Langrolay-sur-Rance | |||||
![]() L'église Saint-Laurent. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Dinan | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Dinan Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Jean-Paul Gainche 2020-2026 |
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Code postal | 22490 | ||||
Code commune | 22103 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Langrolaisien, Langrolaisienne | ||||
Population municipale |
974 hab. (2021 ![]() |
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Densité | 184 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 33′ 17″ nord, 2° 00′ 05″ ouest | ||||
Altitude | Min. 4 m Max. 87 m |
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Superficie | 5,28 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Malo (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Pleslin-Trigavou | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.langrolay-sur-rance.com | ||||
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Langrolay-sur-Rance est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Parrochia de Langorlai à la fin du XIe siècle, Langorla en 1165, Langorlay en 1227, Langrollay au XVe siècle et en 1513.
Langrolay vient du breton lann (ermitage) et de saint Gourlae (ou saint Gourlais).
Le nom de la commune devient Langrolay-sur-Rance par le décret du 25 novembre 1970.
Pleurtuit Ille-et-Vilaine |
Le Minihic-sur-Rance Ille-et-Vilaine |
La Rance |
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Saint-Suliac Ille-et-Vilaine La Rance | |
Pleslin-Trigavou | Plouër-sur-Rance |
Langrolay est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagne successives. Le site géologique de Langrolay se situe plus précisément dans un bassin sédimentaire essentiellement briovérien limité au sud par un important massif granitique cadomien, le pluton de Lanhélin qui fait partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien,.
L'histoire géologique de la région est marquée par le cycle cadomien (entre 750 et 540 Ma) qui se traduit par la surrection de la chaîne cadomienne qui devait culminer à environ 4 000 m. À la fin du Précambrien supérieur, les sédiments briovériens environnants sont fortement déformés, plissés et métamorphisés par l'orogenèse cadomienne qui implique un fort épaississement crustal, formant essentiellement des schistes et des gneiss matérialisés dans la région par la bande de « schistes et gneiss de Langrolay ». L'épaississement, consécutif à l'écaillage tectonique du domaine orogénique, provoque la fusion crustale à l'origine de la mise en place des dômes anatectiques (migmatites de Guingamp et Saint-Malo, développées aux dépens des sédiments briovériens) qui est datée entre 560 et 540 Ma. Les massifs granitiques du Mancellien scellent la fin de la déformation ductile de l'orogenèse cadomienne.
Les micaschistes et paragneiss à grain fin, en bancs décimétriques et finement foliés, affleurent dans la région. Les formations micaschisteuses, masquées par les heads périglaciaires dans la partie médiane de la grève des Morlets de Langrolay, sont bien visibles dans sa partie Nord. Recoupées par des filons de granite, ces micaschistes sont déformés par des plis droits ou légèrement déversés vers le Sud, d'orientation axiale N. 60.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 719 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pleurtuit à 5 km à vol d'oiseau, est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,0 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Langrolay-sur-Rance est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,.
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du 3 janvier 1986, dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit,.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,8 %), zones agricoles hétérogènes (29,7 %), forêts (17,8 %), zones urbanisées (8 %), zones humides côtières (0,6 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Dans les années 1970, des prospections de surface mettent au jour de nombreux tessons de céramique et morceaux de tuiles. Un projet de lotissement déclenche en 2014 un diagnostic archéologique. En juillet 2016, l'INRAP fouille le site sur 2,3 hectares. L'INRAP y met au jour la partie résidentielle (pars urbana) d'un vaste domaine gallo-romain de type villa de 1 500 m2 de surface, centre d'un pôle économique agraire, villa ayant connu des évolutions successives du Ier siècle au IVe siècle. Ses thermes de 400 m2 de surface sont également retrouvés dans un état de conservation exceptionnel. Les murs de ces bains privés sont recouverts d'enduits peints à incrustations de coquillages typiques d'Armorique, ce qui suggère un style régional. À l'issue des fouilles, le site des thermes est recouvert de sable afin de le protéger dans la perspective d'une future mise en valeur.
Le monument aux Morts porte les noms de 33 soldats morts pour la Patrie :
Le 7 août 1944, alors que les troupes de libération progressent vers la ville, les Allemands déclenchent un tir d'artillerie qui vient frapper la colonne et les civils venus accueillir leurs libérateurs, faisant sept victimes civiles et deux victimes militaires.
L'administration communaleEn 1973, la commune est fusionnée avec Plouër-sur-Rance pour former Plouër-Langrolay-sur-Rance ; les deux communes se séparent en 1984.
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Blasonnement : D'argent aux dix billettes d'azur ordonnées 4, 3, 2 et 1. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||||||
ca. 1904 | M. Houzé | Menuisier | ||||||
? | mai 1925 (décès) |
M. Maury | ||||||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||||||
? | ? | M. Lebret | ||||||
1959 | février 1960 (décès) |
François Barbu | Capitaine de la marine marchande | |||||
1960 | avril 1973 | André Ogier | ||||||
De 1973 à 1984, Langrolay est une commune associée de Plouër-Langrolay-sur-Rance. | ||||||||
février 1984 | juin 1995 | Claude Cotrel | Retraité de la Gendarmerie | |||||
juin 1995 | mars 2001 | Marcel Bertault | Professeur d'université Premier adjoint au maire (1989 → 1995) | |||||
mars 2001 | En cours | Jean-Paul Gainche | DVG | Éducateur spécialisé |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avril 1973 | mars 1977 | André Ogier | ||
mars 1977 | mai 1979 (démission) |
Auguste Orial | ||
juin 1979 | mars 1983 | André Penhouët | ||
mars 1983 | février 1984 | Claude Cotrel | Retraité de la Gendarmerie |
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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544 | 454 | 605 | 622 | 760 | 805 | 864 | 794 | 824 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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800 | 817 | 829 | 849 | 800 | 757 | 760 | 662 | 646 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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650 | 656 | 671 | 610 | 553 | 569 | 504 | 486 | 462 |
1962 | 1968 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 | 2020 |
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484 | 464 | 584 | 679 | 816 | 831 | 832 | 909 | 974 |
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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974 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune compte un monument historique :
Au XIe siècle, l'étang du château de Beauchêne abritait une sorte de loup-garou, nommé Mourioche, qui se nourrissait des enfants qui avaient le malheur de se trouver dehors après la tombée de la nuit. Il fut tué au cours d'un combat épique par Jehan, le jeune seigneur de Beauchêne, qui, tandis que tous les seigneurs de la région étaient partis en croisade pour reconquérir le tombeau du Christ, était resté auprès de sa jeune épouse Hermangarde. Jehan périt au cours du combat et retrouva ainsi son honneur. Sa femme put alors écrire sur le livre de famille : "Jehan, seigneur de Beauchêne, Langrolay et autres lieux, mort en combattant".