Empereur d'Éthiopie

Empereur d'Éthiopie
ንጉሠ ነገሥት ዘኢትዮጵያ
ye’ītiyop’iya niguše negešiti
Image illustrative de l’article Empereur d'Éthiopie
Armoiries de l'empire d'Éthiopie.
Image illustrative de l’article Empereur d'Éthiopie
Dernier empereur d'Éthiopie
Haïlé Sélassié Ier
(1930-1974)
Création 980 av. J.C.(légendaire)
960 (attestée)
Titre Negusse Negest
Abrogation 12 septembre 1974
Premier titulaire Menelik Ier(légendaire)
Mara Tekle Haymanot (attestée)
Dernier titulaire Haïlé Selassié Ier
Résidence officielle Palais du Jubilé (Addis-Abeba)
Palais Guenete Leul (Addis-Abeba)
Palais Ménélik (Addis-Abeba)
Liste des monarques d'Éthiopie

L'empereur d'Éthiopie (en guèze : Nəgusä Nägäst, « roi des rois ») était le souverain héréditaire de l'Empire éthiopien, jusqu'à l'abolition de la monarchie en 1974, à la suite de la révolution. L'empereur était le chef de l'État et le chef du gouvernement, et détenait les pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif dans le pays. Un article du National Geographic a décrit l’Éthiopie impériale comme étant « nominalement une monarchie constitutionnelle ; en fait une autocratie bienveillante » (nominally a constitutional monarchy; in fact a benevolent autocracy).

Titre

Téwodros II

Le titre de roi des rois, souvent traduit de manière imprécise par le terme « empereur », remonte à l'ancienne Mésopotamie. Il fut utilisé à Axum par le roi Sembrouthes (aux alentours de 250 après J-C). Yuri Kobishchanov (en) note que ce titre fut utilisé lors de la période qui suivit la victoire des Perses sur les Romains, en 296-297. Son utilisation systématique est attestée depuis au moins le règne de Yekouno Amlak. Ce titre signifie que les fonctionnaires subalternes et les dirigeants tributaires - notamment les vassaux qui gouvernent les provinces de Godjam, de Wellega, les provinces côtières et plus tard celle de Choa - recevaient le titre honorifique de nəgus, un terme qui correspond à « roi ».

L'épouse de l'empereur avait le titre d'ətege. L'impératrice Zewditou, qui dirigea l’Éthiopie entre 1916 et 1930, utilisa la forme féminisée nəgəstä nägäst (« reine des rois ») pour montrer qu'elle régnait de son propre chef et n'utilisa pas le titre de ətege.

Succession

À la mort d'un monarque, tout parent de sang masculin ou féminin de l'empereur pouvait prétendre à la succession au trône : fils, frères, filles et neveux. La tradition favorisait la primogéniture mais ne la faisait pas toujours respecter. Le système a développé deux approches pour contrôler la succession : la première, employée quelquefois avant le XXe siècle, impliquait l'internement de tous les rivaux possibles de l'empereur dans un endroit sûr, ce qui limitait considérablement leur capacité à déstabiliser l'empire en se révoltant ou en contestant la succession d'un héritier apparent ; la deuxième approche, utilisée de plus en plus fréquemment, impliquait la sélection des empereurs par un conseil des hauts fonctionnaires du royaume, laïques et religieux.

Les traditions éthiopiennes ne s'accordent pas toutes sur le moment exact où enfermer les rivaux au trône sur une « montagne des princes » devint une coutume. Une tradition attribue cette pratique au roi Zagwe Yemrehanna Krestos (XIe siècle), qui aurait reçu l'idée dans un rêve ; Taddesse Tamrat conteste cette tradition, y opposant que les archives de la dynastie Zagwe montrent qu'un trop grand nombre de successions ont été contestées pour que cela soit plausible. Une autre tradition, reportée par l'historien Thomas Pakenham (en), affirme que cette pratique est antérieure à la dynastie Zagwe (qui a régné à partir de l'an 900 environ) et qu'elle fut mise en place pour la première fois à Debre Damo (monastère éthiopien orthodoxe situé sur une plateforme montagneuse capturé par la reine Gudit au Xe siècle). On y aurait isolé 200 princes jusqu'à ce que mort s'ensuive. Cependant, Thomas Pakenham nota également que l'abbé du monastère de Debre Damo ne connaissait pas cette anecdote lorsqu'il fut interrogé sur le sujet. Taddesse Tamrat fait valoir que cette pratique a commencé sous le règne de Ouédem-Arad (1299-1314), à la suite de la lutte pour la succession qui, selon lui, se trouve derrière la série de brefs règnes des fils de Yagbe'u Seyon (en) (règne 1285-1294).

