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Elle est née en 1947 à Baalbek[1]. De son père, Youssef Salameh[2], poète en langue arabe et fondateur du magazine littéraire Jupiter, puis du bimensuel politique Al-Asr, elle hérite le goût des mots et l'approche vivante des symboles. Après des études à l'École Supérieure des Lettres de Beyrouth, elle est révélée toute jeune par le poète Georges Schehadé, qui voit en elle une « étoile prometteuse du surréalisme oriental ».
Elle publie son premier recueil de poèmes L'Echo des souffles en 1968[1] et se lance dans le journalisme littéraire. Ses articles figurent dans le quotidien Le Soir. En 1973, elle dirige le service culturel du journal francophone As-Safa, puis, de 1976 à 1988, celui du quotidien Le Réveil fondé par le Président Amine Gemayel.
La rencontre à Beyrouth, en 1972, du poète et écrivain français Marc Alyn (qui écrit pour elle Le Livre des amants, publié en 1988) bouleverse sa vie; elle l'épouse en pleine guerre civile et s'installe à Paris en 1989.
Elle a fait paraître plusieurs recueils de poèmes et divers essais. Le poète Jean-Claude Renard salue son « écriture à la fois lyrique et dense, qui s'inscrit dans la lignée lumineuse de Schehadé parmi les odeurs sensuelles et mystiques de l'Orient ».
Selon elle, « le poème, soustrait à la géographie, prolonge en tous sens la notion de territoire intérieur, demeurant une voix ample et multiple à l'écoute de tous les messages et de tous les silences ».
Nohad Salameh en 2008.Nohad Salameh et Marc Alyn en 2018
En 2014, un Fonds Nohad Salameh a été créé au Liban, au Centre patrimonial Phénix de l'Université Saint-Esprit de Kaslik[7]. En 2021, Nohad Salameh donne un ensemble d'archives, de manuscrits et de livres d'artistes à la bibliothèque Carnegie de Reims[8].
Officier dans l'ordre des Palmes académiques (2002), elle est membre du jury du Prix Louise Labé depuis 1990.
Ses poèmes ont été traduits en arabe, espagnol, roumain et serbe.