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Titre québécois | Marée rouge |
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Titre original | Crimson Tide |
Réalisation | Tony Scott |
Scénario | Michael Schiffer (en) |
Musique | Hans Zimmer |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Hollywood Pictures Don Simpson / Jerry Bruckheimer Films |
Pays de production |
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Genre | guerre |
Durée | 116 minutes |
Sortie | 1995 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
USS Alabama (titre original : Crimson Tide[a]), Marée rouge au Québec et au Nouveau-Brunswick, est un film de guerre américain réalisé par Tony Scott, sorti en 1995.
Mettant en scène une période de troubles politiques dans la fédération de Russie où un dirigeant ultranationaliste menace de lancer des missiles nucléaires sur les États-Unis et le Japon, l'intrigue d'USS Alabama se concentre sur la confrontation — à bord d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins américain — entre le commandant en second Hunter (interprété par Denzel Washington) et son supérieur expérimenté, le commandant Ramsey (Gene Hackman), confrontation due à une interprétation différente d'un ordre de tir de missiles nucléaires.
Le scénario du film se réfère à un incident réel qui s'est déroulé pendant la crise des missiles de Cuba en 1962.
La musique du film, composée par Hans Zimmer, a remporté un Grammy Award pour le thème principal, qui utilise abondamment les synthétiseurs en lieu et place des instruments d'orchestre traditionnels.
Une version longue du film, qui incorporait sept minutes de scènes supprimées, a été diffusée sur DVD en 2006. Lorsque le film a été diffusé sur Blu-ray deux ans plus tard, il a été restauré dans sa version originale[1].
En 1995, alors que la rébellion tchétchène s'étend dans le Caucase, la Russie réplique en bombardant massivement les rebelles. En raison des victimes civiles provoquées par ces bombardements intensifs, les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne décident de suspendre leur aide internationale à la Russie. Affirmant que cette décision est un « acte de guerre », Vladimir Radtchenko, un leader ultranationaliste russe à la tête d'unités dissidentes de l'armée russe, menace l'ordre international en s'emparant d'une base de missiles nucléaires et d’une base navale de sous-marins situées dans l'est de la Russie, près de Vladivostok.
Placées en état d'alerte DEFCON 4, les forces armées des États-Unis envoient sur la zone plusieurs sous-marins nucléaires lanceurs d'engins de classe Ohio, dont l'USS Alabama. Placé sous les ordres de l'intransigeant commandant Ramsey et assisté de son commandant en second, le lieutenant-commander Hunter, la mission de l’Alabama est de patrouiller le long des côtes russes dans l'océan Pacifique afin de contrer un éventuel lancement de missiles stratégiques de la part des dissidents russes, en ayant recours à une frappe nucléaire préventive contre eux si nécessaire.
Au cours de la patrouille de l’Alabama, un message-flash[b] ordonne au commandant Ramsey de se préparer à tirer les missiles Trident de son bâtiment sur les insurgés russes qui, entre-temps, ont compromis les codes de lancement et commencé à ravitailler leurs silos de missiles. C'est alors qu'un sous-marin d'attaque russe de classe Akula, aux mains des dissidents, arrive sur la zone et engage le combat avec l’Alabama. Mais aucun des vaisseaux ne l'emporte et l'ennemi russe disparaît, le tir d'une torpille masquant sa présence sur les écrans-sonar.
Au cours du combat, l’Alabama perd sa radio de bord mais reçoit tout de même un nouveau message-flash, à propos du précédent ordre de tir, à l'aide de sa bouée-radio de secours. Cependant, la défaillance de celle-ci empêche la retranscription complète du message. C'est alors qu'une divergence d’interprétation apparaît entre le commandant Ramsey et son second Hunter. Pour Ramsey, ce message incomplet est impossible à authentifier : il maintient en conséquence sa décision d'envoyer ses missiles avant que Radtchenko ne le fasse ; pour Hunter en revanche, ce message (impliquant un tir de missiles) ne peut être validé et doit être confirmé afin d'éviter de déclencher par erreur une guerre nucléaire. Le commandant et son second refusant chacun de céder, une violente altercation s’ensuit entre les deux hommes, à l'issue de laquelle Hunter prend le contrôle du bâtiment et place le commandant Ramsey aux arrêts pour avoir contrevenu au règlement de l'US Navy.
