Tau1 Hydrae

Dans le passé, la société a été témoin d'innombrables avancées et changements dans Tau1 Hydrae qui ont eu un impact significatif sur notre façon de vivre et de percevoir le monde qui nous entoure. Des découvertes scientifiques aux révolutions culturelles, Tau1 Hydrae a joué un rôle essentiel dans l’élaboration de notre réalité actuelle. Au fil des années, nous avons vu comment Tau1 Hydrae a évolué et s'est adapté aux besoins et aux demandes d'une société en constante évolution. Dans cet article, nous explorerons de près l'importance de Tau1 Hydrae dans différents aspects de notre vie quotidienne et son influence sur notre façon de penser et d'agir.

τ1 Hydrae A / B
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite

09h 29m 08,93137s[1]

09h 29m 09,22855s[1]
Déclinaison

−02° 46′ 08,1820″[1]

−02° 45′ 02,8544″[2]
Constellation Hydre
Magnitude apparente 4,60 / 7,15[3]

Localisation dans la constellation : Hydre

(Voir situation dans la constellation : Hydre)
Caractéristiques
Type spectral F6 V / K0[4]
Indice U-B 0,00[5]
Indice B-V +0,46[5]
Indice R-I +0,22[5]
Astrométrie
Vitesse radiale +10,85 ± 0,28 km/s[6] / +11,62 ± 0,12 km/s[2]
Mouvement propre μα = +116,374 mas/a[1] / +138,579 mas/a[2]
μδ = −31,265 mas/a[1] / −17,301 mas/a[2]
Parallaxe 54,918 7 ± 0,452 3 mas[1] / 55,267 6 ± 0,024 9 mas[2]
Distance 18,209 ± 0,150 pc (∼59,4 al)[7] / 18,094 ± 0,008 pc (∼59 al)[8]
Magnitude absolue +3,28[9]
Caractéristiques physiques
Masse 1,20 M[10] / 0,86 M[11]
Rayon 1,4 R[12] / 0,81 R[12]
Gravité de surface (log g) 4,12 ± 0,14[10]
Luminosité 3,369 L[3] / 0,435 L[13]
Température 6 473 ± 220 K[10] / 5 197 K[13]
Métallicité = −0,01[3]
Rotation 30,4 ± 1,5 km/s[9]
Âge 3,61 Ga[3]
Composants stellaires
Composants stellaires τ1 Hya Aa/Ab, τ1 Hya B
Orbite
Compagnon τ1 Hya Ab[14]
Excentricité (e) 0,33 ± 0,12
Période (P) 2 807 ± 23 j
Époque du périastre (τ) 2 445 260 ± 150 JJ
Demi-amplitude (K1) 2,98 ± 0,39 km/s

Désignations

τ1 Hya, 31 Hya, GJ 348, HD 81997, HIP 46509, HR 3759, WDS J09291 -0246[7]

τ1 Hya A : BD-02°2901, SAO 136895[7]

τ1 Hya B : BD-02°2902, SAO 136896[8]

Tau1 Hydrae (en abrégé τ1 Hya) est une étoile triple[4] de la constellation de l'Hydre. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente combinée de 4,59[3]. D'après la mesure de leurs parallaxes annuelles par le satellite Gaia, les étoiles du système sont situées à environ ∼ 59 a.l. (∼ 18,1 pc) de la Terre[2]. Elles s'éloignent du Système solaire à une vitesse radiale de +11[6] à +12 km/s[2].

La paire intérieure du système, désignée Tau1 Hydrae A, forme une binaire spectroscopique à raies simples avec une période orbitale d'environ 2 807 jours (7,7 ans) et avec une excentricité de 0,33[14]. Sa composante visible est une étoile jaune-blanc de la séquence principale de type spectral F6 V[4] et de magnitude 4,60[3]. Durant les années 1990, on pensait qu'il s'agissait d'une étoile variable de type Gamma Doradus, mais cela a été rejeté par la suite car elle ne montre pas de variabilité photométrique à court terme. L'étoile montre cependant une certaine variabilité à long terme, qui est possiblement le résultat d'un cycle d'activité magnétique similaire au cycle solaire[15].

La troisième étoile, Tau1 Hydrae B, est une naine orange de type K0[4] et de magnitude 7,15[3]. Elle est située à une séparation de 1 120 ua de l'étoile primaire[16]. En 2016, Tau1 Hydrae B était positionnée à une distance angulaire de 65,7 secondes d'arc et à un angle de position de 4° de la composante primaire[17].

Notes et références

  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d e f et g (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  3. a b c d e f et g (en) B. Montesinos et al., « Incidence of debris discs around FGK stars in the solar neighbourhood », Astronomy & Astrophysics, vol. 593,‎ , p. 31, article no A51 (DOI 10.1051/0004-6361/201628329, Bibcode 2016A&A...593A..51M, arXiv 1605.05837)
  4. a b c et d (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  5. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  6. a et b (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  7. a b et c (en) * tau01 Hya -- Spectroscopic Binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. a et b (en) * tau01 Hya B -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. a et b (en) Ansgar Reiners, « Rotation- and temperature-dependence of stellar latitudinal differential rotation », Astronomy & Astrophysics, vol. 446, no 1,‎ , p. 267–277 (DOI 10.1051/0004-6361:20053911, Bibcode 2006A&A...446..267R, arXiv astro-ph/0509399)
  10. a b et c (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154)
  11. (en) Andrei Tokovinin, « From Binaries to Multiples. II. Hierarchical Multiplicity of F and G Dwarfs », The Astronomical Journal, vol. 147, no 4,‎ , p. 14, article no 87 (DOI 10.1088/0004-6256/147/4/87, Bibcode 2014AJ....147...87T, arXiv 1401.6827)
  12. a et b (en) L. E. Pasinetti Fracassini et al., « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) - Third edition - Comments and statistics », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, no 2,‎ , p. 521–24 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
  13. a et b (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  14. a et b (en) D. Pourbaix et al., « SB9: The ninth catalogue of spectroscopic binary orbits », Astronomy & Astrophysics, vol. 424,‎ , p. 727-732 (DOI 10.1051/0004-6361:20041213, Bibcode 2004A&A...424..727P, arXiv astro-ph/0406573)
  15. (en) G. W. Henry, S. M. Henry et A. B. Kaye, « tau1 Hydrae: Not A gamma Doradus Variable », Information Bulletin on Variable Stars, no 4688,‎ , p. 1 (Bibcode 1999IBVS.4688....1H)
  16. (en) Peter R. Allen et al., « Low-mass Tertiary Companions to Spectroscopic Binaries. I. Common Proper Motion Survey for Wide Companions Using 2MASS », The Astronomical Journal, vol. 144, no 2,‎ , p. 12, article no 62 (DOI 10.1088/0004-6256/144/2/62, Bibcode 2012AJ....144...62A, arXiv 1206.4289)
  17. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )

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