Dans cet article, nous allons plonger dans le monde passionnant de La Chaise-Baudouin. De ses origines à sa pertinence dans la société actuelle, nous explorerons tous les aspects pertinents de ce La Chaise-Baudouin. Nous analyserons son impact dans différents domaines, ses implications possibles et le rôle qu'il joue dans la vie quotidienne des gens. De plus, nous examinerons les perspectives d'avenir de La Chaise-Baudouin et la façon dont il influence notre façon de vivre, de travailler et de communiquer. Tout au long de cette enquête, nous découvrirons l'importance de La Chaise-Baudouin dans le monde moderne et son évolution au fil du temps.
La Chaise-Baudouin | |
![]() L'église Saint-Ouen. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Avranches |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie |
Maire Mandat |
Thierry Sadiman 2020-2026 |
Code postal | 50370 |
Code commune | 50112 |
Démographie | |
Gentilé | Chaiseron |
Population municipale |
443 hab. (2022 ![]() |
Densité | 37 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 45′ 52″ nord, 1° 14′ 09″ ouest |
Altitude | Min. 55 m Max. 205 m |
Superficie | 12,06 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Isigny-le-Buat |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | lachaisebaudouin.fr |
modifier ![]() |
La Chaise-Baudouin est une commune française du département de la Manche, en Normandie. Elle est peuplée de 443 habitants[Note 1].
La Chaise-Baudouin se situe dans la partie normande du Massif armoricain, au sud du Cotentin. Le village se trouve à 9 kilomètres au sud de Villedieu-les-Poêles-Rouffigny, et à 16 kilomètres au nord d'Avranches. Une partie de la commune est traversée par l'autoroute A84.
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le ruisseau du Moulin du Bois, le ruisseau du Pont Davy[2], le fossé 01 de la Bousserie[3], le fossé 01 de la Ligerie[4], le fossé 01 de la Vétillère[5], le fossé 02 de la commune de Braffais[6] et le fossé 02 de la Poignière[7],[8],[Carte 1].
Le ruisseau du Moulin du Bois, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Sée à Tirepied-sur-Sée, après avoir traversé trois communes[9].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[11]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Bocage normand, bien arrosé, voire très arrosé sur les reliefs les plus exposés au flux d’ouest, et frais en raison de l’altitude[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 073 mm, avec 14,7 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-du-Harcouët à 23 km à vol d'oiseau[13], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 929,5 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Au , La Chaise-Baudouin est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle est située hors unité urbaine[18] et hors attraction des villes[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53,8 %), zones agricoles hétérogènes (39,6 %), forêts (4,4 %), zones urbanisées (2,3 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le nom de La Chaise-Baudouin, aussi connue sous la forme le Chese-Baudoin vers 1210[22], fait référence à une ancienne demeure seigneuriale, la Casa Balduini[23]. Le mot Casa, dont dérive celui de Chaise, signifie habitation ou logis. Le maître du lieu est ici Baudouin de Meules, seigneur normand du XIe siècle[24].
Le village de la Chaise Baudouin trouve son origine dans le don d'une terre fait par le duc Guillaume le Bâtard à son vassal Baudouin de Meules[24],[Note 3] (XIe siècle). Le nouveau seigneur construisit une résidence au sein de cette zone boisée, connue sous le nom de Forêt de l'Avranchin[23] ou Bois-Baudouin. Le cimetière actuel, de forme circulaire, pourrait être le lieu de cette demeure. Des groupes de paysans se groupèrent alors autour du logis seigneurial et en défrichèrent les abords.
En 1210, l'existence d'une église est attestée[26]. Au XIVe siècle, La Chaise-Baudouin dépend de la seigneurie du Val-de-Sée, dont le château se trouve à Tirepied. Durant les guerres de Religion, la paroisse, ainsi que tout l'Avranchin, est pillée par les troupes du capitaine protestant Gabriel de Montgommery[27]. Après les troubles de la révolte des Va-nu-pieds (1639), le village retrouve une certaine stabilité. En 1760, la paroisse compte cent-quarante-trois feux[28].
Durant la Révolution française, l'église Saint-Ouen est fermée au culte, tandis que les Chouans mènent de nombreuses actions contre le pouvoir républicain.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2022, la commune comptait 443 habitants[Note 4], en évolution de −7,71 % par rapport à 2016 (Manche : −0,31 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
1962-1968 | 1968-1975 | 1975-1982 | 1982-1990 | 1990-1999 |
---|---|---|---|---|
53 | 52 | 32 | 31 | 37 |
1962-1968 | 1968-1975 | 1975-1982 | 1982-1990 | 1990-1999 |
---|---|---|---|---|
34 | 46 | 38 | 34 | 43 |