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Titre original | Novecento |
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Réalisation | Bernardo Bertolucci |
Scénario |
Bernardo Bertolucci Giuseppe Bertolucci Franco Arcalli |
Musique | Ennio Morricone |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Alberto Grimaldi Produzioni Europee Associati (PEA) Les Productions Artistes Associés Artemis Film |
Pays de production |
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Genre | Chronique historique dramatique |
Durée | 320 minutes |
Sortie | 1976 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
1900 (titre original : Novecento[a]) est un film franco-ouest-germano-italien réalisé par Bernardo Bertolucci sorti en 1976. Le scénario a été écrit en collaboration avec Franco Arcalli dont le père avait été assassiné par les fascistes alors qu'il n'avait que cinq ans. Le titre du film et le style de la photographie font référence au tableau de Giuseppe Pellizza, Le Quart État (Il Quarto Stato).
Le film de 317 minutes[1], parcourant l'histoire de l'Italie, est découpé en 4 actes, correspondant paraboliquement aux quatre saisons. L'été représente l'enfance commune d'Alfredo (Robert De Niro) et d'Olmo (Gérard Depardieu) à l'aube du XXe siècle. L'automne représente la période entre la Première Guerre mondiale et l'avènement du régime fasciste. L'hiver représente l'apogée du fascisme et le printemps la chute de la république de Salò, dernier bastion des fascistes italiens.
1900 raconte les vies parallèles de deux garçons nés le même jour dans une grande propriété terrienne de l'Émilie-Romagne, en Italie, au début du XXe siècle.
L'histoire débute fin janvier 1901, à l'annonce de la mort de Giuseppe Verdi (le 27 janvier), avec la naissance d'Alfredo, le fils du propriétaire, et d'Olmo, le fils bâtard d'une famille de métayers attachée à l'exploitation. Les deux garçons grandissent ensemble et prennent peu à peu conscience de leurs statuts sociaux opposés.
Alfredo est fils de grand propriétaire terrien, brimé par un père autoritaire proche des milieux fascistes. Il cherche à échapper à cette emprise paternelle et à mener une vie insouciante, laissant le contremaître fasciste Attila (membre des Chemises noires) prendre le contrôle de la propriété et brutaliser les paysans. Olmo, fils de paysan, est éveillé très tôt à son statut social pauvre. Face à l'injustice, il affirme, poussé par sa fiancée institutrice, ses convictions socialistes et organise la résistance contre les fascistes.
L'opposition de ces deux destins accompagne l'histoire de l'Italie, du progrès technologique à la Première Guerre mondiale, de la montée des revendications sociales au fascisme (squadristi). Le film se termine avec la fin de la Seconde Guerre mondiale et la victoire des paysans sur les fascistes.
Dans l'épilogue, Attila est tué par les paysans, Alfredo est jugé pour complicité mais épargné. Olmo s'adresse alors directement au spectateur pour énoncer, symboliquement, que le patron est mort.
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Bertolucci souhaitait créer un film épique sur l'Italie depuis plusieurs années. C'est grâce au succès du Dernier Tango à Paris qu'il réussit à trouver le budget de 6 millions de dollars (énorme pour l'époque) auprès de trois producteurs différents pour produire ce film à la distribution prestigieuse (De Niro, Depardieu, Lancaster, Hayden), avec de nombreux figurants, et qui reconstitue l'environnement de l'Italie du début du XXe siècle[7]. Ce budget fut par la suite dépassé pour atteindre 9 millions[8].
Le réalisateur, qui avait initialement prévu son projet comme un téléfilm en plusieurs épisodes, réalisa une première mouture d'un seul tenant de plus de cinq heures. Le producteur Alberto Grimaldi, qui était contractuellement obligé par la Paramount de produire un film de trois heures et demie au maximum, dut enfermer le réalisateur en salle de montage afin qu'il réduise la durée de l'œuvre[9].
Fort de l'accueil favorable reçu par Le Dernier Tango à Paris, Bertolucci approfondit la veine transgressive de son cinéma. Le film comporte des scènes de sexualité explicite où les deux jeunes garçons comparent leurs érections ou, plus tard, alors qu'ils sont de jeunes hommes, l'actrice Stefania Casini les masturbe[10]. Il met en scène crûment la perversion d'Attila, un fasciste (incarné par Donald Sutherland) qui massacre un chaton, viole un enfant et le tue sauvagement, avant d'empaler sur la grille de sa propriété une veuve qui l'avait séquestré[11]. De ce fait, le film connaît des interdictions aux mineurs.
Le journal communiste L'Humanité, en 1976, encense le film :
« L'exemple le plus grandiose, jusqu'à présent en Occident, d'un grand film politique, d'une grande fresque épique et populaire. »
Cependant, pour le critique Michel Ciment de la revue Positif, le fait « d'idéaliser le prolétariat interdit à Bertolucci de démonter le mécanisme de l'adhésion des masses au fascisme[12] ».
Le , le film sort en édition restaurée par Wild Side, et comprend 2 Blu-ray du film + un Blu-ray de bonus ainsi que 2 DVD du film + un DVD de bonus[c]. Le coffret contient aussi un livret exclusif.