La Chaize-le-Vicomte | |||||
L'église Saint-Nicolas. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | La Roche-sur-Yon | ||||
Intercommunalité | La Roche-sur-Yon-Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Yannick David 2020-2026 |
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Code postal | 85310 | ||||
Code commune | 85046 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vicomtais | ||||
Population municipale |
3 838 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 77 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 40′ 22″ nord, 1° 17′ 28″ ouest | ||||
Altitude | 87 m Min. 32 m Max. 112 m |
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Superficie | 49,74 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | La Chaize-le-Vicomte (ville isolée) |
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Aire d'attraction | La Roche-sur-Yon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de la Roche-sur-Yon-2 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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La Chaize-le-Vicomte est une commune française située dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire.
Ses habitants sont appelés les Vicomtais et les Vicomtaises.
Le territoire municipal de La Chaize-le-Vicomte s’étend sur 4 974 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 87 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 32 et 112 mètres,.
La commune de La Chaize-le-Vicomte est la commune la plus au centre du département de la Vendée. Elle est située à 10 km à l'est de La Roche-sur-Yon et à 40 km à l'est - nord-est des Sables-d'Olonne.
La Ferrière | Saint-Martin-des-Noyers | |
La Roche-sur-Yon | Fougeré | |
Saint-Florent-des-Bois | Thorigny |
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 849 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de La Roche-sur-Yon à 10 km à vol d'oiseau, est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 885,5 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
La Chaize-le-Vicomte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,. Elle appartient à l'unité urbaine de La Chaize-le-Vicomte, une unité urbaine monocommunale de 3 770 habitants en 2017, constituant une ville isolée,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,6 %), zones agricoles hétérogènes (27,9 %), prairies (17,3 %), forêts (9,1 %), zones urbanisées (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Le nom de la commune se retrouve dans celui de Casa Vice-Comitis au XIe siècle, écrit aussi Cheza Vice-Comitis au XIIIe siècle, ce qui, en latin médiéval, peut signifier « Domaine du Vicomte ».
Durant la Révolution française, la commune porte les noms de « Basse-Chaize » et de « Haute-Chaize ».
En poitevin, la commune est appelée La Chàese.
L'histoire de La Chaize est surtout liée aux vicomtes de Thouars. Au XIe siècle, Aimery IV y fait construire un château et un prieuré avec l'église Saint-Nicolas. Il accorde également des franchises aux habitants du bourg : les taxes sont supprimées (sauf celles sur le marché hebdomadaire), chacun peut s’établir librement ou quitter de même le bourg. La Chaize qui doit son nom à ses fondateurs (la Maison du vicomte) fut un temps leur capitale (1104-1124) lorsque Geoffroi III vint y résider. Le bourg s'est développé autour du château et du prieuré, formant deux paroisses jusqu'à la Révolution, deux quartiers encore distincts et séparés par la vallée du Marillet.
Au XVe siècle, la seigneurie de La Chaize-le-Vicomte était rattachée à la vicomté de Thouars qui appartenait à la famille d'Amboise, puis à la famille de La Trémoille.
Du château des vicomtes de Thouars, ne restent que les remparts ouest ; du prieuré, le mur est. L'église Saint-Nicolas a connu bien des vicissitudes. Les protestants la brûlent, le 15 mars 1568. Le clocher, l'abside et les bras du transept se sont effondrés. Il faudra attendre 1757 pour qu'un nouveau clocher soit construit. Vendue en 1599 par la princesse de Condé, fille cadette du premier duc de Thouars, la baronnie de La Chaize est acquise en 1603 par la famille de Saligné qui possède déjà les seigneuries de Badiolle (au Bourg-sous-la-Roche) et de Saint-Florent-des-Bois. Le château de La Chaize ayant été ruiné au XVIè siècle lors des guerres de religion, les nouveaux seigneurs résident en leur château de Badiolle qu'ils font reconstruire au XVIIè siècle (il n'en subsiste aujourd'hui que les anciens communs, le château ayant été détruit au XIXè siècle). En 1696, Julien de Saligné obtient l'union de ses trois seigneuries et leur érection en marquisat de la Chaize-le-Vicomte. Au XVIIIè siècle, le marquisat passe par mariage à la famille Boscal de Réals de Mornac.
Pendant la Révolution française, la localité est débaptisée et s’appelle « La Chaize-le-Peuple ». Elle devient un chef-lieu de canton. Le curé de la paroisse Saint Jean-Baptiste accepte de prêter le serment constitutionnel, ce qui permet de continuer un certain temps à y célébrer le culte. En revanche, le curé de la paroisse Saint-Nicolas étant réfractaire, l’église est fermée et, pendant la guerre de Vendée, elle sert d’abattoir et de boucherie pour l’armée républicaine. Le culte n’y redémarre qu’à partir de 1796, sous le Directoire. En revanche, les deux églises, considérées comme biens nationaux, n’ont jamais été achetées par des particuliers et n’ont pas souffert des transformations souvent mutilantes subies par d’autres églises. L’église Saint-Jean-Baptiste est néanmoins démolie en 1812. La vente comme biens nationaux de plusieurs logis nobles et de leurs terres engendre de grosses fortunes foncières à la Chaize. Lors du transfert du chef-lieu de la Vendée de Fontenay-le-Peuple à une commune du centre du département, Napoléon Ier a pensé établir la préfecture à la Chaize-le-Vicomte. C’est finalement La Roche-sur-Yon qui est choisie, sous le nom de Napoléon-Vendée.
Au début du XIXe, l'activité artisanale est développée : tanneurs, tisserands. Sont également exploités du kaolin et des carrières d’ardoise. Vers 1870, la voie ferrée permet le développement du commerce, et notamment des foires aux bestiaux. Le milieu du XXe siècle a vu La Chaize quelque peu péricliter à cause de l'exode rural. Par la suite, la population augmente à nouveau en raison du rattachement de La Limouzinière en 1973.
