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Titre | Loi no 2016-925 du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine |
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Référence | NOR : MCCB1511777L |
Pays |
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Type | Loi ordinaire |
Législature | XIVe législature de la Cinquième République française |
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Gouvernement | Gouvernement Manuel Valls (2) |
Adoption | 29 juin 2016 |
Signature | 7 juillet 2016 |
Promulgation | 7 juillet 2016 |
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Loi no 2016-925 du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine sur Légifrance
La loi relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine ou LCAP (ou également parfois, loi CAP) a été promulguée en . Elle vise à protéger et garantir la liberté de création et à moderniser la protection du patrimoine culturel.
Le projet de loi est présenté au nom du Premier ministre Manuel Valls par Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, puis par Audrey Azoulay, ministre de la Culture.
L’objectif du projet de loi « Liberté de création, architecture et patrimoine » est de protéger la libre création ainsi que la préservation du patrimoine culturel français. Il s’inscrit dans le mouvement français de reconnaissance de la diversité culturelle et des formes de création artistique[1].
Ce projet de loi fait en partie écho aux attentats contre Charlie Hebdo qui se sont déroulés en , ainsi qu'à la multiplication d'initiatives d'élus locaux et d'associations de faire interdire la diffusion d'œuvres artistiques[2].
Le projet de loi est présenté en Conseil des ministres le par Fleur Pellerin, Ministre de la Culture et de la Communication[3].
Le , le rapporteur Patrick Bloche (PS) dépose son rapport sur le projet de loi, fait au nom de la Commission des Affaires culturelles et de l'Éducation.
Le , le projet de loi relatif à la création artistique, à l’architecture et au patrimoine est examiné en première lecture à l’Assemblée nationale. Le texte est adopté par la chambre basse le , puis au Sénat le . Il revient ensuite à l'assemblée, où il est adopté en seconde lecture le . Il est ensuite adopté en seconde lecture au Sénat le . La commission mixte paritaire parvient à un accord sur le texte le suivant. Le texte est adopté définitivement par l'Assemblée nationale le et par le Sénat le [4].
Le projet LCAP a pour objectif de garantir l’exercice de la liberté de la création, et de permettre un meilleur partage de la culture. Il prévoit de nouvelles règles de diffusion pour les chansons francophones à la radio, et le développement d'un dispositif d’éducation artistique et culturelle, notamment via les conservatoires[5].
Le volet du projet de loi consacré à l’architecture replace l’architecte au cœur du processus de création, et propose l’instauration d’un « permis d’expérimenter ». Il diminue de 170 à 150 m2 le seuil au-delà duquel le recours d'un architecte est obligatoire[6].
Le troisième volet est consacré au patrimoine culturel. Il préconise notamment la simplification de la terminologie appliquée aux types d’espaces protégés en instaurant un label unique de « Cité historique »[7], rebaptisé ensuite par le Sénat « Site patrimonial remarquable ».
Le projet de loi adopté définitivement se compose de 119 articles[8], et contient parmi ses principales dispositions :
La ministre de la Culture Audrey Azoulay indique avoir « tenu à ce qu’on apporte deux modifications » au projet de loi, l'une qui « réaffirme le rôle de l’État » sur le patrimoine, et l'autre qui rend « les quotas de chansons francophones plus contraignants » à la radio[22].
Après l'introduction d'un amendement, Wikimédia France dénonce à partir de « la création d’un droit patrimonial sur les domaines nationaux » et « la taxe sur les moteurs de recherche qui rend inopérantes les licences libres »[23]. En effet, l'article nouvellement créé L621-42 du code du patrimoine conditionne « l'utilisation à des fins commerciales de l'image des immeubles qui constituent les domaines nationaux », à une autorisation préalable. Cette restriction est incompatible avec les licences libres utilisées par Wikimedia Commons.