Cube

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Cube
Image illustrative de l’article Cube
Type Solide platonicien
Faces 6 carrés
Arêtes 12
Sommets 8
Faces/sommet 3
Caractéristique 2
Symbole de Schläfli {4,3}
Symbole de Wythoff 3 | 2 4
Diagramme de Coxeter-Dynkin
Dual Octaèdre régulier
Groupe de symétrie Oh
Volume
Aire 6a²
Angle dièdre 90°
Propriétés zonoèdre convexe

En géométrie euclidienne, un cube est un prisme droit dont toutes les faces sont carrées donc égales et superposables. Le cube figure parmi les solides les plus remarquables de l'espace. C'est le seul des cinq solides de Platon ayant exactement 6 faces, 12 arêtes et 8 sommets. Son autre nom est « hexaèdre régulier ». Le cube est un zonoèdre à trois générateurs.

Comme il a quatre sommets par face et trois faces par sommet, son symbole de Schläfli est {4,3}.

L'étymologie du mot cube est grecque ; cube provient de kubos, le .

Le terme de cube, appliqué à un nombre, désigne la valeur obtenue en multipliant ce nombre par lui-même et en remultipliant le résultat par le nombre initial. Cette expression s'est imposée durant la période où l'algèbre géométrique était omniprésente, le carré d'un nombre était vu comme la surface d'un carré de côté le nombre initial et le cube d'un nombre comme le volume d'un cube de côté le nombre initial. L'expression « a3 » peut se lire « a au cube » et « a cube ».

Le 1-squelette du cube — l'ensemble de ses sommets reliés par ses arêtes — forme un graphe appelé graphe hexaédrique.

Géométrie

Le cube est un des cinq solides de Platon. Un cube appartient à la famille des prismes droits. Il possède 8 sommets et 12 arêtes. Pour sommets, on peut prendre par exemple les points de R 3 {\displaystyle \mathbb {R} ^{3}} de coordonnées ( ± 1 , ± 1 , ± 1 ) {\displaystyle (\pm 1,\pm 1,\pm 1)} . De plus :

Mais par définition ses arêtes sont toutes de longueur égale, disons a. Ses faces sont donc des carrés d'aire a2.

C'est l'expression de son volume qui a conduit à l'utilisation du mot cube en algèbre.

Autres définitions

Il existe d'autres définitions équivalentes du cube :

Groupe des isométries

Le groupe des isométries du cube, noté Oh, et le sous-groupe de ses isométries positives (ses rotations), noté O, sont aussi appelés groupes de symétrie octaédrique, parce que ce sont les mêmes que ceux de son polyèdre dual, l'octaèdre régulier.

Le cube est l'un des polyèdres offrant le plus de symétries :

Une isométrie du cube fixe son centre. Elle est donc entièrement définie par l'image d'un sommet A et de deux (B et C) de ses trois voisins (puisque ces trois points forment, avec le centre, un repère de l'espace). Le sommet A peut avoir pour image l'un quelconque, A', des 8 sommets du cube. Pour le sommet B, il y a alors 3 images possibles, parmi les trois voisins de A' puis, pour l'image de C, 2 images parmi les deux voisins restants. Ceci prouve que les isométries laissant le cube globalement invariant sont au nombre de 8 × 3 × 2 = 48, dont 24 rotations, une seule des deux images de C donnant la même orientation de A'B'C' par rapport à ABC. Les 24 rotations sont :

Le groupe O de ces 24 rotations est isomorphe au groupe symétrique S4. Une rotation quelconque permute en effet les quatre diagonales du cube, et inversement, une permutation quelconque des quatre diagonales définit une unique rotation.

Les isométries négatives du cube sont les antirotations composées de ces rotations par la symétrie centrale et commutent avec elle. Le groupe Oh est donc le produit direct interne du sous-groupe O par le sous-groupe cyclique d'ordre 2 engendré par la symétrie centrale. C'est le plus gros des 7 groupes orthogonaux de réseaux de dimension 3.

Les 24 isométries négatives sont respectivement :

Deux tétraèdres inscrits dans le cube, symétriques l'un de l'autre par la symétrie centrale

Enfin, les huit sommets du cube peuvent se répartir en deux tétraèdres réguliers, symétriques l'un de l'autre par la symétrie centrale. Il en résulte que, sur les 48 isométries du cube, 24 laissent chacun de ces tétraèdres invariant, et 24 échangent les deux tétraèdres. Les 24 isométries du cube laissant les tétraèdres invariants forment le groupe des isométries du tétraèdre : 12 sont des rotations, et 12 des isométries indirectes. Ces 24 isométries permutent les quatre sommets du tétraèdre.

Patrons

Il existe onze patrons du cube ; en voici quatre :

Sections

Un plan et un cube peuvent se rencontrer ou non. S'ils se rencontrent, leur intersection peut dessiner

Le cube n'ayant que six faces, il n'est pas possible d'obtenir de section ayant plus de 6 côtés.

L'intersection d'un plan et d'un cube peut donner trois types de polygones réguliers: