert III ; le vidomne Willelme et son frère Amédée (1181) ; Raimond de Rumilly, otage pour le comte Guillaume II de Genève (traité de Desingy, 1219) ou encore Girod de Rumilly, damoiseau, dans une transaction en 1259.

La ville est fortifiée très tôt et on y bâtit un château fort. Au sud de la ville, un large et profond fossé est creusé. La ville accueille un prieuré placé sous le vocable de Sainte-Agathe au début du XIIe siècle, filleul de Saint-Pierre de Nantua.

En 1272, le vidommat de Rumilly passe à la famille de Villette,. Thibaud de Villette fait hommage le 11 septembre à l'évêque de Genève,. La cité est inféodée ensuite aux comtes de Genève.

Le 4 août 1291, le comte Amédée II de Genève confirme les franchises de la cité,, concédée par Guillaume II de Genève († 1252). En effet, l'acte mentionne les premières franchises accordées par le comte Guillaume II de Genève, avant l'année 1252.

Moyen Âge tardif

La ville fait partie à la fin du XIVe siècle de l'apanage de la princesse Marguerite de Joinville, épouse de Pierre de Genève.

À la suite des comtes de Genève, les comtes puis ducs de Savoie compléteront le système défensif de la ville. En 1417, le duc Amédée VIII de Savoie achète la ville à Mathilde de Savoie. En septembre 1418 le duc et sa famille ainsi que sa cour s'installent à Rumilly, il y reste jusqu'au milieu du mois de mai 1419.

Le 27 mars 1448, un incendie détruit en partie la ville. Ce sont également les archives municipales qui disparaissent dans les flammes.

En 1488, les bâtiments de l’hospitale antiquum sont convertis en une première Grenette (halle au blé).

Temps modernes

Un nouvel incendie détruit la ville en 1514. Le feu s'est déclenché au cours de la Fête-Dieu.

XVIe siècle et XVIIe siècle

En 1629-1630, elle est atteinte par la peste.

En mai 1630, la ville subit le siège des troupes du roi de France Louis XIII qui envahissent le duché de Savoie.

Le « siège » de 1630

L'usage des guillemets par les érudits locaux et repris par les auteurs de Histoire des communes savoyardes (1981) trouve moins leur origine à des événements militaires proprement dits que par « l'historiographie et le sentiment “patriotique” local auxquels il a donné naissance ». L'historiographie locale a ainsi entretenu la mémoire d'un violent siège, notamment à travers une chanson populaire, ignorant les travaux de Jean-Louis Grillet, et que les travaux du général Jacques Humbert — Les Français en Savoie sous Louis XIII. Une grande entreprise oubliée (1960) — ont permis de rendre moins légendaire,.

Le 14 mai 1630, les troupes du roi Louis XIII envahissent le duché de Savoie. Selon la légende inventée par Joseph Béard dans la chanson « La passenaille. Los capoés », Rumilly aurait résisté à une armée de 20 000 hommes notamment en bouchant les serrures des portes de la ville avec une passenalye, une carotte en langue savoyarde, aujourd'hui emblème de la ville. Le surnom des Rumilliens, les passenaillus, vient de cette histoire.

Le maréchal de Bassompierre se présente devant la ville pour y mettre le siège le 23 mai 1630 et leur annonce la capitulation des autres cités savoyardes. La population confiante en ses murailles pour pouvoir résister à l'assaut français, aurait rejeté « avec dédain » l'offre de capitulation. Les Rumilliens assiégés répondent « E capoë / Et quapoé ! » (« Et quand puis ! > Et quand même ! > Et alors ! »). Cette interjection est devenue la devise de la ville. La légende raconte que les Rumilliens fermèrent les portes de la ville avec une carotte (passenaille en savoyard) et que les troupes françaises auraient amené un cochon d'Annecy pour qu'il la mange. Cette légende viendrait du fait que l'une des armes de siège médiévales s'appelait une truie. Devant le refus du conseil de ville de céder la place, le roi de France aurait ordonné la prise de la ville et sa destruction et les hommes du maréchal François de l'Hospital, seigneur du Hallier attaquèrent alors la ville retranchée derrière ses fortifications, qui résistera trois jours. Au moment de la prise de la ville trois femmes de la ville dont une Bernardine, Mlle de Peyssieux de Salagine, se seraient rendues auprès du maréchal François de L'Hospital pour négocier le saccage de la ville et non sa destruction. La religieuse, parente éloignée du maréchal du Hallier, semble émouvoir ce dernier par ses paroles. L'ordre d'incendier la ville aurait été annulé et remplacé par un pillage d'une heure.

