Dans cet article, nous explorerons en profondeur le sujet de Paul Colinet, un sujet qui a retenu l'attention de personnes de tous âges et de tous horizons. De son importance historique à sa pertinence aujourd'hui, Paul Colinet a fait l'objet d'études et d'intérêt de la part des chercheurs, des universitaires et des passionnés. À travers une analyse complète, nous examinerons les différents aspects liés à Paul Colinet, de ses origines à son impact sur la société moderne. Dans le but de fournir un aperçu complet et détaillé de Paul Colinet, cet article se penchera sur ses nombreuses facettes, offrant une perspective large et enrichissante pour comprendre sa véritable signification et sa portée.
Paul Colinet est né le à Arquennes. Entre 1910 et 1912, il séjourne à Lierre, en Flandre, ce qui lui permet de maîtriser parfaitement le néerlandais. Il rencontre en 1934 les surréalistes Magritte[2], Scutenaire et Mesens. En 1935, il participe à « L'exposition surréaliste » de La Louvière. Il publie à Bruxelles en 1936 plusieurs poèmes mis en musique. En 1940, Paul Colinet et Georgette Magritte mettent fin à la liaison qu'ils entretenaient depuis que Magritte s'était épris en 1936 de l'artiste britannique Sheila Legge (créatrice d'une performance à Trafalgar Square lors de l'exposition internationale du surréalisme de Londres)[3].
En 1945, Paul Colinet dirige l'hebdomadaire Le Ciel Bleu et collabore à La terre n'est pas une vallée de larmes puis, en 1946 et 1947, à la revue Les deux sœurs de Christian Dotremont, ainsi qu'à la revue Les Quatre Vents.
Amédée Providentiel Lerebond, peintre, poète et penseur, Bruxelles, Phantomas, 1968.
Les Tziganes du paillasson, avec deux dessins de Marcel Mariën, Bruxelles, Les Lèvres nues, 1970.
Les Écritures d'Octavon de Pleineboule, avec quatre dessins de l'auteur, Bruxelles, Phantomas, 1971.
Dictionnaire de médecine amusante, en collaboration avec Edmond Kinds, publié sous les pseudonymes des Docteurs Montagnet et Desgosses, Bruxelles, André de Rache, 1971.
Pour illustrer Magritte, Bruxelles, Les Lèvres nues, 1971.
À partir de 1973, de nombreux textes de Paul Colinet ont été publiés par Tom Gutt dans Le Vocatif
Une carrière idéale, avec huit dessins de René Magritte, Bruxelles, Les Lèvres nues, 1975.
La Cantate, en collaboration avec Gabriel et Marcel Piqueray, illustration de Robert Willems, La Louvière, Daily-Bul, 1976.
Œuvres, textes réunis et publiés par R. Willems, préface de Louis Scutenaire, Bruxelles, Lebeer-Hossmann, 1980-1989, 4 volumes.
Autre
Silhouettes 1937, deux poèmes autographes et un collage signés de Jean Scutenaire, deux poèmes autographes et un collage signés d'Irène Hamoir, deux poèmes autographes signés de Paul Colinet, un texte autographe signé de Marcel Lecomte, une partition autographe signée de Paul Magritte, un collage signé de Georgette Magritte, Laaken-lez-Bruxelles, « sur l'échiquier de Betty P. Magritte », 3 avril 1937, exemplaire unique offert à René Char[4].
Sur Paul Colinet
: Source utilisée pour la rédaction de l’article
André Souris, Paul Nougé et ses complices dans "Entretiens sur le surréalisme", sous la direction de Ferdinand Alquié, Mouton, Paris-La Haye, 1968.
Christian Bussy, Anthologie du surréalisme en Belgique, Paris, Gallimard,1972.
Xavier Canonne, Le surréalisme en Belgique, 1924-2000, Fonds Mercator, Bruxelles, 2006 (ISBN90-6153-659-6); Actes Sud, Paris, 2007, 352 p (ISBN9782742772094)
Citation
« Le Homard » (dans L'Humour vert)
Le homard est un oiseau à échasses, de la classe des engoulevents. Le homard est le seul oiseau carnivore dont le vol s'opère à reculons.
Jugement
« Né de lui-même, tributaire de rien ni d'aucuns, ni de ce dont il parle tout en s'y adaptant mieux que cholestérol à l'artère, que chevron à la manche, que l'échantignole à la panne, que joug à l'épaule, badaud sans curiosité, savant pétri d'ignorance, indifférent passionné, voilà bien, il me semble, des titres à l'intérêt profond sinon à la gloire. Ce fut le Paul Féval du texte court, le Mallarmé de l'intelligible, le Germain Nouveau de l'impiété, le Louis Veuillot de l'érotisme, le Flaubert de la carabine des foires interdites, le carbonaro du confessionnal, le forgeron de la dentelle, le puceau des nuits chaudes. »
— Louis Scutenaire, Monsieur Paul, préface à Paul Colinet, « Œuvres », Bruxelles, Éditions Lebeer Hossmann, 1980 (p. 7)
↑« Avant de quitter Bruxelles, Magritte, qui n’est pas lui-même un modèle de fidélité, a appris que son épouse, Georgette, avait une liaison avec le poète Paul Colinet et demande le divorce. Magritte en est à tel point obsédé que, peu après son arrivée à Carcassonne, il conçoit le projet de revenir à Bruxelles la reconquérir. Les trains ne circulant plus, il loue un vélo et, en dépit des avertissements de ses amis, prétend atteindre Bruxelles par ce moyen. Quatre heures après son départ, il est de retour, épuisé. L’amour a été vaincu par la raideur des côtes audoises. Début août, il obtient enfin un laissez-passer et retourne en Belgique. Et là, miracle de la passion, Georgette lui revient. » (Philippe Dagen, « Exposition : à l’Orangerie, Magritte au soleil de Georgette », Le Monde, 14 juin 2021)
↑Christie's, Paul Destribats : une bibliothèque des Avant-gardes, partie V, Paris, 3 novembre 2022.