Dans le monde de Pararhabdodon, il existe une infinité d’aspects et de détails qui méritent d’être explorés. Depuis ses origines jusqu'à son impact aujourd'hui, Pararhabdodon a retenu l'attention de millions de personnes à travers le monde. Que ce soit à travers l'histoire, la science, la musique, l'art ou tout autre domaine, Pararhabdodon continue d'être un sujet d'intérêt pour les personnes de tous âges et de toutes cultures. Dans cet article, nous approfondirons les différents aspects de Pararhabdodon, explorant ses nombreuses facettes et analysant son influence sur la société actuelle. Depuis ses débuts jusqu'à aujourd'hui, Pararhabdodon a laissé une marque indélébile dans l'histoire et restera sûrement d'actualité pour les générations futures.
Pararhabdodon isonensis
Pararhabdodon est un genre éteint de dinosaures ornithopodes de la famille des hadrosauridés (« dinosaures à bec de canard »), classé dans la sous-famille des Lambeosaurinae. Il a été découvert en Espagne dans le bassin de Tremp en Catalogne, où il a vécu à la fin du Crétacé supérieur (Maastrichtien supérieur), il y a environ entre 67 et 66 Ma (millions d'années)[1],[3], juste avant l'extinction massive du Crétacé-Tertiaire.
Une seule espèce est rattachée au genre, Pararhabdodon isonensis, dont le suffixe de l'espèce était à l'origine isonense[1],[4].
Le nom de genre Pararhabdodon est composé du préfixe grec « Pará » (près de) avec le nom de genre d'un autre dinosaure ornithopode, Rhabdodon, pour indiquer la ressemblance apparente entre les deux genres. Le nom de genre Rhabdodon provient également du grec ancien et signifie « dents cannelées ».
Pararhabdodon n'est connu que dans la formation géologique de Tremp en Catalogne dans la province de Lérida où plusieurs restes fossiles ont été découverts depuis 1987[5]. Des fossiles supplémentaires ont été exhumés à partir de 1994, et le nom de l'espèce a été transformé en isonensis en 1997 par Casanovas-Cladellas et al. Laurent et al.[4],[6].
Les restes fossiles d'hadrosauridés du Maastrichtien du sud-ouest de la France (Occitanie)[6],[7] n'appartiennent pas au genre Pararhabdodon, mais pour certains au genre Canardia créé en 2013 par Prieto-Márquez et al.[8].
Le matériel fossile découvert en Espagne ne comprend qu'un maxillaire, quatre vertèbres cervicales, quatre vertèbres dorsales, une vertèbre caudale, un sacrum, l'extrémité d'un ischion et un humérus[2].
Pararhabdodon était un herbivore à la fois bipède et quadrupède. Sa longueur totale était de l'ordre 5 à 6 mètres[2],[9]. Les processus épineux des vertèbres dorsales et du sacrum étaient allongés, de sorte que l'animal avait un dos élevé, comme les autres hadrosauridés. En raison de la rareté de ses restes fossiles, il est impossible de donner une description plus précise de l'animal.
Le cladogramme suivant a été réalisé par Albert Prieto-Márquez et ses collègues en 2013, il montre la phylogénie des lambéosaurinés[8]. Pararhabdodon y apparaît comme un Lambeosaurinae assez basal, en groupe frère du genre chinois Tsintaosaurus, dans la tribu des Tsintaosaurini :
Lambeosaurinae |
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Un cladogramme plus large, plus complet et plus récent, établi par les mêmes auteurs en 2016, se trouve dans l'article Hadrosauridae[10].