La ville et sa citadelle ne revêtent cependant pas un intérêt stratégique majeur puisque se trouvant à l'écart de la route, toutefois elle pourrait menacer les communications des troupes françaises. Le 22 mai 1630, un représentant de la ville se rend auprès des troupes françaises pour exprimer le désir de ne pas vouloir « soutenir un siège contre les forces de Sa Majesté ». Mais lorsque le lendemain les Français s'approchent de la ville, le gouverneur de la place, Maurice de Brotty, ignorant la tractation de la veille, refuse toute capitulation,. En fin de compte, deux clans s'opposent dans la ville face à la décision à prendre, les civils favorables à une négociation et les militaires prêts à résister. Lorsque les troupes françaises s'organisent dans la plaine de Salagine pour donner l'assaut, la décision est prise et consignée dans un acte notarié :

« Ayant considéré l'imperfection des fortifications, l'étendue de la place et le peu de nombre de gens qu'il y a pour la défendre outre les manquements de munitions de bouche, qu'ils ont considéré être plus le service de S.A. de recourir à la clémence du Roy pour la conservation de leurs personnes et biens que d'exposer le tout et le perdre témérairement, protestant néanmoins de conserver le coeur et affection à Sa dite Altesse... »

La troupe se rend et la ville ne subit aucun dégât. Seules la citadelle et les murailles sont démantelées.  

En 1690, lors de la 3e occupation française de la Savoie, la ville de Rumilly oppose cette fois une résistance aux troupes de Louis XIV, sous les ordres du général Saint-Ruth. Une dizaine d'habitants trouvent la mort dans les combats du 15 août 1690.

XVIIIe siècle et XIXe siècle

En 1710, elle est occupée par les Allemands.

En 1741, travaux de détournement de la rivière le Dadon qui s'écoulait par les actuelles rues Girod, Montpellaz et d'Hauteville pour alimenter un vieux moulin au centre-ville. Les anciens bâtiments du moulin serviront de boucherie jusqu'en 1820 et la construction de la Grenette.

En 1742, lors de la guerre de Succession d'Autriche (1740-1748), la Savoie est envahie par les troupes espagnoles. Un détachement se présente à Rumilly mais le gardien de la porte de Chambéry, Marcoz d’Ecle, un bourgeois de la ville, leur refuse l'entrée. Sommé de rendre ses armes, il aurait répondu : « Sont-t-lié voûtrè ? » (« Sont-elles à vous ? »). Il se fit tuer sur place.

La ville compte 2 273 habitants lors du dénombrement de 1776 et est à cette époque un centre commercial et spirituel important. Elle voit de nombreuses congrégations religieuses s'y installer : capucins en 1612, bernardines en 1622, oratoriens en 1651.

Révolution française et Empire

En 1793, la ville est promue chef-lieu de canton. Ce dernier regroupe 26 communes en 1799. S'illustre à cette période Philibert Simond (1755-1794), guillotiné lors de la Terreur.

Époque contemporaine

En 1822, destruction du très vieux moulin de la place de la Grenette et construction d'une nouvelle halle au blé selon les plans de l'architecte Ruphy.

Dans les années 1830-1840, à l'écart de la nouvelle route Albens - Annecy et du pont de la Caille), inauguré le 11 juillet 1839 la ville perd de son importance.

Après le rattachement de la Savoie à la France

Au XIXe siècle, l'implantation, d'une gare – rapprochant la ville d'Annecy –, de l'École normale de filles (pour les deux départements de la Savoie) à partir de 1860 et des premières industries donnent un nouvel avenir au bourg rural. L'Albanais est alors le grenier à blé des Savoie, et un passage obligatoire entre Annecy et Chambéry.

En 1869, construction de la Grenette actuelle à sept ouvertures et orientée est-ouest, inaugurée le 12 septembre par un grand banquet de 220 couverts.

