Dans le monde d'aujourd'hui, Polyèdre régulier est devenu une question pertinente qui a un impact significatif sur différents domaines de la société. Avec l'augmentation de la mondialisation et l'interconnexion entre les cultures, Polyèdre régulier a acquis une pertinence croissante, générant des débats et des réflexions qui transcendent les frontières et les disciplines. Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes de Polyèdre régulier, en analysant son impact aujourd'hui et en réfléchissant à son influence dans le futur. Dans une perspective large et interdisciplinaire, nous approfondirons les aspects historiques, sociaux, politiques et culturels de Polyèdre régulier, dans le but de comprendre sa complexité et ses implications dans le monde contemporain.
Un polyèdre est dit régulier s'il est constitué de faces toutes identiques et régulières, et que tous ses sommets sont identiques (qu'il y a un même nombre d'arêtes qui convergent à chaque sommet).
Il existe cinq polyèdres réguliers convexes, connus sous le nom de solides de Platon.
Il existe quatre polyèdres réguliers non convexes, connus sous le nom de solides de Kepler-Poinsot.
Il semble que Pythagore lui-même (vers 530 av. J.-C.) ou le pythagoricien Archytas de Tarente (vers 360 av. J.-C.), ait découvert les trois premiers des cinq : le tétraèdre (la pyramide), l'hexaèdre (le cube), le dodécaèdre. Ensuite, Théétète d'Athènes (mort en 395 ou en 369 av. J.-C.) découvrit les deux autres : l'octaèdre et l'icosaèdre. Platon les utilise profondément dans le Timée (54 e - 56 c), qui date de 358 av. J.-C. Euclide les étudie dans ses Éléments (vers 300 av. J.-C.)
Le tétraèdre régulier (de tétra, quatre, et èdre, base), polyèdre à 4 faces triangulaires,
L'hexaèdre (de hexa, six, et èdre, base)
L'octaèdre (de octa, huit, et èdre, base)
Le dodécaèdre (de dodéca, douze, et èdre, base)
L'icosaèdre (de icosa, vingt, et èdre, base)
Les centres des faces d'un solide de Platon sont les sommets d'un solide de Platon. Cette correspondance est interne parmi les tétraèdres ; elle échange cubes et octaèdres d'une part, dodécaèdres et icosaèdres d'autre part.
Platon considérait ces solides comme l'image de la perfection ; pour lui, comme il l'explique dans le Timée, le tétraèdre est le symbole du feu, l'octaèdre celui de l'air, l'icosaèdre celui de l'eau, le cube celui de la terre et le dodécaèdre celui de l'univers tout entier.
Deux mémoires de Cauchy au Journal de l'École polytechnique[1] traitent des polyèdres réguliers.
Les mathématiques classiques rattachent ces cinq solides réguliers à la notion de groupe.
On va montrer qu'il ne peut exister que les cinq polyèdres réguliers convexes de Platon ; cette démonstration est équivalente à celle d'Euclide.
Soient m le nombre d'arêtes d'une face, n le nombre de faces qui se rejoignent en un sommet du polyèdre ({m,n} est le symbole de Schläfli du polyèdre). Nous savons que :
Il s'agit donc de trouver toutes les solutions du système suivant :
Si m ≥ 6, il n'y a plus de solution : s(6,3) = 360 et si m ≥ 6 alors s(m,n) = > 360 pour tout n ≥ 3.
Cette méthode permet d'identifier également les polyèdres duaux, car il suffit d'inverser m et n pour obtenir le dual d'un polyèdre :
On voit également que le tétraèdre est le seul autodual, car, une fois posé m = n, la seule solution entière de l'équation
est n = 3, puisque s(3,3) = 180 < 360 ; alors qu'avec n = 4, le résultat est trop grand : s(4,4) = 360.
Outre les cinq solides de Platon, on peut construire quatre autres solides réguliers, deux dont les faces sont des polygones réguliers étoilés (ou croisés) : les solides de Kepler, et deux ayant des faces régulières, mais qui peuvent s'interpénétrer : les solides de Poinsot.