Dans cet article, nous allons plonger dans le monde fascinant de Congrès de Rennes. De son impact sur la société à sa pertinence dans l'histoire, Congrès de Rennes a joué un rôle fondamental dans divers aspects de la vie quotidienne. Au fil des années, Congrès de Rennes a attiré l'attention de nombreuses personnes, suscitant des débats et des réflexions sur son influence dans différentes sphères. Grâce à une analyse détaillée, nous explorerons la signification de Congrès de Rennes et comment il a façonné notre façon de comprendre et d'aborder certains aspects de la vie. Nous espérons que cet article vous amènera à réfléchir et vous fournira un aperçu plus approfondi de Congrès de Rennes et de son importance dans la société d'aujourd'hui.
Congrès de Rennes | ||
Date | 15 au 18 mars 1990 | |
---|---|---|
Lieu | Rennes | |
![]() Pierre Mauroy réélu premier secrétaire | ||
Premier secrétaire élu | Pierre Mauroy | |
modifier ![]() |
Le congrès de Rennes est le 67e congrès ordinaire Parti socialiste, qui se tient du 15 au . Ce congrès fait apparaître de profondes divisions au sein du parti.
Réélu président de la République en 1988, François Mitterrand nomme Michel Rocard, son ex-rival au sein du parti, à la tête d'un gouvernement d'ouverture dans lequel Lionel Jospin est ministre de l'Éducation nationale. Celui-ci, alors Premier secrétaire du PS depuis 1981 à l'instigation de François Mitterrand, décide de laisser sa place à la tête du parti. Pierre Mauroy est élu premier secrétaire avec le soutien de Jospin face à Laurent Fabius soutenu par Mitterrand, en mai 1988.
Au moment où s'ouvrait le congrès de Rennes, l'intention du président de la République était à nouveau d'imposer Laurent Fabius à la tête du parti, à la place de Pierre Mauroy qui occupait cette fonction contre son avis. Mais ce projet rencontra l'opposition d'une alliance Rocard-Jospin.
Quelques mois avant le congrès, la Confédération paysanne, un tout nouveau syndicat agricole revendiquant sa place dans les instances décisionnelles, mène plusieurs occupations de permanences du parti et lance même un ultimatum « fixé fin février avec menace de grève de la faim des membres du secrétariat national » du syndicat devant le congrès du parti[1]. Finalement, le 28 février 1990, quelques semaines avant le congrès, Henri Nallet, ministre de l'Agriculture, publie un décret sur la représentativité des syndicats agricoles[2], répondant ainsi aux revendications des paysans.
La phase des contributions générales et thématiques précède celle des motions. Elle permet de faire valoir des idées de groupe qui se rassemblent lors de celles des motions, beaucoup moins nombreuses.
Neuf contributions nationales sont déposées[3] :
La phase des motions est celles des textes finalement mis au vote des militants, après synthèse de contributions.
Sept motions sont déposées[4] :
Sept motions s'affrontent lors du vote des adhérents. Les résultats sont les suivants :
Aucune majorité ne parvient à se former dans une ambiance délétère. Pour la première fois, plusieurs gauches apparaissent (1re, 2e, 3e et dernière gauche), toujours existantes aujourd'hui. Les seuls points positifs de ce congrès sont quelques réformes statutaires, dont on retiendra la suppression du vote par mandat ou le scrutin secret lors du vote sur les motions, de même qu'une nouvelle déclaration de principes tenant compte de la fin de la guerre froide.
Ce congrès est un désastre pour l'unité du parti. On assiste à une guerre de succession entre les cadres du PS, qui préparent déjà l'après-Mitterrand.
Une synthèse générale est finalement adoptée 48h après le congrès à Paris. Pierre Mauroy, élu premier secrétaire du parti en 1988, est alors reconduit lors du comité directeur qui se réunit à Paris, dans la semaine qui suit le congrès et les postes au secrétariat national sont répartis entre les motions[5].
Les rivalités furent d'une rare violence et le groupe mitterrandiste s'est définitivement séparé entre jospiniens et fabiusiens, ces derniers comptant dans leurs rangs un certain nombre de personnalités nouvelles, qui avaient rejoint le parti ou émergeaient récemment, et formaient une nouvelle génération de cadres au PS. Parmi ceux-ci, Jean-Marc Ayrault, présenté à l'époque comme un « lieutenant » de Jean Poperen.
Ce congrès fut qualifié par les dirigeants du Parti socialiste de « suicide collectif ».
Le comité directeur exécute et fait exécuter la motion d'orientation majoritairement adoptée par le congrès. Il constitue en quelque sorte le parlement interne du parti, car il est le reflet direct de la réalité des sensibilités et des courants du PS. À l'issue de ce congrès, il est composé de 131 membres.
Le nouveau comité directeur désigne les membres du Bureau exécutif et du Secrétariat national[6].
Le bureau exécutif assure l'administration et la direction du parti dans le cadre des attributions que lui délègue le comité directeur. Ses membres sont désignés selon les mêmes procédures que les membres du comité directeur :
Les membres du secrétariat national sont élus par le comité directeur sur proposition du premier secrétaire. Ils ont la charge de la mise en œuvre des décisions prises par le comité directeur et le bureau exécutif. Le secrétariat national, assure ainsi la gestion du parti.