Aujourd'hui, Henri Parisot (éditeur) est un sujet qui suscite un grand intérêt et un grand débat dans la société. Depuis ses origines, Henri Parisot (éditeur) a capté l'attention de personnes de tous âges, cultures et contextes, devenant un sujet de conversation fréquent tant sur le plan professionnel que personnel. Au fil du temps, Henri Parisot (éditeur) a évolué de diverses manières et a acquis un rôle important dans différents aspects de la vie quotidienne. Il est donc essentiel d’analyser et de comprendre Henri Parisot (éditeur) en profondeur, ses implications et son impact sur la société actuelle. Dans cet article, nous allons plonger dans le monde de Henri Parisot (éditeur) pour aborder ses multiples facettes et proposer une vision large et enrichissante de ce sujet si d’actualité aujourd’hui.
Henri Parisot est connu pour sa traduction des œuvres de Lewis Carroll, qui s'attache à trouver des équivalences en français pour les nombreux jeux de mots. Son effort sera repris avec d'autres solutions par Jacques Papy.
Avant guerre, il côtoie les surréalistes auxquels il est présenté par René Char, rencontré à la librairie de José Corti. Traducteur de l'anglais et de l'allemand, il dirigea plusieurs collections : « Biens nouveaux » chez Guy Lévis Mano, « Romantiques allemands » au Mercure de France.
En 1945, il collabore à la revue Fontaine de Max-Pol Fouchet, au sein d'une structure éditoriale, créant et dirigeant une collection appelée « L'Âge d'or » (1945-1947), pour publier les textes, entre autres, de ses amis surréalistes dont la couverture est illustrée par Mario Prassinos. Par l'entremise de ce dernier, il découvre le talent de Gisèle Prassinos, âgée de 14 ans, qu'il présente à André Breton, René Char et Robert J. Godet. Une photographie de Man Ray les représente en train d'écouter Gisèle lisant l'un de ses textes. Il réédite aussi quelques œuvres d'Alfred Jarry.
Cette collection s'interrompt en et reprend en 1948, cette fois aux éditions Robert Marin, avec, entre autres, La Lampe dans l'horloge d'André Breton[1]. En 1950, la collection part aux éditions Premières, avec une couverture de Max Ernst ; la librairie Les Pas perdus poursuit ensuite cette collection jusqu'en 1951.
Il est également connu comme destinataire des Lettres de Rodez que lui envoie Antonin Artaud en 1945, et dont il publie une partie chez Guy Lévis Mano l'année suivante. Auparavant, il avait publié D'un voyage au pays des Tarahumaras, et Artaud lui préfaça ses traductions de Coleridge.
Collection « L'Âge d'or »
Fontaine (1945-1947)
Éditée sous la forme de petits cahiers in-16 numérotés avec toujours le même dessin de couverture signé Mario Prassinos suivant une palette de couleurs étendue, cette collection rassemble cinquante textes courts d'auteurs internationaux, publiés entre et . Les tirages indiqués variaient entre 250 et 1 500 exemplaires[2]. Dix hors-série furent également publiés.
↑« Un homme, une collection : Henri Parisot, L'Âge d'or », in La Porte ouverte, repris d'un entretien publié dans Bibliographie de la France, journal officiel de la librairie, « Chronique, » cent soixante-cinquième année, sixième série, no 10, 10 mars 1976.