Dans cet article, nous allons plonger dans le monde fascinant de Izon (Gironde). Depuis ses origines jusqu'à sa pertinence aujourd'hui, Izon (Gironde) a attiré l'attention de millions de personnes à travers le monde. Nous explorerons ses points forts, ses répercussions controversées et son évolution au fil du temps. Izon (Gironde) est un sujet vaste et diversifié, nous examinerons donc différentes perspectives et aspects clés pour offrir une vision complète et enrichissante. De son impact sur la société à son influence dans différents domaines, Izon (Gironde) a sans aucun doute laissé une marque indélébile dans l’histoire, et cet article cherche à percer tous ses mystères et à nous permettre de mieux comprendre son importance.
Son altitude varie de 1 à 21 mètres, et s'étend sur près de 16 km2 (1 559 hectares)[5]. Izon se trouve sur l'unité paysagère de la vallée de Libourne à Saint-André-de-Cubzac. Des paysages variés s'y inscrivent entre les coteaux, de la ville de Libourne au Bec d'Ambès[6].
Izon a été un terrain de gravières, ce qui a gêné la formation de lacs[7].
Hydrographie
La Dordogne vue vers Vayres.
Le territoire d'Izon est bordé à l'Est et au Nord par la rivière de la Dordogne[8],[9]. Bien que situé à une centaine de kilomètres de l'océan, le port d'Izon est considéré comme un port maritime[10].
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[11].
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 815 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Gervais à 13 km à vol d'oiseau[14], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,9 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].
Milieux naturels et biodiversité
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Izon[18],[19]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[20].
ZNIEFF
Izon fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[21],[22], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[23].
Urbanisme
Typologie
Au , Izon est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[25],[26]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[26]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[27],[28].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (33,2 %), zones urbanisées (22,2 %), prairies (16,8 %), eaux continentales[Note 4] (15,5 %), forêts (5,5 %), cultures permanentes (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %)[29]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Libourne, regroupant les 20 communes concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Dordogne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[34]. Les événements significatifs aux XIXe et XXe siècles sont les crues de 1843 (6,80 m l'échelle de Libourne), de 1866 (6,40 m) et du (6,38 m) et du (6,36 m). Au XXIe siècle, les événements les plus marquants sont les crues de mars 2010 (5,55 m) et du (5,97 m). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[35]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999, 2009, 2013, 2020 et 2021[36],[32].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Izon.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 93,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 214 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 214 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[38].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[32].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 5] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[40]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[41].
Toponymie
Carte de Cassini, 1756.
Formes anciennes du nom : Le village apparaît dans des documents du XIIIe siècle sous le nom d' Hison, puis Yson au XIVe siècle[42]. Il est ensuite identifié sous le nom d' Ison sur la carte de Cassini, représentant la France entre 1756 et 1789[8], puis mentionné sous le nom d'Izon en 1793 et 1801[43],[Note 6].
On trouve sur le territoire d'Izon plusieurs traces du premier âge de Fer et de l’époque gallo-romaine[45] :
au lieu-dit Pont-du-Bois en bordure du ruisseau des Prades, céramique du premier âge du fer ainsi que des vestiges d'activité métallurgique ;
au même endroit, dans une gravière, une tombe à incinération gallo-romaine avec mobilier funéraire ;
au lieu-dit La Moulinasse, des pesons de tisserand, des fragments de tegulae et de mortier ;
près de l'église, un petit chapiteau en marbre blanc (collection Delpit) et quelques tessons gallo-romains et mérovingiens dans le cimetière[46].
Au Moyen Âge, la paroisse est sous l'emprise de la commanderie d'Arveyres[47]. Le territoire d'Izon est divisé entre une partie relevant des seigneurs de Vayres et une autre relevant de la prévôté royale de l'Entre-Deux-Mers[45].
Village agricole, le phylloxéra touche le territoire de la commune à la fin du XIXe siècle[45].
Durant la Première Guerre mondiale, les troupes américaines établissent une zone de stockage à Izon.
Il n'y a pas d'administration judiciaire sur la commune. Le tribunal d'instance, le tribunal de grande instance, le tribunal pour enfants, le tribunal de commerce, le conseil de prud'hommes et le tribunal paritaire des baux ruraux se trouvent à Libourne, tandis que la Cour d'appel, la Cour d'assises, le Tribunal administratif et la Cour administrative d'appel se trouvent à Bordeaux[52].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[63].
En 2022, la commune comptait 6 347 habitants[Note 7], en évolution de +11,51 % par rapport à 2016 (Gironde : +6,91 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Située dans l'académie de Bordeaux, on trouve à Izon deux écoles primaires : l'école maternelle publique Alban-Bouché et l'école élémentaire publique Claris-de-Florian[65]. Un service de restauration scolaire est organisé par la mairie[66].
Autres services
On trouve aussi sur la commune une crèche halte-garderie[67] gérée par l'intercommunalité, qui est dotée depuis 2012 d'une seconde crèche située sur la commune d'Arveyre[68]. Des garderies scolaires et un centre de loisirs (ALSH) accueillent les enfants de 3 à 12 ans, ainsi qu'une école multi-sports[69].
On trouve par ailleurs plus d'une trentaine d'associations sur la commune[7].
