Dans le monde d'aujourd'hui, Marcolès est devenu un sujet d'intérêt et de débat récurrent. Depuis son émergence, Marcolès a attiré l'attention des experts et des fans, générant un large éventail d'opinions et de perspectives. Tout au long de l'histoire, Marcolès a joué un rôle fondamental dans différents domaines, influençant les aspects sociaux, culturels, politiques et économiques. Dans cet article, nous explorerons en détail l'impact et l'importance de Marcolès, en analysant ses différentes facettes et en dévoilant ses implications dans notre société contemporaine.
Marcolès | |||||
Porte médiévale. | |||||
![]() Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Aurillac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne | ||||
Maire Mandat |
Christian Montin 2020-2026 |
||||
Code postal | 15220 | ||||
Code commune | 15117 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Marcolésiens, Marcolésiennes | ||||
Population municipale |
593 hab. (2022 ![]() |
||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 46′ 59″ nord, 2° 21′ 13″ est | ||||
Altitude | Min. 427 m Max. 828 m |
||||
Superficie | 52,89 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Maurs | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
modifier ![]() |
Marcolès est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La commune fait partie du réseau des Petites Cités de Caractère depuis 2014 et a été classée parmi Les Plus Beaux Villages de France par la commission qualité, en [1].
Commune située dans le Massif central, dans le sud du Cantal, dans la Châtaigneraie.
![]() |
Vitrac | Saint-Mamet-la-Salvetat | Roannes-Saint-Mary | ![]() |
Boisset | N | Lacapelle-del-Fraisse | ||
O Marcolès E | ||||
S | ||||
Leynhac | Saint-Antoine Calvinet |
Sansac-Veinazès Sénezergues |
Les villages, hameaux et écarts sont divisés, ci-dessous, en zones reflétant la géographie locale :
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montagnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 274 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Sénezergues à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 137,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Marcolès est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,1 %), forêts (37,5 %), prairies (16,9 %), terres arables (2 %), zones urbanisées (0,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 427, alors qu'il était de 399 en 2013 et de 384 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 64,6 % étaient des résidences principales, 22,5 % des résidences secondaires et 12,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,5 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Marcolès en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (22,5 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,8 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Marcolès[I 2] | Cantal[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 64,6 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 22,5 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 12,9 | 11,9 | 8,2 |
Les différentes façons d'écrire Marcolès au cours des âges[13]:
Villa de Marcoles (1203), castrum de Marcolles (1277), parrochii... de Marcoules (1284), Marcoles (1289), priorem de Marcolesio (1301), parochia de Marcoles (1329), prior de Marcholezio, Marcholezium, Marcolohum (1339), castro Marcolesii (1356 : Liber ostenso de Jean de Roquetaillade), Mercolium (1382), loco Marcolesii (1398), Marcolesium (1403), loci Marcolesi (1444), Marcoleiz (1469), Marcholes (1490), Marcholezio, Marecolesium (1529), Marcollays, Marcollez (1549), Marcolles (1552), prieuré de Marcollèz (1553), de Marcolesi, Marcoulès (1618), Marcoulez (1627), Marcouliès (1630), églize de Marcollèz (1639), Marcolez (1668), Marcolès (1694), pagus Marcusinus (1786)...
Signification du nom
Une hypothèse : la racine d'un nom de personne gallo-romain Marculus, diminutif de Marcus ou d'un nom d'origine germanique Marculenus complété d'un suffixe latin -esis, signifiant la contrée, le pays de[13]...
Lieu d'un vicus où Géraud d'Aurillac venait rendre la justice, "die Mercoris", près d'un ancien lieu de culte païen, sans doute un temple à Mercure[14].
Pagus non longe ab Aureliaco Marculiscus vocatur : Pas très loin d'Aurillac se trouve un village nommé Marcolès, telle est la domination faite par saint Odon de Cluny de 926 à 942, rédacteur de la Vie de saint Géraud d'Aurillac : vita Geraldi Aurillacencis [15],[16].
Le rocher de Saint-Géraud : Une pierre levée de granit de forme arrondie à proximié immédiate de l'ancien chemin d'Aurillac à Saint-Antoine-les-Marcoles appelé la Peyrade au lieu-dit Le Sabatier ou "le sorcier" Andral sauta d'un saut sur ce rocher. Géraud d'Aurillac lève la main et fait un signe de croix et il fut impossible à Andral de sauter de nouveau sur le fameux rocher[16],[15].
Le nom du fondateur de l'abbaye d'Aurillac revient souvent dans la toponymie : la fon de Saint-Guiral près de Puniéjoul, les bois de Saint-Géraud ou de Cugnasses, le pont Saint-Géraud près de Canet et enfin le lieu-dit Saint-Géraud appelé aujourd'hui L'Enseigne[15].
Vers 980, au retour du concile de Coler (la Paix de Dieu) aux environs d'Aurillac, la procession des moines de Figeac s'arrêta à la Pierre Levée qui pourrait être la fameuse roche où Géraud d'Aurillac se trouva confronté aux pratiques maléfiques d'un de ses hommes d'armes, le "sorcier" Andral (cf. le rocher de Saint-Géraud ci-dessus)[17].
En 1203, il est fait mention, dans une transaction survenue à la suite du meurtre de Ramnulfe (Arnulphe, coadjuteur de l'abbé d'Aurillac Odon de Cluny puis abbé ?) du monastère de Saint-Géraud par Astorg de Conros, de l'église de Marcolès et de la tour[18].
En 1262, Marine de Vigouroux, veuve et héritière de Pons de Villa, puis épouse d'Eustache de Beaumarchais, aurait eu des terres à Marcolès qui lui viendraient de son premier mari[19].
Le premier prieur connu est Hugues de Villa (Hugomem de Villa priorem de Marcolésio). En 1309, il fut témoin de la sentense arbitrale rendue par le bailli des Montagnes d'Auvergne entre l'abbé d'Aurillac, dont il fut un des vicaires (fratis Hugonis de Villa[20]), et les consuls.
En 1569, le bourg fut représenté comme "bonne ville" de la Haute-Auvergne à l'assemblée générale des Etats provinciaux du Haut-Pays à St-Flour. Le titre de "bonne ville" fut attribué à Marcolès pour son agglomération fortifiée au centre de la Châtaigneraie[15].
En 1693-1694, la grande famine de ces années là est due à un hiver très rigoureux, suivi d'une récolte très médiocre. Au temps du "grand règne" de Louis XIV, il mourut, à Marcolès, 150 personnes (17% de la population). Il en fut partout de même[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2022, la commune comptait 593 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2016 (Cantal : −1,08 %, France hors Mayotte : +2,11 %).