Congrès de Toulouse (1985)

Dans l'article suivant, nous explorerons en profondeur le sujet de Congrès de Toulouse (1985), qui a retenu l'attention des experts et des passionnés ces dernières années. Depuis son émergence, Congrès de Toulouse (1985) a suscité un intérêt croissant dans divers secteurs, de la technologie à la médecine, et son impact continue de s'étendre à l'échelle mondiale. Au fil de ces pages, nous analyserons les différents aspects liés à Congrès de Toulouse (1985), depuis son origine jusqu'à ses éventuelles implications futures, dans le but de donner une vision globale de ce sujet si d'actualité aujourd'hui.

Congrès de Toulouse
Date 11 au 13 octobre 1985
Lieu Toulouse
Image illustrative de l’article Congrès de Toulouse (1985)
Lionel Jospin
réélu premier secrétaire

Premier secrétaire élu Lionel Jospin

Le congrès de Toulouse est le 65e congrès ordinaire du Parti socialiste, qui se tient du 11 au . Il est vu comme celui du triomphe de Laurent Fabius et des espoirs de Michel Rocard.

La conversion à la social-démocratie y est consolidée. Jacques Delors parle d'« un petit Bad Godesberg » du Parti socialiste, en référence au congrès du SPD (parti social-démocrate allemand) en 1959, lorsque le parti avait renoncé à la doctrine de lutte des classes et avait adapté sa théorie à la pratique (réformisme assumé).

Contexte

Listes des contributions générales déposées

La phase des contributions générales et thématiques précède celle des motions. Elle permet de faire valoir des idées de groupe qui se rassemblent lors de celles des motions, beaucoup moins nombreuses.

Cinq contributions nationales sont déposées[1] :

Listes des motions déposées

La phase des motions est celles des textes finalement mis au vote des militants, après synthèse de contributions.

Deux motions sont déposées[2] :

Résultats

Composition de la nouvelle direction

Comité directeur

Le comité directeur exécute et fait exécuter la motion d'orientation majoritairement adoptée par le congrès. Il constitue en quelque sorte le parlement interne du parti, car il est le reflet direct de la réalité des sensibilités et des courants du PS. À l'issue de ce congrès, il est composé de 131 membres :

  • 92 représentants de la motion 1 (Jospin - Mauroy - Poperen - CERES)
  • 39 représentants de la motion 2 (Rocard)

Le nouveau comité directeur présidé par Claude Estier désigne les membres du Bureau exécutif et du Secrétariat national[3].

Bureau exécutif

Le bureau exécutif assure l'administration et la direction du parti dans le cadre des attributions que lui délègue le comité directeur. Ses membres sont désignés selon les mêmes procédures que les membres du comité directeur :

Secrétariat national

Les membres du secrétariat national sont élus par le comité directeur sur proposition du premier secrétaire. Ils ont la charge de la mise en œuvre des décisions prises par le comité directeur et le bureau exécutif. Le secrétariat national, assure ainsi la gestion du parti.

  • Premier secrétaire : Lionel Jospin
  • Secrétaire national à la coordination chargé des élections : Jean Poperen
  • Secrétaire national aux questions sociales, aux entreprises et à l'emploi : Jean-Paul Bachy
  • Secrétaire nationale aux luttes aux libertés et aux problèmes de société : Pierre Brana
  • Secrétaire nationale aux luttes des Femmes : Martine Buron
  • Secrétaire nationale à l'urbanisme, à l'environnement et au cadre de vie : Robert Chapuis
  • Secrétaire national au secteur public et aux nationalisations : Michel Charzat
  • Secrétaire national aux fédérations et au contentieux : Marcel Debarge
  • Secrétaire national aux relations internationales : Louis Le Pensec
  • Secrétaire national à la formation : Didier Motchane
  • Secrétaire national à la communication : Michel Pezet
  • Secrétaire national aux collectivités locales, à la décentralisation et aux relations avec les élus : Bernard Roman
  • Secrétaire national aux relations extérieures : Georges Sarre
  • Secrétaire nationale aux organismes centraux et à l'information interne : Françoise Seligmann
  • Secrétaire national aux études, aux problèmes économiques et aux mutations industrielles : Dominique Strauss-Khan
  • Trésorier : André Laignel
  • Porte-parole : Jean-Jacques Queyranne

Notes et références