Santé
Quatre médecins généralistes exercent sur la commune, ainsi que deux chirurgiens-dentistes[70]. Les centres hospitaliers les plus proches se situent à Libourne (centre hospitalier public de Libourne), qui possède aussi un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), et à Bordeaux (centre hospitalier universitaire de Bordeaux )[71].
Sports
Plusieurs sports sont pratiqués sur la commune, notamment le rugby, club USI rugby[72], la pétanque[73], ainsi que l'aïkido, le basket, le handball, le karaté, la gymnastique, le football et le tennis[74]. On y pratique aussi le modélisme[75] Ainsi que la course à pied[76]
Manifestations culturelles et festivités
En juin, à la période de la fête de la musique, un marché gourmand est organisé.
En juillet a lieu une fête locale traditionnelle : fête foraine, course cycliste remplacée depuis 2011 par une course pédestre, feu d’artifice, taureau de feu et bandas[77].
Le revenu fiscal médian par ménage était en 2010 de 20 055 €, pour une moyenne sur le département de 19 452 €[78]. En 2009, 59 % des foyers fiscaux étaient imposables, pour 55 % sur le département[78].
Tissu économique
En 2010, sur 318 établissements présents sur la commune, 9 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 12 % sur l'ensemble du département), 7 % du secteur de l'industrie, 21 % du secteur de la construction, 50 % de celui du commerce et des services (pour 59 % sur le département) et 13 % du secteur de l'administration et de la santé[78]. Deux ans plus tard, en 2012, sur 397 établissements présents, 9 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 11 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 20 % du secteur de la construction, 53 % de celui du commerce et des services et 12 % du secteur de l'administration et de la santé[79].
On y trouve par exemple une usine de recyclage du verre, installée depuis 1991 dans la commune[80]. Un groupement des entreprises est présent sur la commune, le club des entreprises izonnaises (CEI), formé sous la forme d'une association, et qui comprend 64 membres en 2014[81].
Agriculture
Liste des appellations présentes sur le territoire[82] :
AOC AOP bordeaux blanc, bordeaux blanc avec sucres, bordeaux clairet, bordeaux claret, bordeaux rosé, bordeaux rouge ou claret, bordeaux supérieur blanc, bordeaux supérieur rouge, crémant de Bordeaux blanc, crémant de Bordeaux rosé, entre-deux-mers ;
IGP agneau de Pauillac, bœuf de Bazas, canard à foie gras du Sud-Ouest, jambon de Bayonne.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin.Vue d'ensemble du château du Grand Pré.
René Crayssac (1883-1940), né à Izon, un journaliste, écrivain et poète français. À partir de 1900, il écrit dans les journaux La Vie joyeuse, le Théâtre-Bordeaux et l'Union républicaine de Libourne, puis dans la Tribune indochinoise et dans la Revue indochinoise[86].
Écartelé en sautoir : au 1) de gueules au cep de vigne feuillé, vrillé et fruité de trois grappes d’argent, tortillé sur son échalas du même, au 2) d’azur au portail de chapelle d’argent portillée et maçonnée de sable, à l’oculus du même, au 3) d’azur à la tour d’argent ouverte et maçonnée de sable, au 4) de gueules au voilier d’argent, équipé de sable, habillé et flammé aussi d’argent, sur des ondes isolées du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
Léo Drouyn, Izon, essai historique et archéologique, dans Actes de l'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, 1875, 33e année, p. 117-253(lire en ligne)
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Bordeaux, il y a une ville-centre et 72 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[39].
↑Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Entre-deux-Mers, portion de la Gironde comprise entre les rivières de la Garonne et de la Dordogne (cf. Actes de l’académie nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux, Volumes 32 à 34, 1870, p. 325).
↑Jean Rieucau et Gérard Cholvy, Le Languedoc, le Roussillon et la mer: des origines à la fin du XXe siècle - Actes du colloque, Sète, 8, 9, 10 juin 1990, Volume 2, Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon, L'Harmattan, 1992, p. 110.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
↑Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
↑Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Gironde, Éditions Jean-Marie Bordessoules, 2001, p. 141 (ISBN2-913471-40-4).
↑Jean-Claude Huguet, Templiers et Hospitaliers dans l'Entre-deux-Mers, leur rôle dans l'occupation du sol (XII˚ - XVI˚), Université de Bordeaux III, 1980, p. 69.
↑ abcd et eChristophe-Luc Robin, Les hommes politiques du Libournais de Decazes à Luquot - Parlementaires, conseillers généraux et d'arrondissement, maires de l'arrondissement de Libourne de 1800 à 1940, Éditions L'Harmattan, 2007, p. 466.
↑INAO, Fiche de Izon (33), consultée le 20 juin 2014 - L'appellation d'origine contrôlée (AOC) est un label officiel français qui garantit l'origine de produits alimentaires traditionnels français. Il est reconnu comme faisant partie des Appellations d'origine protégée européennes (AOP). L'indication géographique protégée (IGP) est un label européen de qualité.
↑Véronique Larcad, Un gentilhomme-campagnard entre l'histoire et le crépuscule - Journal de Philippe Tamizey de Larroque (1889-1898), Presses universitaires de Bordeaux, 2008, p. 333 et 334.