Dans le monde d'aujourd'hui, Roger Gradwohl est une question qui a gagné en pertinence dans divers domaines de la société. Que ce soit dans la sphère personnelle, professionnelle, sociale ou politique, Roger Gradwohl a retenu l'attention de millions de personnes à travers le monde. Son impact a suscité des débats, des controverses et un intérêt croissant pour la compréhension de ses implications et de ses conséquences. Sous différents angles, Roger Gradwohl a réussi à influencer nos vies de manière inattendue, remettant en question les paradigmes établis et posant de nouveaux défis pour l'avenir. Dans cet article, nous explorerons pleinement l'impact de Roger Gradwohl et comment il a transformé notre réalité ces dernières années.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activité | |
Fratrie |
Conflit | |
---|---|
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (AC 21 P 458 036) Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 266750) |
Roger Gradwohl dit Frachet dans la Résistance, né le à Pfaffenhoffen, dans le Bas-Rhin et mort fusillé le à Saint-Flour, dans le Cantal est un Juif français, résistant et victime de la Shoah en France. Le , il est déclaré « Mort pour la France ».
Roger Gradwohl est né le 15 août[1] 1923 à Pfaffenhoffen, dans le Bas-Rhin. Son père, Sylvain[2] Gradwohl, est un marchand de grains ambulant et sa mère, Alice Gradwohl née Winter[2], tient un petit commerce de chaussures à Pfaffenhoffen[3].
Avec l’annonce du débarquement, le 6 juin 1944, les membres de la « Sixième », branche clandestine des Éclaireurs Israélites de France, reçoivent l’ordre de rejoindre un maquis, Raymond Winter[4], Edgard Lévy[5], Marcel Gradwohl[6],[3] et Roger Gradwohl[7], les deux cousins de Raymond Winter, se retrouvent à Saint-Flour dans le Cantal[8].
Dès 1942, Edgard Lévy participe à la « Sixième ». Son principal secteur d’activité est Limoges (Haute-Vienne). Il est au service des faux papiers. Il a comme responsable Raymond Winter, Josué Lifshitz dit Champagnac, et le rabbin Abraham Deutsch. Il est également chargé avec les frères Gradwohl et Raymond Winter de trouver des lieux sûrs pour celles et ceux qui risquaient la déportation et la mort[8].
Avant leur arrestation du 10 juin 1944, Raymond Winter, Edgard Lévy, Marcel Gradwohl et Roger Gradwohl passent la nuit chez Alice Ferrières, professeur de mathématiques au collège de jeunes filles de Murat. Elle est la première Française à recevoir, en 1964, la médaille des Justes parmi les nations. Résistante aux côtés de son beau frère Jean Cavaillès, elle aide des réfugiés et des enfants, adolescents « Juifs » à se cacher dans les collèges de la ville ou dans des familles paysannes des environs[9].
Le 10 juin 1944, les allemands raflent des habitants de Saint-Flour ainsi que Raymond Winter, Edgard Lévy, et les frères Gradwohl[8].
Le 12 juin 1944 un accrochage a lieu entre FFI et soldats allemands non loin de là, à Murat. Le chef de la Gestapo, Hugo Geissler est tué par des résistants. La répression est terrible. Sur cinquante-trois habitants civils détenus, les allemands choisisent vingt-cinq civils à exécuter en représailles, dont Edgar Lévy, Marcel et Roger Gradwohl, ainsi que Raymond Winter désignés parce que juifs[8].
Détenus à l’Hôtel Le Terminus à Saint-Flour, ils sont fusillés à six heures du matin[8] le 14 juin 1944, par la Gestapo à Soubizergues, dans la commune de Saint-Georges (Cantal)[9],[4].
Le 16 octobre 1945, Roger Gradwohl est déclaré « Mort pour la France »[8].