Une manufacture de tabacs est construite et emploie de nombreux ouvriers.

En 1926, ouverture du cinéma Le Concorde, définitivement fermé en 2016, remplacé par le complexe "les Lumières de la Ville".

Cinquième République

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Annecy du département de la Haute-Savoie.

Elle était le chef-lieu du canton de Rumilly. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est le bureau centralisateur depuis 2014 d'un nouveau canton de Rumilly, porté de 18 à 29 communes

Articles détaillés : Liste des cantons de la Haute-Savoie, Conseil départemental de la Haute-Savoie et Liste des conseillers départementaux de la Haute-Savoie.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Haute-Savoie.

Articles détaillés : Liste des circonscriptions législatives de la Haute-Savoie et Liste des députés de la Haute-Savoie.

Intercommunalité

Rumilly est le siège de la communauté de communes Rumilly Terre de Savoie, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Article connexe : Intercommunalité en France.

Tendances politiques et résultats

Rumilly est traditionnellement positionné clairement à droite lors des différents scrutins locaux et nationaux. Le vote Front national, a connu un net recul en 2007 après l'épisode de 2002 et celui de 1995 où J.-M. Le Pen était déjà arrivé en tête au premier tour. Il ne s'est par ailleurs jamais traduit sur le plan local, l'extrême droite n'ayant jamais présenté de liste aux municipales. La croissance démographique de la ville et l'évolution sociologique qui l'accompagne (installation de populations « anneciennes » attirées par un foncier relativement moins onéreux) peuvent expliquer que Rumilly ait été la seule commune de Haute-Savoie à placer Ségolène Royal en deuxième position du premier tour en 2007. Cependant, la gauche locale n'a pas tiré profit de ce changement et a vu aux élections de 2008 sa place au sein du conseil municipal fortement réduite, notamment au profit d'une liste divers droite d'opposition.

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 en Haute-Savoie, la liste UMP-UDI menée par le maire sortant Pierre Bechet obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 250 voix (50,91 %, 26 conseillers municipaux élus dont 14 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par :
- Jacques Morisot (SE, 905 voix, 20,47 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Michel Brunet (PS-PCF-EELV, 671 voix, 15,18 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Thierry Forlin (DVG, 593 voix, 13,41 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 46,58 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe : Élections municipales de 2014 en Haute-Savoie.

Lors du second tour des élections municipales de 2020 en Haute-Savoie — où le maire sortant ne se représentait pas — la liste DVD menée par Christian Heison obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 315 voix (38,09 %, 23 conseillers municipaux élus dont 14 communautaires), devançant assez largement les listes menées respectivement par, :
- Jacques Morisot (SE, 1 082 voix, 31,34 %, 5 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires) ;
- Philippe Hector (DVD, 1 055 voix, 30,56 %, 5 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires) ;
lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 63,41 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe : Élections municipales de 2020 en Haute-Savoie.

Après la démission de plus d'un tiers du conseil municipal en 2023, de nouvelles élections sont organisées le 12 novembre 2023 où la liste menée par Christian Dulac obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 596 voix (70,66 %, 29 conseillers municipaux élus), devançant très largement celle menée par le maire sortant Christian Heison, qui a recueilli 1 078 voix (29,34 %, 5 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 63,52 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Liste des maires avant la Libération de la France
Période Identité Étiquette Qualité
         
1849 1853 Frédéric Girod   Syndic
         
1860 1870 Frédéric Girod Bonapartiste Médecin
Conseiller général de Rumilly (1868 → 1871)
1870 1882 François Pétellat Républicain Banquier
Conseiller général de Rumilly (1871 → 1877)
Mort en fonction
1882 1890 Félix Gantin Républicain Notaire
Conseiller général de Rumilly (1877 → 1890)
Mort en fonction
1890 1890 François Joseph Comoz Républicain Médecin
Démissionnaire
1890 1891 Antoine Morand Républicain Mort en fonction
1891 1894 Jean-Marie Beaud Rad. Démissionnaire
1894 1896 François Joseph Comoz Républicain Médecin
Conseiller général de Rumilly (1895 → 1904)
Démissionnaire
1896 1904 Jean-Marie Beaud Rad.  
1904 1907 Auguste Dérobert   Démissionnaire
1907 1919 Louis Charvin Rad. Médecin interne
Conseiller général de Rumilly (1904 → 1925)
1919 1920 André Dérobert   Médecin
Démissionnaire
1920 1925 Joseph Puthon    
1925 1936 Édouard André Rad.
(Cartel des Gauches)
Enseignant et directeur d'école
Conseiller général de Rumilly (1925 → 1937)
Démissionnaire
1936 1941 Constant Berlioz Rad.  
1941 1941 Jean Brechet Rad. Président de la délégation spéciale
1941 1942 Joseph Bruyère PSF Mort en fonction
1942 1944 Louis Buttin Action française  
 