Quelque temps plus tard, l'Akula réapparaît et attaque l’Alabama. Hunter parvient à faire détruire le sous-marin ennemi, mais celui-ci a le temps de tirer une dernière salve de torpilles avant son anéantissement, occasionnant d'importants dommages au bâtiment américain. Privé de sa propulsion et faisant eau, l’Alabama commence à sombrer dans les abysses, menaçant d'imploser quand il dépassera sa profondeur maximale autorisée. Pour éviter un désastre, Hunter se voit contraint de faire fermer un compartiment étanche, condamnant quelques marins restés prisonniers à l'intérieur. Finalement, le chef mécanicien réussit à relancer la propulsion. L’Alabama remonte vers la surface, car Hunter veut à tout prix faire confirmer le message-flash incomplet en utilisant l'antenne VLF de secours.
Cependant, des officiers restés fidèles à Ramsey libèrent le commandant puis reprennent le contrôle du navire en faisant usage d’armes. Hunter est à son tour mis aux arrêts par Ramsey, et ce dernier reprend la procédure de tir contre les dissidents russes. Mais Hunter, parvenant à se libérer et accompagné de marins ralliés à sa cause, empêche in extremis le déclenchement des missiles, en s’emparant de la clé de la console de tir, imposant ainsi à Ramsey le statu quo. Après avoir tenté de récupérer la clé par la force, Ramsey laisse finalement quelques minutes à Hunter pour faire vérifier le message-flash tronqué. La radio de bord parvient à être réparée, permettant la retranscription complète du message : le tir de missiles est annulé, les forces dissidentes de Radtchenko ayant capitulé. L'équipage accueille la nouvelle avec soulagement. Peu après, Ramsey, conscient de son erreur, laisse volontairement le commandement du sous-marin à Hunter avant de se retirer dans sa cabine.
De retour à terre, l'affaire est jugée en cour martiale par les autorités de l’US Navy à Pearl Harbor. Après l'audition du commandant Ramsey, le tribunal conclut que les deux principaux officiers du navire avaient à la fois tort et raison. Officieusement, le président du tribunal réprimande les deux hommes pour n'avoir pas su résoudre leur différend, qui a conduit à une mutinerie dans un bâtiment de guerre américain et, plus grave, au viol des procédures de tir nucléaire. Officiellement, il indique que les actions des deux hommes à bord ont été justifiées, et dans le meilleur intérêt des États-Unis. En vertu de quoi, le commandant Ramsey est autorisé à prendre sa retraite anticipée du service actif, avec tous les honneurs, tandis que le commandant Hunter (sur recommandation de Ramsey) est en attente d'un nouveau poste de commandement sur sous-marin.
À la sortie du tribunal, Hunter remercie Ramsey, qui admet de son côté avoir eu tort. Les deux hommes se saluent et se quittent en bons termes.
Un dernier intertitre indique que, à la suite de ce grave incident, la décision de tir nucléaire n'appartient plus à l’état-major supervisant les forces sous-marines mais au président des États-Unis.
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Le scénario du film est en partie inspiré d'événements réels survenus pendant la crise des missiles de Cuba en 1962 à bord du sous-marin soviétique B-59. Le personnage incarné par Denzel Washington est ainsi basé sur le commandant en second soviétique Vassili Arkhipov[7].
En 1993, plusieurs dirigeants de Hollywood Pictures dont son président Ricardo Mestres, Don Simpson et Jerry Bruckheimer, Tony Scott et les scénaristes Michael Schiffer et Richard Henrick sont invités par l'US Navy à bord de l'USS Florida pour leurs recherches sur le film. La marine américaine a cependant refusé par la suite de participer à la production du film, arguant que le scénario racontait une mutinerie, et qu'il donne donc une mauvaise image de la discipline dans l'armée. La marine nationale française a prêté son concours à la production et est remerciée dans le générique ; ainsi, les premières et les dernières scènes du film sont tournées sur le porte-avions Foch.