Les rivaux royaux potentiels étaient incarcérés à Amba Geshen (en) jusqu'à ce qu'Ahmed Ibn Ibrahim Al-Ghazi capture ce site en 1540 et le détruise. Par la suite, du règne de Fasiladas (1632-1667) jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, cette incarcération se faisait à Wehni (en). Les rumeurs de ces résidences royales de montagne ont été une source d'inspiration de la nouvelle de Samuel Johnson, Rasselas.

Bien que l'empereur d'Éthiopie ait théoriquement eu un pouvoir illimité sur ses sujets, ses conseillers en sont venus à jouer un rôle croissant dans le gouvernement de l'Éthiopie. En effet, de nombreux empereurs avaient été remplacés soit par un enfant, soit par l'un des princes incarcérés qui ne pouvaient réussir à quitter leurs prisons qu'avec une aide provenant de l'extérieur. Au milieu du XVIIe siècle, le pouvoir de l'empereur avait été largement transféré à ses députés, comme au ras Mikael Sehul de Tigré, qui détenait le pouvoir réel dans l'empire et qui à son bon vouloir faisait et défaisait les empereurs.

Idéologie

Les empereurs d'Éthiopie obtenaient leur droit à gouverner sur la base de deux revendications dynastiques : leur descendance des rois d'Aksoum et leur descendance de Menelik Ier, fils de Salomon et de Makeda, reine de Saba.

La revendication de leur relation avec les rois d'Aksoum découle de celle de Yekouno Amlak selon laquelle il était le descendant de Del Na'od, par l'intermédiaire de son père, bien qu'il ait vaincu et tué le dernier roi zagwe au combat. Sa revendication du trône avait également été aidée par son mariage avec la fille de ce roi, même si les Éthiopiens ne légitimaient généralement pas les revendications du côté maternel. L'allégation de descendance de Menelik Ier était basée sur l'affirmation que les rois d'Aksoum étaient aussi les descendants de Menelik ; sa formulation définitive et la plus connue est présentée dans le Kebra Nagast, un récit épique. Bien que les archives de ces rois ne parviennent pas à faire la lumière sur leurs origines, cette revendication d'ordre généalogique fut documentée pour la première fois au Xe siècle par un historien arabe. Les interprétations de cette revendication varient considérablement. Certains (dont beaucoup en Éthiopie) l'acceptent comme un fait évident. D'autres comprennent cela comme une expression de propagande, essayant de relier la légitimité de l'État à l'Église orthodoxe éthiopienne. Certains essayent d'adopter une approche médiane, essayant soit de trouver un lien entre Aksoum et le royaume sud-arabe de Saba, soit entre Aksoum et le royaume pré-exil de Juda. En raison du manque de matériaux primaires, il n'est pas possible aujourd'hui (2006) de déterminer quelle théorie est la plus vraisemblable.

Histoire

La dynastie salomonide

Lion conquérant de Juda

La dynastie salomonide - qui revendiquait la descendance des anciens dirigeants aksoumites - gouverna l'Éthiopie du XIIIe siècle jusqu'en 1974, avec seulement quelques usurpateurs. Par exemple le guerrier amhara Kassa Hailou, né dans la province du Qouara (ouest du Gondar) en 1818, prit le contrôle total de l'Éthiopie et fut couronné Tewodros II en 1855. Après lui, Kassa Mercha fut couronné Yohannes IV, après s'être rebellé et avoir coopéré avec les britanniques parti en expédition pour démettre Tewodros II. Son successeur fut par la suite Menelik de Choa, dit Menelik II, qui prétendait restaurer la tradition salomonide.

