Dans le monde d'aujourd'hui, 1937 en dadaïsme et surréalisme reste un sujet d'intérêt et de débat constant. Avec les progrès de la technologie et de la mondialisation, 1937 en dadaïsme et surréalisme a acquis une importance sans précédent dans la société moderne. De son impact sur l’économie à son influence sur la culture et la politique, 1937 en dadaïsme et surréalisme est devenu un phénomène qui traverse toutes les sphères de la vie contemporaine. Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes de 1937 en dadaïsme et surréalisme et analyserons sa portée et son impact dans le monde d'aujourd'hui.
Ouverture de la galerie Gradiva, au 31 rue de Seine, à Paris. André Breton s'est chargé de son installation et Marcel Duchamp a réalisé la porte d'entrée[3].
À Munich, inauguration de l'exposition organisée par les nazis et intitulée L'Art dégénéré (Entartete Kunst) où les œuvres dadas sont en bonne place. Adolf Hitler s'en prend aux « fantômes de Novembre » pour déclarer : « désormais, tous seront éliminés. »[5]
Antonin Artaud, Nouvelles révélations de l'être, ouvrage signé Le Révélé[6]
1er août Antonin Artaud, D'un voyage au pays des Tarahumaras, signé de trois étoiles. Lettres à Jean Paulhan : « J'ai décidé de ne pas signer Mon nom doit disparaître » et « Ce qui importe dans tout cela c'est l'affirmation de l'anonymat Je ne veux plus signer à aucun prix. »[8]
Représentation de Ubu enchaîné d'Alfred Jarry par la Compagnie du Diable écarlate que dirige Sylvain Itkine, à la Comédie des Champs-Élysées. Décor et costumes de Max Ernst. Le programme illustré par Yves Tanguy contient des hommages des surréalistes à Jarry[9].
À Dublin, Antonin Artaud est arrêté pour vagabondage et incarcéré en attendant son expulsion[10].
Artaud est remis aux autorités françaises et enfermé d'office à l'hôpital psychiatrique de Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime)[10].
Octobre
Conférence de Paul Eluard, L'Avenir de la poésie à Paris, Comédie des Champs-Elysées[11].
André Breton donne une conférence sur l'humour noir à la Comédie des Champs-Elysées. Le texte de la conférence est édité chez GLM sous le titre De l'humour noir avec une couverture composée par Yves Tanguy[12].
Au Danemark, une violente campagne de presse contre les œuvres de Wilhelm Freddie conduit la police à fermer la galerie à Copenhague où il exposait. Trois de ses œuvres sont confisquées au profit du musée de Criminologie[19].
L'Amour Fou, récit avec 20 planches photographiques, Gallimard, achevé d'imprimé le 2 février[29] : « Aujourd'hui encore je n'attends rien que de ma seule disponibilité, que de cette soif d'errer à la rencontre de tout, dont je m'assure qu'elle me maintient en communication mystérieuse avec les autres êtres disponibles, comme si nous étions appelés à nous réunir soudain La beauté convulsive sera érotique-voilée, explosante-fixe, magique-circonstancielle ou ne sera pas. »
La Métamorphose de Narcisse, huile sur toile et écrit : « Le premier poème et le premier tableau obtenus entièrement d'après l'application intégrale de la méthode paranoïaque-critique. » Le livre est publié simultanément à Paris par les Éditions Surréalistes et à New York par Julien Levy[36]
Au-delà de la peinture, écrit sur la technique du frottage qu'il vient de découvrir : « L'activité artistique cesse d'être définie comme une activité qui s'opposerait à la passivité. Il faudrait tenter de penser et vivre une activité (passivité), le rôle du peintre devenant de cerner et de projeter ce qui se voit en lui Il se peut qu'un peintre sache ce qu'il ne veut pas. Mais malheur à lui quand il prétend savoir ce qu'il veut ! Un peintre se perd en se trouvant.»[48]
Le Mur II, photographie argentique. Breton : « Par le blond trait d'union de l'oeil d'Ubac, les ruines passées rejoignent les ruines à venir, sans cesse renaissantes », in Minotaure, [87].
↑Reproduction dans Marcel Jean, Histoire de la peinture surréaliste, 1959, éditions du Seuil, p. 238.
↑14 × 18 cm. Centre Pompidou, Paris. Reproduction dans L'Œil no 736, septembre 2020, p. 76.
↑NRF, Paris. Re-édition Gallimard, collection Folio, Paris, 2013 (ISBN978-2-07-036723-8) et Breton, OC2, p. LII.
↑Breton, OC2, p. LXVIII et NRF no 172 : André Breton et le mouvement surréaliste, 1er avril 1967, Gallimard, réédition de 1990 (ISBN2-07-072093-4), p. 383.
↑Reproduction dans André Breton : la beauté convulsive, p. 300.
↑Madrid, Museo nacional centro de arte Reina Sofia. Description et reproduction dans Didier Ottinger (sous la direction de), Dictionnaire de l'objet surréaliste, Gallimard & Centre Pompidou, Paris, 2013, catalogue de l'exposition le Surréalisme et l'objet présentée au Musée national d'art moderne, Centre Pompidou du 30 octobre 2013 au 3 mars 2014 (ISBN978-2-07-014181-4), p. 158.
↑Reproduction dans Surréalisme un siècle d'avance, Télérama, hors série no 249, septembre 2024, p. 17.
↑Biro & Passeron, p. 39 et L'Œil no 575, décembre 2005, p. 76.
↑Cité par Édouard Jaguer « une des toiles les plus percutantes de cette période du surréalisme » dans Biro & Passeron, p. 202.
↑Jean-Michel Goutier, chronologie établie pour le livret de présentation du DVD Jacqueline Lamba, peintre, réalisation Fabien Maze, Seven Doc, Grenoble 2008, p. 14.
↑Reproduction dans Georgiana Colvile, Scandaleusement d'elles : trente-quatre femmes surréalistes, J.-M. Place, (ISBN2-85893-496-7), p. 137.
↑24 × 19 cm. Collection Mony Vibescu. Reproduction dans (fr + en) Alix Agret (dir.) et Dominique Païni (dir.), Surréalisme au féminin ? (catalogue de l'exposition présentée du 31 mars au 10 septembre 2023 au Musée de Montmartre-Jardins Renoir), In fine/Musée de Montmartre, (ISBN978-2-38203-116-2), p. 68.