1944 1955 Louis Amoudry Rad. Démisssionnaire
1955 mars 1971 René Darmet DVD puis CD Conseiller général de Rumilly (1958 → 1976)
mars 1971 1977 Louis Dagand UDR puis RPR Conseiller général de Rumilly (1976 → 1989)
À la suite de l'annonce de la fermeture de la maternité de la ville, le conseil municipal a démissionné
1977 1977 Jean-Baptiste Beaud   Président de la délégation spéciale
1977 mars 1989 Louis Dagand RPR Conseiller général de Rumilly (1976 → 1989)
mars 1989 mars 2008 André Feppon RPR puis UMP Président de la CC du canton de Rumilly (2000 → 2008)
mars 2008 juillet 2020 Pierre Bechet UMPLR Vétérinaire retraité
Vice-président de CC Rumilly Terre de Savoie
Chevalier dans l’Ordre national du Mérite agricole
juillet 2020 novembre 2023, Christian Heison DVD Retraité de l'armée de l'air
Maire de Moye (2001 → 2020)
Conseiller général puis départemental de Rumilly (2008 → 2021)
Vice-président du conseil départemental de la Haute-Savoie (2015 → 2021)
Président de la CC Rumilly Terre de Savoie (2020 → 2023)
Mandat écourté par la démission d'une partie du conseil municipal
novembre 2023 En cours
(au 14 décembre 2023)
Christian Dulac SE Consultant sécurité incendie dans les ERP et Habitations collectives
Vice-président de la CC Rumilly Terre de Savoie (2023 → )
Article connexe : Liste des 279 maires actuels des communes de la Haute-Savoie.

Jumelages

La ville de Rumilly est jumelée avec,,:

La ville est également jumelée avec la 4e compagnie du 27e bataillon de chasseurs alpins d'Annecy depuis 2006.

Article détaillé : Jumelage.

Équipements et services publics

Espace public

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En 2014, Rumilly bénéficie du label « ville fleurie » avec trois fleurs au concours des villes et villages fleuris, respectivement obtenues en 1994, 1997, 2003. Candidate à l'obtention d'une quatrième fleur en 2007, le jury régional a jugé cette attribution prématurée.

Enseignement

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Rumilly dispose d'établissements scolaires publics et privés de la maternelle jusqu'au lycée. Le plus récent est le lycée de l'Albanais, ouvert en 1996. Par ailleurs, un nouveau groupe scolaire (maternelle et primaire) public devrait ouvrir ses portes dans les prochaines années. Un deuxième collège public, le collège du Chéran, a ouvert en 2018, afin de faire face à la croissance démographique et de diminuer les effectifs du collège Le Clergeon.

Établissements publics Établissements privés

Santé

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Le Bassin 74225, qui correspond au pôle de Rumilly et sa périphérie (soit 19 906 hab. répartie sur 9 communes), possède une desserte médicale estimée en septembre 2012 à un médecin généraliste pour 1 531 hab.. Le bassin compte pour cette période 13 médecins généralistes.

L'offre médicale du bassin est assez importante avec la présence de plus de cinq pharmacies, dentistes, ainsi que des personnels médicaux ou de santé (dentiste, sages-femmes, infirmiers, kinésithérapeute).

