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Congrès de Metz | ||
Date | 6 au | |
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Lieu | Metz | |
![]() François Mitterrand réélu premier secrétaire | ||
Premier secrétaire élu | François Mitterrand | |
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62e congrès ordinaire du Parti socialiste, le congrès de Metz, qui se tient du 6 au , voit l'affrontement du premier secrétaire sortant François Mitterrand, qui sort vainqueur, et de la Deuxième gauche incarnée par Michel Rocard.
La phase des contributions générales et thématiques précède celle des motions. Elle permet de faire valoir des idées de groupe qui se rassemblent lors de celles des motions, beaucoup moins nombreuses.
Dix-sept contributions nationales sont déposées[1] :
La phase des motions est celles des textes finalement mis au vote des militants, après synthèse de contributions.
Sept motions sont déposées[2] :
La Motion D (Gaston Defferre) se rallie dès le vote d'orientation à la motion A.
Résultats des votes des motions :
Tenant d'une ligne fidèle à celle tracée depuis le Congrès d'Épinay malgré la rupture du Programme commun à la suite de l'échec de ses négociations d'actualisation en septembre 1977, François Mitterrand sort vainqueur grâce à son alliance avec le CERES de Jean-Pierre Chevènement, d'une conception plus réformiste ou « sociale-démocrate » portée par l'alliance de Michel Rocard avec Pierre Mauroy. Cette issue ouvre la voie à la candidature de Mitterrand lors du scrutin présidentiel de 1981[3].
Mitterrand s'appuie sur Laurent Fabius, qui lance à Michel Rocard qu'« entre le marché et le plan, il y a le socialisme » et Lionel Jospin qui devient premier secrétaire du PS après la désignation du candidat à la présidentielle[3].
Le comité directeur exécute et fait exécuter la motion d'orientation majoritairement adoptée par le congrès. Il constitue en quelque sorte le parlement interne du parti, car il est le reflet direct de la réalité des sensibilités et des courants du PS. À l'issue de ce congrès, il est composé de 131 membres :
Le nouveau comité directeur désigne les membres du Bureau exécutif et du Secrétariat national[4].
Le bureau exécutif assure l'administration et la direction du parti dans le cadre des attributions que lui délègue le comité directeur. Ses membres sont désignés selon les mêmes procédures que les membres du comité directeur :
Les membres du secrétariat national sont élus par le comité directeur sur proposition du premier secrétaire. Ils ont la charge de la mise en œuvre des décisions prises par le comité directeur et le bureau exécutif. Le secrétariat national, assure ainsi la gestion du parti.
En raison de rivalités internes dans la première fédération départementale nées après l'échec à l'élection municipale d'Aix-en-Provence en 1977, Gaston Defferre dépose sa propre motion pour contraindre les responsables fédéraux à taire leurs divergences derrière lui. Premier secrétaire depuis une quinzaine d'années, Charles-Émile Loo est remplacé à la tête de la fédération par un avocat de trente-huit ans, Michel Pezet[5].