Dans cet article, nous allons explorer 2020 au Belize et son impact sur notre société actuelle. 2020 au Belize est un sujet qui a suscité l'intérêt de nombreux experts dans le domaine, ainsi que du grand public. Au fil des années, 2020 au Belize a fait l’objet de nombreuses études et investigations, qui ont permis de mieux comprendre ses implications et conséquences dans différents domaines. De son origine à ses effets actuels, 2020 au Belize a joué un rôle important dans le façonnement de notre réalité, et il est crucial de l’analyser sous différentes perspectives pour en comprendre toute la portée. En ce sens, cet article vise à dévoiler les aspects les plus pertinents de 2020 au Belize, ainsi qu’à discuter de son importance et de sa pertinence aujourd’hui.
7 janvier : alors que la saison de récolte de la canne à sucre va commencer, les producteurs s'attendent déjà à une baisse de 30 % de la production en raison de la sécheresse prolongée de l’année précédente[1].
14 janvier : le service des impôts du Belize assure que la compagnie Belize Telemedia Limited doit plusieurs millions de dollars d’impôts au gouvernement. La compagnie BTL nie catégoriquement. Les impayés concernent la taxe sur les produits et services. Un avis juridique est demandé pour trancher la question[2].
31 janvier : la Cour suprême déclare 1,5 milliard de dollars de dépenses gouvernementales inconstitutionnelles. La plainte a été déposée le contre le Premier ministre et ministre des Finances Dean Barrow. Parmi ces dépenses, est remis en cause la légalité des dépenses gouvernementales des fonds Petrocaribe[6].
5 février : deux universités de médecine du Belize sont radiées par le Medical Council of India à la suite de plaintes. Les deux institutions ne disposent pas d'installations adaptées pour dispenser des cours à leurs étudiants[7].
11 février : l'Institut national de la culture et de l'histoire (NICH) lance le site web Belize Living Heritage. Le site promeut les compétences culturelles, traditions et connaissances pratiquées et sauvegardées dans les communautés du Belize[8].
Avec de plus en plus de pays interdisant les voyages non indispensables à l'international, les effets de la pandémie de Covid-19 impacte lourdement l'industrie touristique du pays[9].
18 mars : Covid-19 : les écoles sont suspendues pour deux semaines. Les cours ne reprendront qu'au 20 avril, après les vacances de Pâques[11].
19 mars : Covid-19 : les services religieux tels que les messes sont suspendus[12].
23 mars : Covid-19 : premier cas confirmé de Covid-19 au Belize[13] ; une femme à San Pedro, sur l'île de Caye Ambergris. Les autorités imposent une quarantaine de 72 heures à toute l'île avec interdiction de sortir de chez soi[14].
le Belize reçoit de l'aide de Cuba sous forme d'une équipe médicale d'experts[17].
26 mars : Covid-19 : le gouvernement met en place des mesures de sécurité pour éviter la propagation : limitation des rassemblements et distanciation sociale[18].
28 mars : Covid-19 : de nouvelles mesures sont prises, ainsi toute personne revenant d'un voyage à l'étranger devra suivre une quarantaine de 21 jours[19].
Après le premier cas de Covid-19, le pays s'équipe en matériel médical. Plus de 2 millions de dollars sont ainsi dépensés, avec parmi le matériel, plus de 30 respirateurs[20],[21].
Covid-19 : en raison de trois infections à la Covid-19 et d'un décès, le district de Cayo est sous confinement pour quatorze jours. Toute entrée ou sortie du district est interdite sauf pour les services essentiels[25].
la filière de production de volailles est lourdement impactée par toutes les restrictions. L'un des plus gros producteur du pays, Quality Poultry Products, a vu ses ventes chuter de 50 %. La question du stockage d'oiseaux vivants commence à poser soucis en raison de faibles ventes[26].
