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Maurice Petsche | |
Maurice Petsche, sous-secrétaire d'État à la Guerre, en 1929. | |
Fonctions | |
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Ministre d'État | |
– (1 mois et 5 jours) |
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Président | Vincent Auriol |
Gouvernement | Pleven II |
Député français | |
– (5 ans, 3 mois et 5 jours) |
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Élection | 2 juin 1946 |
Réélection | 10 novembre 1946 17 juin 1951 |
Circonscription | Hautes-Alpes |
Législature | IIe Constituante Ire, IIe et IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | RAPS (1946-1951) Paysan (1951) |
– (16 ans, 11 mois et 17 jours) |
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Élection | |
Réélection | 22 avril 1928 1er mai 1932 26 avril 1936 |
Circonscription | Hautes-Alpes |
Législature | XIIIe, XIVe, XVe et XVIe (Troisième République) |
Groupe politique | MRP |
Prédécesseur | Léon Cornand |
Successeur | Circonscription supprimée |
Ministre des Finances et des Affaires économiques | |
– (2 ans, 6 mois et 30 jours) |
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Gouvernement | Queuille I Bidault II Queuille II Pleven I Queuille III |
Prédécesseur | Henri Queuille |
Successeur | René Mayer |
Secrétaire d'État aux Finances | |
– (5 mois et 18 jours) |
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Gouvernement | Marie Queuille I |
Sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil | |
– (3 mois et 14 jours) |
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Gouvernement | Tardieu III Queuille I |
Sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts | |
– (1 an et 24 jours) |
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Gouvernement | Laval I Laval II Laval III |
Sous-secrétaire d'État aux Finances | |
– (9 mois et 11 jours) |
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Gouvernement | Tardieu II |
Sous-secrétaire d’État à la Guerre | |
– (3 mois et 18 jours) |
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Gouvernement | Tardieu I |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | 9e arrondissement de Paris |
Date de décès | (à 52 ans) |
Lieu de décès | 16e arrondissement de Paris |
Résidence | Hautes-Alpes |
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Maurice Petsche, né le à Paris 9e (Seine) et mort le à Paris 11e (Seine)[1] est un haut fonctionnaire public à la Cour des comptes et homme politique français. Il fut nommé sous-secrétaire d'État à la Guerre, en 1929 puis Ministre des finances et des affaires économiques de janvier 1949 à aout 1951.
Maurice Eugène Jean Petsche[2] est issu d'une famille lorraine d'ingénieurs et de juristes dont certains membres se sont politiquement engagés dans leurs communes. Son père, Albert Charles Petsche[2] (Metz, Moselle, 17 avril 1860 - 30 juillet 1933 Epiais, Val-d’Oise), sort lieutenant-colonel du génie de l'école Polytechnique et devient successivement ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, président de la Compagnie parisienne d’électricité, administrateur délégué de la Société lyonnaise des eaux et de l’éclairage, premier président d'Alsthom, commandeur de la Légion d’honneur en juillet 1918. Veuf en premières noces de Madeleine Tonnet (1865-1892), qu'il avait épousée en 1886, il a épousé en 2e noces le 9 septembre 1894 à Paris (9e) Françoise dite Fanny Bruniquel-Recoulès[2] (Toulon, Var, 12 novembre 1867 - 1963), fille d'un ingénieur en chef des Ponts et chaussées.
Après avoir étudié au lycée Janson-de-Sailly, Maurice Petsche suit des études à la faculté de droit de l'université de Paris. Il est titulaire d'un doctorat en droit[3]. Il a également étudié à l'École libre des sciences politiques[4].
Après des études de sciences économiques et financières, Maurice Petsche entre à la Cour des comptes.
En 1925, il est élu député Républicain de gauche des Hautes-Alpes (circonscription de Briançon dont il deviendra citoyen d'honneur), mandat qu’il conserve jusqu’à la guerre.
Il enseigne à l'École libre des sciences politiques en 1923[3].
L’Académie française lui décerne le prix Dodo en 1926 pour son ouvrage Les Plus-values base d'imposition.
Sa première femme, Marie Marguerite Odette Marchegay (1900-1965), qu'il a épousée le 23 juin 1920 à Paris 16e[2], lui a donné deux filles. Divorcé, il se remarie le 7 juillet 1937 à Paris 16e avec Simone Marie Élise Lazard[2] (Paris 25 octobre 1899 - 5 juin 1991, Paris 16e), fille de Léonce Elie André Lazard, associé de la banque Lazard. Le baron Maurice de Rothschild, sénateur, et David Weil, banquier, étaient témoins du mariage.
Le , il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain et entre dans la Résistance.
Il est réélu en 1946 et siège comme CNIP jusqu'à sa mort le 16 septembre 1951 à son domicile 48 rue de la Faisanderie à Paris 9e[1].
Il est inhumé à Puy-Saint-Pierre, près de Briançon.
Sa veuve épousera en 1953 le ministre Louis Jacquinot[5],[6],[7],[8].
À deux reprises, le président Vincent Auriol l’a chargé de former un gouvernement mais il a échoué dans cette mission.