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Homme politique, banquier, philosophe, journaliste, écrivain, économiste |
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Michel Chiha né en 1891 et décédé le , est un homme politique et philosophe libanais, qui fut aussi banquier, écrivain et journaliste. C'est l'un des principaux rédacteurs de la Constitution du Liban, dont les idées ont profondément marqué la fondation de la ligne politique et économique du Liban moderne.
Le père de Michel Chiha avait fondé en 1891 la Banque Pharaon et Chiha. En 1915, sa famille fuit le Liban sous domination ottomane et s'installe en Égypte, où son intérêt pour la politique apparaît. Il rentre au Liban à la fin de la guerre pour diriger les affaires de la famille.
Le , le Haut Commissaire français proclame la naissance du Grand Liban. Chiha joua un rôle important pour aboutir à cette proclamation, après avoir travaillé sur le tracé des frontières et les institutions de la République.
En 1925, il est élu député de Beyrouth, un poste qu'il conservera jusqu'en 1929. Durant son mandat, il joua un rôle de premier plan pour développer les bases des systèmes financier et monétaire du pays.
En 1926, il épouse sa cousine Marguerite Pharaon, sœur de Henri Pharaon. En 1929, Chiha abandonna la vie politique au sens strict, mais continua à influencer par ses idées et ses ouvrages le développement institutionnel du Liban et les lignes directrices de son orientation économique.
En 1937, il achète le quotidien francophone libanais Le Jour, qu'il dirigera jusqu'à sa mort en 1954. En 1940, il prit part au lancement de la Bourse de Beyrouth (en) et créa un journal anglophone, The Eastern Times.
L’Académie française lui décerne le prix de la langue-française en 1950.
En 1943, son beau-frère Béchara el-Khoury devient le premier président de la République libanaise indépendante. Chiha fut son proche conseiller jusqu'à la fin de son mandat en 1952.
Chantre du libéralisme économique, il est aussi un défenseur de la diversité communautaire du Liban et un adversaire de l'expansionnisme israélien[1].