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Clarino | |
![]() Gottfried Reiche tenant un clarino (1726), par Elias Gottlob Haussmann. | |
Classification | Instrument à vent |
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Famille | Cuivres |
Instrumentistes bien connus | Gottfried Reiche (en), Anton Weidinger (en) |
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Le clarino est un instrument à vent ancien de la famille des cuivres[1] correspondant à une sorte de petite trompette employée pour les passages suraigus présents dans la musique baroque.
Ce mot d'origine italienne est également utilisé, en Italie et en Allemagne, pour qualifier le registre suraigu d'une trompette[1].
Le clarino est un instrument mal connu datant du XVIIIe siècle et certains comme Eugène de Bricqueville ont proposé que le clarino soit un instrument en cuivre, à tube droit d'environ 0,60 m de longueur, avec une embouchure et un pavillon de trompette, percé de 7 trous, comme la flûte à bec et le hautbois, que le peintre Rubens aurait représenté dans le tableau Le couronnement de Marie de Médicis (1621)[2].
Les spécialistes modernes convergent pour proposer que le clarino est une trompette naturelle dotée d'une petite embouchure, et d'un long tube enroulé sur plusieurs spires, en forme de cercle[3], à la façon d'un cor de poste (en allemand : posthorn). Cet instrument nécessite une grande virtuosité. Les notes harmoniques produites sont néanmoins assez fausses.
Le deuxième concerto brandebourgeois (1721) de Jean-Sébastien Bach a été écrit pour le clarino, instrument réservé à une élite des instrumentistes de l'époque comme Gottfried Reiche (en)[4].
Au XIXe siècle, dans les petites formations de musique militaire, il est d'usage d'utiliser une trompette 1 (clarino 1o), une trompette 2 (clarino 2o), une trompette 3 (principale) et une trompette 4 (toccato) ou toquet pour une fanfare à quatre trompettes[5].
À ce jour, il n'existe pas d'exemplaire connu de clarino dans les collections publiques ou privées.
Le clarino est désormais remplacé par la trompette piccolo en si bémol aigu à quatre pistons, dont Maurice André a été le promoteur pendant plus de cinquante années.
Le nom donné à la clarinette serait dérivé du nom clarino, petite trompette[6].
« Denner présenta son chalumeau perfectionné vers 1690 et on lui donna le nom de clarinette, de clarino (petite trompette), aux sons de laquelle on trouvait que ressemblaient les sons du nouveau registre ou gamme supérieure. On dit encore de nos jours, « sons du chalumeau » pour sons de registre grave de la première gamme, et « sons du clairon » pour les sons de la gamme de douzième. »
— Albert Lavignac, Encyclopédie de la Musique et Dictionnaire du Conservatoire[6]
Le clarino est un jeu d'orgue de l'orgue français placé une octave au dessus de celui de la trompette[7], comme le clairon.
« C'est la même chose que le clairon. Cependant dans quelques orgues, on désigne ainsi un jeu de pédales qui n'a que deux pieds et qui sonne l'octave au dessus du clairon. »
— Nicolas-Edme Roret, Nouveau manuel complet du facteur d'orgues ou Traité théorique et pratique de l'art de construire les orgues[7]
On citera parmi les œuvres de musique baroque pour clarino :