Covid-19 : en raison de tensions entre le secteur privé et le secteur public, une restriction est imposée aux médecins : dorénavant les docteurs ne pourront pas se déplacer d'un établissement à l'autre. Un médecin du privé devra rester dans un établissement privé et vice-versa[27].
16 avril : Covid-19 : le confinement des mineurs de moins de 16 ans est prolongé[28]. Les écoles restent fermées[29].
23 avril : la filière de l'élevage bovin est dans une impasse. Avec les frontières fermées en raison de la pandémie, les exportations des animaux sont interdites. Les éleveurs se retrouvent avec un grand nombre d'animaux, en pleine saison sèche (et donc moins de nourriture pour les animaux) et avec un marché intérieur limité (en effet, les béliziens consomment peu de viande bovine)[30].
30 avril : Covid-19 : certains magasins et entreprises commencent à rouvrir sous conditions comme les coiffeurs et barbiers[32], ou les hôtels[33].
En plus de devoir faire face au Covid-19, le pays fait à nouveau face à une sécheresse sévère. Plusieurs feux agricoles déclenchent des incendies de forêts au début du mois et qui deviennent incontrôlables[34]. Tout au long du mois, plusieurs régions font face à d'importants dégâts. Dans le district de Toledo, une plantation de cacaoyers est détruite, causant une perte évaluée à 1 million de dollars[35]. En fin de mois, le district de Cayo est débordé face aux feux[36].
14 mai : avec les dépenses liées à la gestion de la crise, le gouvernement fait face à un déficit croissant de plus de trois cents millions de dollars[37].
15 mai : Covid-19 : passage du Statutory Instrument 72 avec allègement de certaines restrictions pour permettre au public de circuler et changer d'air tout en suivant les consignes de distanciation, et en conservant le couvre feu du soir[38]. (Relance du tourisme intérieur)
20 mai : Covid-19 : en l'absence de cas positif depuis plus de 30 jours, le gouvernement ouvre la possibilité aux Béliziens expatriés de rentrer au pays[39].
27 mai : la filière touristique qui représente 45 % du P.I.B. du pays, souffre de la pandémie. La baisse commence à se faire sentir dès la fin du mois de mars[40] et plusieurs compagnies renvoient leurs employés chez eux[41].
29 mai : Covid-19 : 46 jours depuis le dernier cas de Covid-19, mais le nombre de malades continuent d'augmenter dans les pays voisins ; pour cette raison, l'aéroport international et les frontières restent fermés jusqu'à nouvel ordre[42],[43].
2 juin : une dépression tropicale provoque de fortes pluies et des inondations dans les régions du nord et du centre du Belize[44]. Les inondations provoquent de graves dégâts dans les champs. Les cultures de riz, de cannes à sucre et de choux sont dévastées dans les jours qui suivent[45],[46],[47].
5 juin : Covid-19 : après 53 jours sans cas positif de Covid-19, un nouveau cas est détecté[48].
9-10 juin : à la suite des pluies, l'eau du fleuve Río Hondo continue de monter et force les communautés vivant sur ses bords d'évacuer les villages[49],[50].
15 juin : alors que la saison de pêche au homard démarre, les pêcheurs inquiets demandent au gouvernement d'intervenir pour contrôler les prix. En effet, le prix au kilo est à 24 dollars béliziens soit un prix divisé par deux par rapport à l'année précédente[52].
18 juin : d'importantes pluies tombées durant la nuit ont provoquées de gros dégâts sur la Western Highway et la Hummingbird Highway, bloquant la circulation[53]. Autre conséquence, le niveau des cours d'eau augmentent, poussant des familles à évacuer les zones touchées[54].