La commune de Rumilly dispose d'un hôpital, le centre hospitalier Gabriel-Déplante, de 98 places. Doté d'un service d'urgence, il est spécialisé dans les soins de suite et la rééducation. À ce pôle situé en centre-ville, s'ajoutent quatre autres sites :

Un nouvel hôpital, d'une capacité de 120 lits, en périphérie de la ville, à proximité des autres structures, est en construction. Il portera le nom de Gabriel Déplante (1910-1980), chirurgien rumillien qui s'est notamment illustré au sein de la Résistance et à la tête du club de rugby. Ce nouvel établissement fera de l'hôpital l'un des plus gros employeurs de la commune.

Le bassin est aussi équipé de maisons de retraite et d'un centre médico-social.

Justice, sécurité, secours et défense

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Rumilly dépend du tribunal d'instance et de grande instance d'Annecy et de la cour d'appel de Chambéry. Un conciliateur de justice assure une permanence dans la commune deux fois par semaine. Depuis quatre ans, la municipalité a mis en place un réseau de médiateurs bénévoles.

Rumilly dispose d'une police municipale et d'une gendarmerie (nouvelle caserne inaugurée en 2016). 17 caméras de vidéosurveillance sont disposées en ville.

Population et société

Les habitants de Rumilly sont appelés les Rumilliens.

Démographie

Évolution démographique Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,.

En 2021, la commune comptait 15 998 habitants, en augmentation de 7,15 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
2 6342 7573 0464 0054 4184 3534 1904 1374 607
Évolution de la population  , suite (1)
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
4 1474 1044 0093 9814 4444 3894 2524 2394 147
Évolution de la population  , suite (2)
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
3 5054 1164 4014 7424 8365 1555 7636 4207 379
Évolution de la population  , suite (3)
1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - -
8 8639 99111 23012 78113 66715 27015 998--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2006.) Histogramme de l'évolution démographique Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,5 % la même année, alors qu'il est de 22,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 7 512 hommes pour 7 861 femmes, soit un taux de 51,14 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,80 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5  90 ou + 1,7 
5,5  75-89 ans 8,8 
11,7  60-74 ans 14,7 
19,2  45-59 ans 17,7 
22,0  30-44 ans 20,7 
18,1  15-29 ans 16,8 
23,0  0-14 ans 19,6 
Pyramide des âges du département de la Haute-Savoie en 2020 en pourcentage
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5  90 ou + 1,4 
5,7  75-89 ans 7,8 
14,1  60-74 ans 15,2 
20,7  45-59 ans 20,3 
21,7  30-44 ans 21,3 
17,4  15-29 ans 15,8 
19,8  0-14 ans 18,2 

Manifestations culturelles et festivités

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Sports et loisirs

Médias

La commune édite un journal municipal, Rumilly.com, distribué à tous les Rumilliens. Il est également possible de le consulter sur le site de la ville.

La ville est couverte par des antennes régionales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS radio, Radio Semnoz ou Radio FMR, radio implantée à Rumilly… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale de l'Albanais. France 3 et sa station régionale France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

La presse écrite régionale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré (édition "Annecy & Rumilly"), L'Essor savoyard, Le Messager - édition Genevois, le Courrier savoyard.

La presse locale est constituée par L'Hebdo des Savoie, un hebdomadaire est publié à Rumilly par l'imprimerie Ducret. Créé en 1999, il prend la suite de L'Agriculteur savoyard lui-même continuateur depuis 1944 du Journal du commerce, né en 1871. L'Hebdo des Savoie couvre l'Albanais (cantons de Rumilly, Alby-sur-Chéran et Albens) ainsi que la région d'Aix-les-Bains.

Économie

Emploi

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Cœur du bassin d'emplois de l'Albanais, la ville totalise près de 6000 emplois. Elle a un important passé économique : tanneries, Manufactures de tabac et industries laitières (Lait Mont Blanc). La ville compte environ 147 Rmistes en 2006. L’emploi se caractérise par la prépondérance du secteur secondaire, conséquence de la présence de grandes entreprises (39,2 % des actifs sont ouvriers, 17 % sont des employés de bureaux, commerces, catégorie C de la fonction publique, 4 % des cadres).

Entreprises de l'agglomération

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Rumilly vit presque exclusivement de deux importants groupes industriels : Tefal (depuis 1956, 1 850 salariés en 2023, aujourd’hui groupe SEB) et CPF Cereal Partners France (céréales pour petit déjeuner, groupe Nestlé) (265 salariés). Parmi les autres entreprises on peut citer Vulli (49 salariés), le fabricant du célèbre jouet Sophie la girafe.

