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La consonne occlusive bilabiale sourde est un son consonantique fréquent dans de nombreuses langues. Le symbole dans l'alphabet phonétique international est .
Selon les langues, il peut être simple , aspiré , palatalisé , labialisé , voisé , éjectif , etc.
Caractéristiques
Voici les caractéristiques de la consonne occlusive bilabiale sourde :
- Son mode d'articulation est occlusif, ce qui signifie qu'elle est produite en obstruant l’air du chenal vocal (son explosif).
- Son point d’articulation est bilabial, ce qui signifie qu'elle est articulée avec les deux lèvres.
- Sa phonation est sourde, ce qui signifie qu'elle est produite sans la vibration des cordes vocales.
- C'est une consonne orale, ce qui signifie que l'air ne s’échappe que par la bouche.
- C'est une consonne centrale, ce qui signifie qu’elle est produite en laissant l'air passer au-dessus du milieu de la langue, plutôt que par les côtés.
- Son mécanisme de courant d'air est égressif pulmonaire, ce qui signifie qu'elle est articulée en poussant l'air par les poumons et à travers le chenal vocatoire, plutôt que par la glotte ou la bouche.
En français
Le français possède le , comme dans le mot papa[1].
Selon les variantes du français, il peut y avoir des différences de réalisation : par exemple, en Haïti, le phonème est articulé avec moins d'énergie que dans le français standard et peut donner une « impression de relâchement »[2].
Autres langues
- L'arabe ne possède pas ce son : le original des langues sémitiques (il est attesté en akkadien) s'est transformé en dans des temps préhistoriques. Les locuteurs arabes se réfèrent au comme un , à l'écrit comme à l'oral.
- En grec ancien, le et le se transcrivent différemment, respectivement pi (π) et phi (φ). En grec moderne, φ se prononce .
- Le coréen possède ce son sous forme simple , aspirée et durcie via les jamos ㅂ, ㅍ et ㅃ, respectivement.
Cette consonne est écrite ainsi, selon les alphabets :
Notes et références
- ↑ Maurice Grammont, Traité pratique de prononciation française, Paris, Delagrave, 1951, p. 81 et suiv. (en ligne).
- ↑ Pradel Pompilus, La langue française en Haïti, Éd. de l'IHEAL, 1961, p. 21 (en ligne).
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
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Les parties grisées indiquent une articulation jugée impossible. Les cases blanches vides indiquent des articulations théoriques possibles mais non encore attestées. Les cases marquées d’un astérisque (*) indiquent des sons attestés non encore représentés officiellement dans l’API.
Lorsque deux symboles apparaissent dans une case, celui de gauche représente une consonne sourde, celui de droite une consonne voisée (ne s’applique pas aux clics, présentés au centre des cases en bas du tableau).
Les cases séparées par des pointillés emploient normalement les mêmes symboles API de base, et ne diffèrent éventuellement que par les diacritiques appliqués pour déplacer leur articulation, par exemple la nasale n represente une dentale ou une alvéolaire.
Les affriquées t͡s, d͡z, t͡ʃ, d͡ʒ, t͡ɕ, d͡ʑ sont parfois notées à l’aide des ligatures ʦ, ʣ, ʧ, ʤ, ʨ, ʥ ne faisant plus partie de l’API (il est recommandé de les remplacer par les deux articulations, liées avec une ligature tirant – suscrite ou souscrite).
Les occlusives injectives sourdes, sont parfois notées à l’aide des symboles ƥ, ƭ, ƈ, ʠ (formés sur la base de la consonne pulmonique correspondante avec une crosse ajoutée), qui ne font plus partie de l’API (il est recommandé de les remplacer par le symbole de la consonne voisée avec l'anneau diacritique de dévoisement).
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