L'empereur Théodore (Tewodros) a passé sa jeunesse à se battre contre les envahisseurs égyptiens et les « Turcs ». Il entreprit par la suite l'unification de l'empire après les âges sombres nommés le Zemene Mesafent (« le temps des juges »). L'empereur Menelik II remporta une victoire militaire majeure contre les envahisseurs italiens en mars 1896 lors de la bataille d'Adwa. Menelik signa un traité permettant aux Italiens d'annexer l'Érythrée et vendit Djibouti à la France. Après Menelik, tous les monarques étaient descendants des Salomonides. La lignée masculine, par le biais des descendants du cousin de Menelik, le dejazmach Taye Gulilat, existait toujours, mais avait été écartée en grande partie à cause du dégoût que Menelik éprouvait personnellement pour cette branche de sa famille. Les successeurs salomonides de Menelik ont gouverné le pays jusqu'au coup d'État militaire de 1974.

Liste des empereurs d’Éthiopie

Armoiries de l'empereur d'Éthiopie pendant l'occupation italienne

En 1936, l'Éthiopie était occupée. L'empereur Hailé Sélassié I fut alors contraint de fuir à l'étranger pour défendre son pays de l'agression italienne en portant l'affaire devant la société des nations. Mussolini créa l'Érythrée et la Somalie italienne. Le tout fit partie d'un empire colonial qui fut appelé Afrique orientale italienne.

Au cours de l'été 1936, Victor Emmanuel III d'Italie se proclame empereur d'Éthiopie, titre considéré comme illégitime par l'Union soviétique et qui perdit sa valeur avec la Seconde Guerre mondiale. Le titre perdura près de cinq ans, jusqu'en 1941. Victor Emmanuel III renonça par la suite officiellement au titre fin 1943.

Le retour de Haile Selassie

Étendard impérial de Hailé Sélassié (recto) Étendard impérial de Hailé Sélassié (verso)

Hailé Sélassié revint au pouvoir pendant la Seconde Guerre mondiale. En janvier 1942, il fut officiellement réintégré au pouvoir.

Le rôle de l'empereur et la ligne de succession étaient strictement définis dans les deux constitutions adoptées sous le règne de Hailé Sélassié : celle adoptée le 16 juillet 1931 (en) ; et la version révisée de novembre 1955 (en).

Fin de la monarchie

Haïlé Sélassié fut le dernier monarque à gouverner l'Éthiopie. Il fut destitué par le Derg, le comité de fonctionnaires militaires et de policiers le 12 septembre 1974. Le Derg a offert le trône au fils de Haïlé Sélassié, Amha Selassie, qui - naturellement méfiant à l'égard du Derg - refusa de retourner en Éthiopie pour régner. Le Derg abolit la monarchie le 21 mars 1975. En avril 1989, Amha Sélassié est proclamé empereur en exil à Londres. Sa succession était antidatée à la date du décès de l'empereur Haïlé Sélassié, en août 1975, plutôt qu'à sa déposition en septembre 1974. En 1993, le Conseil de la Couronne d’Éthiopie, dont faisaient partie plusieurs descendants de Haïlé Sélassié, affirma qu'Amha Sélassié était empereur et chef légal d'Éthiopie. Cependant, la Constitution éthiopienne de 1995 maintint l'abolition de la monarchie.

Liste des empereurs d’Éthiopie

Article détaillé : Liste des monarques d'Éthiopie.