30 juin : la Cour caribéenne de justice rend son jugement dans l'affaire opposant la Belize International Services Limited (B.I.S.L.) et le gouvernement du Belize et donne raison à la B.I.S.L. En 2013, le gouvernement de Barrow renationalise de manière brutale et unilatéralement le registre international de la marine marchande du Belize(en) (IMMARBE) que la B.I.S.L. gérait depuis 23 ans. Celle-ci porte plainte et demande 45 millions de dollars américains de dédommagements[57],[58],[59]. Après jugement, le gouvernement du Belize doit payer 90 millions de dollars béliziens plus les intérêts. Le premier ministre Dean Barrow affirme qu'ils ne paieront pas[60].
29 juillet : le service postal du Belize (Belize Postal Service) émet une série de timbres. Cette émission remplace l'ancienne émission courante datant de 2005. Elle met en scène des oiseaux du Belize et la valeur des timbres varient de 5 cents à 10 dollars[68].
30 juillet : la grève au port s'éternisant, le Premier ministre annonce son intention de nationaliser le port. La Port of Belize Limited indique que si cette nationalisation devait avoir lieu, elle réclamerait 85 millions de dollars[69].
lancement du Economic Recovery Strategy for Belize (« Stratégie de relance économique pour le Belize »), un plan économique destiné à redresser l'économie sinistrée à cause de la pandémie. Les principales filières concernées par ce plan sont le tourisme et l'agriculture[70].
dans le cadre de la grève du port, la PBL et le CWU n'arrivant pas à un accord sur une nouvelle convention collective, une équipe du ministère du Travail aide aux négociations[71].
3 août : la PBL et le CWU arrivent à un accord et signent une convention collective pour les dockers. Les négociations pour une nouvelle convention collective pour d'autres employés continuent[72].
15 août : Covid-19 : la réouverture de l'aéroport international et du tourisme extérieur étaient prévus[73], mais avec l'augmentation de cas de Covid-19, c'est à nouveau reporté[74].
31 août : Covid-19 : le nombre de malades atteint par la COVID-19 a augmenté pendant tout le mois et dépasse dorénavant les mille cas positifs[78]. Le bilan officiel est de treize morts depuis le début de la pandémie[79].
2 septembre : arrivée de l'ouragan Nana. Après son passage, les dégâts sont évalués à environ 5,4 millions de dollars[80]. Les cultures de bananes ont été particulièrement touchées[81].
8 septembre : Said Musa, ancien premier ministre, annonce sa retraite et se retire de la vie politique[82].
12 octobre : alors que la prison centrale du Belize (Belize Central Prison) durcie ses règles de confinement en raison de nombreux cas de COVID-19 au sein du bâtiment[86], les prisonniers se révoltent. Après une prise d'otages de trois agents pendant presque cinq heures, 28 détenus réussissent à s'évader. Très vite, trois sont repris et un quatrième est abattu. La police se lance à la poursuite des autres[87],[88],[89].
19 octobre : Covid-19 : le bilan officiel passe à 45 morts[90].
à partir du 4 novembre, le passage de l'ouragan Eta apporte de très fortes pluies qui causent une montée des eaux et d'importantes inondations[91]. Quelques jours plus tard, le 9 novembre, l'eau commence à redescendre dans certaines zones mais laisse de gros dégâts sur son passage, sans qu'il y ait eu des victimes[92]. Au moment où Eta se dissipe, l'ouragan Iota touche le Nicaragua et le Honduras. Bien que plus au sud que le Belize, l'ouragan amène de nouvelles pluies très importantes sur le pays et aggravent les inondations[93],[94]. À la fin du mois, le Belize est encore sous l'eau dans de nombreuses régions, les cultures et les troupeaux ont soufferts de la catastrophe et de nombres familles ont dues être évacuées[95],[96].
1er décembre : le résultat de l'enquête sur l'évasion de la prison centrale du est rendue publique. L'enquête révèle la négligence de six agents pénitentiaires : un est licencié et les cinq autres font l'objet de sanctions disciplinaires[101]. Sur les 28 évadés, trois sont toujours en fuite[102].
11 décembre : en raison de la crise économique, le gouvernement annonce une baisse de 10 % du salaire des ministres à partir du [103].