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21 avril : promulgation par le Grand Conseil du fascisme de la Charte du travail (Carta del Lavoro) sur les rapports entre travailleurs et employeurs en Italie, publié le 30 avril dans la « Gazzetta Ufficiale » [5]. Elle est caractéristique de la politique économique fasciste, marquée par le corporatisme, vue comme une troisième voie entre le collectivisme marxiste d'une part et le libéralisme et le capitalisme d'autre part. La Charte institue une politique clairement libérale, l’État n’intervenant que " lorsque l'initiative privée est absente ou insuffisante, ou lorsqu'est en jeu l'intérêt politique de l'État ». Pour régler les conflits est créé un Tribunal du travail (article 5). Mais les travailleurs ne choisissent pas leurs représentants, qui sont nommés par l'État.
26 mai : discours de l'Ascension. Lancement de la « Bataille des naissances » par Mussolini[6] : introduction de mesures pour encourager la natalité, avec l'objectif d'augmenter la population de 40 millions à 60 millions en 1950. Des prêts sont accordés aux couples mariés, avec une annulation partielle de la dette à l'arrivée de chaque nouvel enfant, et chaque homme marié ayant plus de six enfants est exempté d'impôts. Mussolini, qui a développé un culte de la personnalité, soutient que le peuple italien se doit à lui-même de faire le plus d'enfants possible. Contrairement aux autres grands projets de l’État fasciste (blé, autarcie...), les objectifs du plan (doubler le nombre de naissances) n'est pas atteint en dépit des nombreuses mesures d’incitation prises.
29 octobre : institution du calendrier de l'ère fasciste (circulaire du ), aux côtés du Calendrier grégorien[7]. Une sorte de culte de la personnalité du Duce se développe. Portraits, statues, peintures à son effigie le rendent omniprésent dans la vie italienne. Le changement de calendrier (qui débute désormais le ), l'organisation de rassemblements, de fêtes fascistes qui remplacent les anciennes fêtes de l'Italie unifiée, renforce ce culte du chef.
Le cadre institutionnel de l'État fasciste est en place. Il apparaît dans de nombreux pays comme un exemple de réussite[10]. Le régime est une dictature personnelle accordée à Mussolini, appuyée par un parti unique et tout-puissant. Le roi a encore un pouvoir non négligeable (il peut révoquer le Premier ministre, maintenir son autorité sur la Cour des Comptes, la Cour de Cassation et le Conseil d'État, reste le chef de l'armée et choisit les sénateurs) mais il n'a pas la volonté de s'opposer au régime. La Chambre devient une chambre d'enregistrement.
↑Gaetano Pecora, Carlo Rosselli, socialista e liberale - Bilancio critico di un grande italiano, Donzelli Editore, (ISBN9788868436995, présentation en ligne)
↑Pascal Payen, Les autorités - dynamiques et mutations d'une figure de référence à l'antiquité, Éditions Jérôme Millon, (ISBN9782841372034, présentation en ligne)