De nos jours, La Chaize tire profit de sa proximité avec La Roche-sur-Yon et l'autoroute A87 pour connaître un regain de dynamisme, aussi bien au niveau démographique (construction de zones résidentielles à la périphérie du vieux bourg) qu'économique (zone artisanale et commerciale dans le secteur de La Folie).
Le toponyme « La Limouzinière » dérive du nom Limousin signifiant défricheur avec le suffixe -ière souvent ajouté pour nommer un lieu à partir du milieu du Moyen Âge. La Limouzinière est citée pour la première fois en 1099 à travers son église (en latin ecclesia Lemozinaria). L'ensemble de cette paroisse faisait partie de la seigneurie, puis marquisat, de la Chaize-le-Vicomte : les petits seigneurs locaux en étaient les vassaux directs (les Ardias, la Vergne-Gestin) ou indirects (la Limouzinière, les Juraires). Les moyens de cette paroisse étaient modestes ; cela se voit au travers des difficultés d'entretien de l'église au XVIIe et XVIIIe siècle. C'est ainsi qu'en 1742, la voûte menaçant ruine est abattue et remplacée par un plafond en bois. En 1790, sur le territoire de cette petite paroisse, est créée une commune. Celle-ci s'étendait alors sur toute la partie de l'actuelle commune de la Chaize-le-Vicomte située au sud des villages des Noyers et du Chatenay. Lors de la guerre de Vendée, en mars 1794, les troupes républicaines incendient l'église.
Après la Révolution, la paroisse ne sera pas rétablie : les ruines de l'église resteront en place de nombreuses années avant d'être déblayées au moins en partie en 1936,. En 1808, la commune est amputée de toute sa partie orientale située à l'est du Marillet (section de la Vergne-Gestin), qui est donnée à la Chaize-le-Vicomte. La population de la commune est faible et aura tendance à diminuer (291 habitants en 1836, 169 habitants en 1954) avec un bourg qui n'arrivera pas à se développer (25 habitants en 1954). Le seul investissement d'envergure de la commune sera la décision de construire une école publique en 1886. Par arrêté préfectoral du 7 mars 1973, la commune de La Limouzinière est supprimée et réunie à celle de la Chaize-le-Vicomte.
Blasonnement : De gueules aux trois écussons ovales, celui en pointe couché, le premier cousu d'azur à l'arbre arraché d'argent, accosté de deux croissants affrontés du même, surmonté d'une fleur de lys d'or ; le deuxième gironné de sable et d'argent de huit pièces ; le troisième cousu d'azur à la croix de Saint Louis d'or. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires avant 1959
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mars 1959 | 13 avril 1964 (décès) |
André Péaud | Rad. | Médecin Conseiller général de la Roche-sur-Yon (1945 → 1958) Officier de la Légion d'honneur, commandeur des Palmes académiques | |||||||||||||||||||||||||||||||||||
7 juin 1964 | mars 1977 | Louis L'Hermite | Retraité, ancien premier adjoint - Maire honoraire Officier du Mérite agricole Réélu en 1965 et 1971 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1977 | 22 mars 1983 | Claire Schiano de Colella | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
22 mars 1983 | 23 septembre 1987 (décès) |
Bernard de Fontaines | Agriculteur, comte de Fontaines de la Gournerie | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
15 novembre 1987 | 19 mars 2001 | Danielle Loko | DVD | Présidente du CIDFF Vendée Suppléante du député Dominique Caillaud (2002 → 2012) Chevalier de la Légion d'honneur Réélue en 1989 et 1995 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||
19 mars 2001 | 22 mars 2008 | Gilbert Ducept | DVD | Conseiller à la Chambre d'agriculture Premier adjoint au maire (1995 → 2001) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||
22 mars 2008 | En cours | Yannick David | MPF puis DVD |
Ancien directeur de formation supérieure à l'ICES Conseiller régional des Pays de la Loire (2008 → 2015) 9e (2008 → 2020) puis 1er vice-président de La Roche- sur-Yon-Agglomération (2020 → ) Vice-président de Vendée Eau (2021 → ) Réélu en 2014 et 2020 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004.
En 2021, la commune comptait 3 838 habitants, en augmentation de 3,51 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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1 452 | 1 482 | 1 693 | 2 007 | 2 022 | 2 100 | 2 232 | 2 238 | 2 276 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
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2 331 | 2 389 | 2 445 | 2 496 | 2 586 | 2 609 | 2 741 | 2 669 | 2 614 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
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2 531 | 2 464 | 2 104 | 1 996 | 1 915 | 1 914 | 1 780 | 1 764 | 1 865 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
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1 862 | 2 081 | 2 218 | 2 287 | 2 443 | 2 783 | 2 981 | 3 331 | 3 655 |
2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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3 799 | 3 838 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,3 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 919 hommes pour 1 866 femmes, soit un taux de 50,70 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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0,8 | 90 ou + | 2,2 |
8,5 | 75-89 ans | 11 |
20 | 60-74 ans | 20,8 |
20 | 45-59 ans | 19,4 |
17,7 | 30-44 ans | 16,9 |
14,9 | 15-29 ans | 13,2 |
18,1 | 0-14 ans | 16,4 |
Le siège de l'entreprise Bio Habitat fabriquant des habitats légers de loisir se trouve sur la commune.
La commune compte deux monuments historiques :
Autres lieux et monuments :
Une séquence du film Les Vieux de la vieille de Gilles Grangier, dans une maison de retraite, a été tournée dans la commune.
Musée d'ornithologie Charles-Payraudeau.