Arbre généalogique

Arbre généalogique des empereurs Éthiopiens
Légende
Empereur (Noms de règne entre parenthèses)
 
 
Mariage
  
Descendance
  
Descendance incertaine ou légendaire
             Maison de David
             
Salomon
Roi d'Israël
   Makéda
Reine de Saba
    
                   
                
Menelik Ier
Premier empereur (semi-légendaire)
                   
                Rois d'Aksoum
(en grande partie légendaire)
                   
                Del Na'od
Dernier négus d'Aksoum
                        
      
      
Mara Takla Haymanot
(1)
     Masoba Warq Mkhbara Widam
(Mahbere-Widam)
     
  Dynastie Zagwés                 
                        
           
  
Tatadim
(2)
 
Jan Seyum
(3)
 
Germa Seyum
(4)
     Agba Seyun
(Yakob)
                        
      
  
Kedus Harbe
(6)
 
Lalibela (Gäbrä Mäsqäl)
(7)
 
Yemrehanna Krestos
(5)
     Sinfa Ar'ad
                       
  
Na'akueto La'ab
(8)
 
Yetbarek
(9)
         Negus Zaré
                        
        
                   Asfiha
                      
                   Yakob
                      
                   Bahr Seggad
                      
Zagwés               Adam Asgad
(Widma Asgad)
                      
                   Tasfa Iyasus
                      
                   
Yekouno Amlak
1270–1285
               Dynastie salomonide     
                             
               
           
Yagbe'u Seyon
(Salomon Ier)

1285–1294
     
Ouédem-Arad
1299–1314
 Prince
Qidma Seggada
                             
                     
   
Senfa Ared IV
1294–1295
 
Hezba Asgad
1295–1296
 
Qedma Asgad
1296–1297
 
Jin Asgad
1297–1298
 
Saba Asgad
1298–1299
 
Amda-Syon Ier
(Gabra Masqal Ier)

1314–1344
                           
                       
Newaya Krestos
(Saïfa-Arad)

1344–1372
                            
      
                   
David Ier
1382–1413
 
Néouya-Maryam
(Wadem Asfara)

1372–1382
                       
                    
   
Théodoros Ier
(Walda Anbasa)

1413–1414
 
Yéshaq Ier
(Gabra Masqal II)

1414–1429
 
Takla Maryam Ier
(Hezba Nañ)

1430–1433
     
Zara Yakob
(Kwestantinos)

1434–1468
                         
     
       
Endreyas
1429–1430
 
Sarwe Iyasou
(Meherka Nan)

1433
 
Amda Iyasou
(Badel Nañ)

1433–1434
 
Baéda-Maryam
(Qirqos, Dawit)

1468–1478
                       
      
               
Eskender
(Qwastantinos II)

1478–1494
 
Naod
1494–1507
                       
               
Amda Seyon II
1494
 
Lebne Denguel
(Wanag Saga,
Dawit II,
Etana Dengel)

1507–1540
                       
                   
   
Gelawdéwos
(Atsnaf Sagad Ier)

1540–1559
 
Menas
(Admas Sagad Ier)

1559–1563
         Prince Yakob
            Dynastie
salomonide
Branche Gondar
               Dynastie
salomonide
Branche Choa
                                   
                         
   
Sarsa-Dengel
(Malak Sagad Ier)

1563–1597
 Prince
Lesana Krestos
 Prince Fasilidas              Prince
Segwa Qal
                                  
   
Yaqob
(Malak Sagad II)

1597–1603
1604–1606
 
Za Dengel
(Atsnaf Sagad II)

1603–1604
 
Susenyos
(Seltan Sagad, Malak Sagad)

1606–1632
              Warada Qal
                                
           
Fasilädäs
(Aläm Sägad, Seltan Sägad)

1632–1667
              Lebsa Qal
                                 
               
           
Yohannès
(Alaf Sagad)

1667–1682
               Negasi Krestos
Dirigeant du Choa
                                   
                   
   Princesse Amlakawit     
Iyasou Ier
(Adyam Sagad Ier)

1682–1706
     
Théophilos
(Asrar Sagad)

1708–1711
       Sebestyanos
Dirigeant du Choa
                                    
                
   Delba Iyasus
Dejazmach of Tigray
 
Takla Haïmanot Ier
(Le'ul Sagad)

1706–1708
 
Bacaffa
(Masih Sagad, Adbar Sagad II)

1721–1730
 
Davit III
(Adbar Sagad Ier)

1716–1721
 
Yohannès II
(Sadiq Sagad)