Une nouvelle zone industrielle a vu le jour à la fin des années 1990, le groupe Système U y a installé une plateforme logistique en 2005 (150 salariés), le groupe autrichien Blum y installera son siège français sur 15 000 m2. Le groupe de distribution Provencia et La Poste projettent également d'y installer un atelier de transformation et une plate-forme interrégionale de tri.

Le 10 janvier 2008, le groupe Salomon annonce la fin de la fabrication des skis à Rumilly en Haute-Savoie avec comme conséquence la suppression de 400 postes de travail dont 284 en France (250 à Rumilly, 43 à Annecy). Lors des dix dernières années, le marché mondial des paires de skis s'est réduit de 30 %. Le site de Rumilly ne fabriquait déjà plus que 100 000 paires de skis sur les 450 000 portant la marque Salomon. Cette fermeture constitue pour la commune une perte sèche de 1 million d'euros, soit 12 % du montant global de la taxe professionnelle. En octobre 2010, le site Salomon est revendu à Techniwood, entreprise basée en Lorraine spécialisée dans les maisons à ossature bois, et les lignes de production ont ouvert en septembre 2011.

Commerce

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Peu à peu, la commune rurale s'est transformée en s'urbanisant. Le centre-ville est dynamique, il regroupe 250 commerces et artisans. De nombreuses grandes surfaces se sont implantées, Intermarché, Bricomarché, Brico pro, Carrefour Market, Aldi, La Halle, Biocoop, Provenc'halle, Thiriet. Un hypermarché Hyper U de 4 800 m2 avec une galerie marchande de 3 000 m2 a ouvert ses portes en septembre 2006.

Revenus de la population et fiscalité

Icône d'horloge obsolète.Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2010)
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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 947 €.

Tourisme

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En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 761 lits touristiques répartis dans 82 structures. Les hébergements se répartissent comme suit : 18 meublés ; un hôtel et une structure d'hôtellerie de plein air.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

La commune compte un monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques et aucun lieu n'est répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel. Par ailleurs, elle compte huit objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques et aucun répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel.

Monuments civils Le pont Neuf de Rumilly Monuments religieux Lieux et monuments disparus Espaces verts

Patrimoine culturel

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason de Rumilly Blason De gueules à l’aigle dit albanais d’argent becqué et membré d’or,. Au XVIIe siècle, Charles-Auguste de Sales donnait les armes suivantes : de gueules à l’albanais éployé d’argent becqué et membré d’or Ornements extérieurs Écu parfois surmonté d'une couronne murale Devise E Capoe (« Et Quand même ! »). Expression légendaire qui aurait été prononcée lors de la guerre franco-savoyarde de 1630 où les habitants rejetèrent la capitulation,.
Détails
  • La forme de l'écu actuel prend la forme de l’écu italien. Ce choix remonte à 1720. Auparavant, celui-ci était de type rhomboïde (ovale).

Précisions sur la sémantique du blasonnement :

  • La couleur : en héraldique, chaque couleur porte un nom bien précis, et le rouge se dit « de gueules ». La traduction en sculpture se fait par des lignes verticales.
  • La figure : appelée aussi chef, en « abime », puisque placée au milieu. Elle représente l’aigle, la tête posée de profil, regardant à sa droite, bec d’argent et ouvert en état de défense, le corps de face, les ailes sont pendantes le long du corps et pattes membrées c'est-à-dire sans ongles ni serres.
  • Le terme Albanais, selon Amédée de Foras, n'est rien d'autre qu'un aigle héraldique
Les plus anciennes représentations des armes de la ville connues sont la gravure sur « la pierre des fonts baptismaux de l’église Sainte-Agathe », où la date de 1581 est indiquée ainsi que celle sur la cloche dite de Madame Royale, de 1639.
Les armes remontent à un décret du 22 juin 1804 (Napoléon Ier), confirmé le 26 septembre 1814 (Louis XVIII).
Article connexe : Armorial des communes de la Haute-Savoie.