Les scénaristes Robert Towne et Steven Zaillian ont été engagés pour quelques réécritures, sans pour autant apparaître au générique. Robert Towne a par exemple écrit la scène « Von Clausewitz »[2].
Quentin Tarantino a également participé de manière non créditée à l'écriture de quelques dialogues. Le dialogue à propos du Surfer d'argent lui est d'ailleurs régulièrement attribué (l'aspect pop culture de l'échange ressemble en effet beaucoup à son style d'écriture). Il a également donné son nom au personnage Russell Vossler en référence à son ami Rand Vossler[2].
Avant d’etre attribué à Gene Hackman, le rôle du commandant Frank Ramsey a été envisagé pour Al Pacino, Tommy Lee Jones et Warren Beatty[2]. Par ailleurs, Val Kilmer s'est vu proposer un rôle inconnu, mais a décliné l'offre[2].
Dans une interview, Don Simpson a déclaré avoir pensé à Brad Pitt, Andy Garcia et Tom Cruise pour le rôle du commandant en second Hunter, interprété finalement par Denzel Washington[2].
Pour le tournage en 1994, une passerelle de sous-marin a été reproduite et montée sur une plate-forme mobile. Ce plateau est également utilisé pour simuler l'USS Georgia dans le film Independence Day, sorti un an plus tard[2].
Les premières et dernières scènes du film sont tournées sur le porte-avions français Foch. Certaines scènes ont ainsi été tournées près de l'île Longue dans le Finistère[8].
Le reporter Richard Valeriani (en) de CNN, qui apparaît au début et à la fin du film sur le porte-avions Foch, est bel et bien un journaliste, en réalité un ancien correspondant diplomatique de NBC News dans les années 1960 et 1970, qui prête son nom pour le film[9].
Sortie | 1995 |
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Durée | 60:26 |
Genre | musique de film |
Label | Hollywood Records |
Critique |
Albums de Hans Zimmer
La musique du film a été composée par Hans Zimmer, qui avait déjà collaboré avec Tony Scott pour Jours de tonnerre (1990) et True Romance (1993). Zimmer a remporté un Grammy Award pour le thème principal, qui utilise abondamment les synthétiseurs en lieu et place des instruments d'orchestre traditionnels.
Liste des titres | |||||||||
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No | Titre | Durée | |||||||
1. | Mutiny | 8:57 | |||||||
2. | Alabama | 23:50 | |||||||
3. | Little Ducks | 2:03 | |||||||
4. | 1SQ | 18:03 | |||||||
5. | Roll Tide / Hymn: Eternal Father, Strong to Save | 7:33 | |||||||
60:26 |
À sa sortie en salles, USS Alabama rencontre une critique majoritairement positive. Sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, le film obtient un score de 88 % d'avis favorables, sur la base de cinquante-et-une critiques collectées et une note moyenne de 7,45/10 ; le consensus du site indique : « Vantant sensations fortes tendues et quelques dialogues fracassants grâce à un Quentin Tarantino non crédité, montre le réalisateur Tony Scott au sommet de son jeu d'action »[11]. Sur Metacritic, le film obtient une note moyenne pondérée de 66 sur 100, sur la base de vingt critiques collectées ; le consensus du site indique : « Avis généralement favorables »[12].
Lors de son exploitation, USS Alabama rapporte une recette de 159 millions de dollars (159 387 195 $) au box-office mondial[13] pour un budget de production estimé à 53 millions.
En France, sorti dans 353 salles, il réalise 638 643 entrées[3] après quatre semaines d’exploitation.
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
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91 387 195 $[13] | 21[13] | |
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638 643 entrées[3] | 4
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159 387 195 $[13] | - | - |
Source : Internet Movie Database[14]