1769
       Qedami Qal
Dirigeant du Choa
                                    
     
   
Yostos
(Tsahai Sagad)

1711–1716
     
Iyasou II
(Berhan Sagad)

1730–1755
     
Tekle Haymanot II
(Admas Sagad III)

1769–1770
1770–1777
 
Tekle Giyorgis Ier
(Fakr Sagad)

1779–1784; 1788–1789
1794–1795; 1795–1796
1798–1799; 1800
   Amha Iyasus
Dirigeant du Choa
                                     
                 
   Prince Adigo Prince Atsequ  
Yoas Ier
(Adyam Sagad II)

1755–1769
 
Hezqeyas
1789–1794
 
Salomon III
1796–1797
1799
 
Yohannès III
1840–1841; 1845
1850–1851
   Asfa Wossen
Dirigeant du Choa
                                       
          
   
Salomon II
1777–1779
 
Iyasou III
(Ba'ela Sagad)

1784–1788
  
Egwale Syon
(Newaya Sagad)

1801–1818
 
Yoas II
(Adyam Sagad III)

1818–1821
 
Iyasou IV
1830–1832
 Renvendications invérifiables
des descendants de la famille
Faliside
(générations intermédiaires non mentionnées)
  Wossen Seged
Dirigeant du Choa
                                      
                     
             (fils présumés de Iyasou II)                       
   
Beede Maryam II
1795
   
Sousneyos II
1770
 
Gigar
1821–1826
1826–1830
  
Yonas
1797–1798
 Gabre Masai 
Démétros
1799–1800
1800–1801
   
                                   
      
                    
Gebre Krestos
1832
 
Sahle Dengel
1832–1840; 1841–1845
1845–1850; 1851–1855
  Sahle Selassié
Dirigeant du Choa
   Beede Maryam III (1826)
(filiation inconnu)
   Dynastie Tigré   Dynastie Téwodros              
           
          Mirtcha Wolde Kidane (en)
Shum de Tembien
   
Kassa Hailou
(Téwodros II)

1855–1868
 Haile Melekot Sahle Selassié
Dirigeant du Choa
      Princesse
Tenagnework
   
  Dynastie Zagwés
(restorée)
                              
      
  
Waghsum Gobezé
(Tekle Giyorgis II)

1868–1872
 Impératrice Dinqinesh Mercha (en) 
Kassa Mercha
(Yohannes IV)

1872–1889
 Woizero Altash 
Sahle Maryam
(Menelik II)

1889–1913
 Autres femmes  Ras Makonnen
Dirigeant d'Harar
    
                                  
      
          Araya Selassie Yohannes
Roi du Tigré
     
Zewditou Ire
1916–1930
 Princesse
Shoagarad
  
Tafari Makonnen
(Haïlé Sélassié Ier)

1930–1974
     
                               
                      
Iyasou V
1913–1916
  Asfaw Wossen Tafari
(Amha Sélassié)

1989–1997
Prince couronné
Empereur titulaire
                              
                           Zera Yacob Amha Selassie
1997–aujourd'hui
Prince couronné
Empereur titulaire

Voir également

Références

  1. Nathaniel T. Kenney, "Ethiopian Adventure", National Geographic, 127 (1965), p. 555.
  2. Yuri M. Kobishchanov, Axum, translated by Lorraine T. Kapitanoff, and edited by Joseph W. Michels (University Park: University of Pennsylvania State Press, 1979), p. 195. (ISBN 0-271-00531-9).
  3. Francisco Álvares, The Prester John of the Indies, translated by Lord Stanley of Alderley, revised and edited with additional material by C.F. Beckingham and G.W.B. Huntingford, (Cambridge: The Hakluyt Society, 1961), p. 237ff.
  4. Taddesse Tamrat, Church and State in Ethiopia (1270–1527) (Oxford: Clarendon Press, 1972), p. 275, n. 3. (ISBN 0-19-821671-8).
  5. La dynastie Zagwés continua d'exercer le pouvoir dans la province de Lasta pendant des siècles. Ils récupérèrent le trône impérial en 1868.

En savoir davantage

Liens externes