Voir aussi

Bibliographie

Ouvrages généraux Ouvrages sur Rumilly

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Rumilly comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les Bernardines Réformées, fondées par la révérende Mère Louise- Blanche-Thérèse de Ballon, s'installent dans le duché de Savoie. Tout d'abord à Rumilly en 1622, elles s'installent ensuite à La Roche-sur-Foron en 1626, avant de s'implanter aussi à Seyssel (1627), puis Annecy (1639), in Henri Baud (Sous la dir.), Le diocèse de Genève-Annecy, t. 1, Éditions Beauchesne, coll. « Histoire des diocèses de France », 1985, 331 p. (ISBN 978-2-7010-1112-7, lire en ligne), p. 134.
  5. Le conseil municipal est dissous en février 1941 puis à nouveau en mars.
  6. Un boulevard de la commune porte le nom de ce maire.
  7. La desserte médicale est le rapport du nombre de praticiens ou de structures de santé à la population. En région Rhône-Alpes, celle-ci est estimée en 2012 à 1 médecin généraliste pour 1 296 hab. Publication pour la région : L‛Union Régionale des Médecins Libéraux Rhône-Alpes., « Le schéma de démographie médicale de la région Rhône-Alpes - Synthèse régionale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur urps-med-ra.fr, Union régionale des professionnels de santé, septembre 2012 (consulté en septembre 2014), p. 11.
  8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires.
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 15 avril 2021). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

Sources communales
  1. « Parc Naturel Régional du Massif des Bauges »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Vivre à Rumilly > Jumelage et partenariat, sur Site de la commune de Rumilly - mairie-rumilly74.fr (consulté en septembre 2014).
  2. « Le dernier numéro de Rumilly.com est paru ! », Vivre à Rumilly > Publications / Communication, sur Site de la commune de Rumilly - mairie-rumilly74.fr (consulté en septembre 2014).
  3. « Les armoiries »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Vivre à Rumilly > Histoire et géographie, sur Site de la commune de Rumilly - mairie-rumilly74.fr (consulté en septembre 2014). Voir aussi le n°1 de la Revue « Les Amis du vieux Rumilly et de l'Albanais», parue en 1983.
Source Insee
  1. « Chiffres clés - Logement en 2020 à Rumilly » (consulté le 2 janvier 2024).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Rumilly - Section LOG T2 » (consulté le 2 janvier 2024).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Rumilly - Section LOG T7 » (consulté le 2 janvier 2024).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la Haute-Savoie » (consulté le 2 janvier 2024).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le 2 janvier 2024).
Autres sources
  1. Antoine Reille, Guide des parcs naturels régionaux : le patrimoine naturel, la vie traditionnelle, Delachaux et Niestlé, 2000, 319 p. (ISBN 978-2-603-01151-5), p. 199.
  2. Guichonnet 2007, p. 61.
  3. Ministère de l'Agriculture et de la Forêt - Direction de l'espace rural et de la forêt, « Section « 1.2.2. - Climat » », Département de la Haute-Savoie - Résultats du deuxième inventaire forestier (tome 1), sur site du Service de l’inventaire forestier et statistique - Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) - inventaire-forestier.ign.fr, 1987 (consulté en août 2014), p. 4.
  4. « Données climatiques de la station de Chambéry »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Météo-France (consulté en août 2014).
  5. « Le label Géopark a été présenté à la population », Le Dauphiné libéré,‎ 12 janvier 2012 (lire en ligne).
  6. « La grille communale de densité », sur insee,fr, 28 mai 2024 (consulté le 29 juin 2024).
  7. « Unité urbaine 2020 de Rumilly », sur insee.fr (consulté le 29 juin 2024).
  8. Insee, « Métadonnées de la commune de Rumilly ».
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Annecy », sur insee.fr (consulté le 29 juin 2024).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, 21 octobre 2020 (consulté le 29 juin 2024).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 15 avril 2021).
  12. Monique Bouvier, « Séance publique du Conseil Municipal de la Ville de Rumilly en date du jeudi 26 octobre 2017 : Compte-rendu » , sur mairie-rumilly74.fr, Mairie de Rumilly, 31 octobre 2017 (consulté le 10 février 2019), p. 12-18.
  13. Article du Le Dauphiné libéré, paru dans l'édition du 7 janvier 2008, 74 D.
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