Cet article est une ébauche concernant un réalisateur québécois.
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Jean-Claude LabrecqueNaissance |
19 juin 1938 Québec (Canada) |
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Décès |
31 mai 2019 Montréal (Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Activité | Directeur de la photographie, réalisateur et monteur |
A travaillé pour | Office national du film du Canada |
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Membre de |
Conseil d'administration de la Cinémathèque québécoise (d) (1969-1972) Conseil d'administration de la Cinémathèque québécoise (d) (1973-1978) Conseil d'administration de la Cinémathèque québécoise (d) (1979-1982) |
Distinctions |
Prix Albert-Tessier (1992) Chevalier de l'Ordre national du Québec (2009) Membre de l'Ordre du Canada |
Jean-Claude Labrecque est un directeur de la photographie, réalisateur, monteur, scénariste, producteur et acteur québécois né le 19 juin 1938 à Québec et mort le 31 mai 2019 à Montréal.
Jean-Claude Labrecque est né à Québec et a suivi une formation d'assistant en photographie à l'ONF. En tant que directeur de la photographie, il a tourné plusieurs premiers films clés de Claude Jutra (À tout prendre), Michel Brault (Entre la mer et l'eau douce), Gilles Carle (La vie heureuse de Léopold Z), Gilles Groulx (Le Chat dans le sac) et Don Owen (The Ernie Game). En 1965, avec 60 Cycles, il réalise une course de vélo de fond sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, décrit comme une encyclopédie virtuelle des techniques de caméra. Il a remporté 22 prix internationaux et a été nommé pour un BAFTA. Il a quitté l'ONF en 1967 pour créer sa propre société de production, bien qu'il ait continué à travailler à son compte au conseil d'administration.
Au cours de sa longue carrière, les intérêts de Jean-Claude Labrecque se sont concentrés sur des sujets de préoccupation pour le peuple québécois, qu'ils soient sportifs, culturels ou politiques. Parmi ses films les plus connus, citons La visite du général de Gaulle au Québec (où il a filmé le fameux « Vive le Québec libre ! » du président français Charles de Gaulle), les Jeux de la XXIe Olympiade et son second long métrage, Les Vautours, une méditation personnelle sur la naissance d’une génération considérée par la critique comme son meilleur film. Plus récemment, il a été caméraman de Bernard Émond dans des films acclamés par la critique comme La femme qui boit, La neuvaine et Contre toute espérance. Parmi ses nombreuses récompenses et citations, il a remporté deux prix du film canadien, en 1964 et 1970, et le prix Jutra du meilleur documentaire en 2003. Il a donné des conférences sur la réalisation de films à l'Université du Québec à Montréal.