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Le futur élargissement de l'Union européenne est ouvert à tout pays « européen » ayant un gouvernement et des valeurs démocratiques, pratiquant un libre marché et ayant la volonté et la capacité d'intégration en appliquant les lois de l'Union européenne,.
Depuis 1958, le nombre d'États membres est passé de six à vingt-huit lors des élargissements successifs et est actuellement de 27 depuis la sortie du Royaume-Uni le 1er février 2020. Dans le même temps, l'approfondissement des institutions et l'intégration économique croissante ont modifié le fonctionnement et le rôle de l'UE : la Communauté européenne du charbon et de l'acier créée en 1952 a évolué en une communauté économique puis en une union à divers degrés.
Les règles d'adhésion sont définies dans les critères de Copenhague, établis en 1993, et dans l'article 49 du traité de Maastricht. Pour déclarer un pays « européen », il faut un consensus au sein des institutions de l'UE. En 2023, neuf candidats officiels à l'élargissement sont reconnus : la Turquie, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Serbie, l'Albanie, la Moldavie, l'Ukraine, la Bosnie-Herzégovine et la Géorgie. L'Islande a retiré en mars 2015 sa candidature déposée en 2009. Le Kosovo a par ailleurs déposé sa candidature, mais elle n'est pas encore reconnue.
La demande d'adhésion du Maroc aux Communautés européennes, faite en 1984, a été rejetée en 1987 pour raisons géographiques.
Plus généralement, l'ensemble des Balkans occidentaux doivent à terme rejoindre l'Union européenne. En ce qui concerne l'Europe orientale, l'Union européenne ne donne pas de perspective d'adhésion à court terme mais ne ferme pas la porte à ces pays ; le rapprochement se fait au travers du partenariat oriental. Les futurs élargissements de l'Union européenne concernent également des élargissements internes à savoir l'adhésion à l'euro et à l'espace Schengen.
Depuis le 15 décembre 2023 et la reconnaissance de la Bosnie-Herzégovine comme candidat, neuf candidats officiels à l'élargissement sont reconnus : la Turquie, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Serbie, l'Albanie, l'Ukraine, la Moldavie, la Bosnie-Herzégovine et la Géorgie.
Afin de soutenir et de redynamiser les efforts des pays candidats à répondre aux critères de Copenhague, l'Union européenne adopte fin 2017 une stratégie intitulée « Une perspective d'élargissement crédible ainsi qu'un engagement de l'Union européenne renforcé pour les Balkans occidentaux », mettant l'accent sur les priorités et les domaines de coopération commune renforcée. La stratégie comprend un plan d'action axé sur six initiatives relatives à la stratégie de l'UE dans les Balkans : renforcer l'État de droit, la sécurité et les migrations, le développement socio-économique, la connectivité en matière de transport et d’énergie, la stratégie numérique, et la réconciliation et les relations de bon voisinage. La Commission européenne encourage à aller de l'avant en matière d'adhésion. Elle a notamment réitéré cela en fin mai 2019, en particulier en ce qui concerne l'Albanie et la Macédoine du Nord.
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En plus des neuf pays candidats reconnus officiellement, un autre État est considéré comme un candidat déclaré.
Kosovo Articles détaillés : Procédure d'adhésion du Kosovo et relations avec l'Union européenne.Le 22 juillet 2010, la Cour internationale de justice déclare qu'elle n'est « pas tenue par la question qui lui est posée de prendre parti sur le point de savoir si le droit international conférait au Kosovo un droit positif de déclarer unilatéralement son indépendance. La Cour n'est pas chargée de dire si le Kosovo a accédé à la qualité d'État ». Ce verdict permet selon certains États de l'Union européenne d'entreprendre un rapprochement politique légal avec cet État bien que d'autres États membres ne l'aient pas reconnu. Le Kosovo doit encore faire de nombreux progrès en matière économique et politique avant de proposer sa candidature. Le pays a toutefois ratifié un accord de stabilisation et d'association (ASA) avec l'UE qui est entré en vigueur en 2016 et qui encadre leurs relations même si un certain nombre d'États membres de l'UE n'ont pas reconnu l'indépendance de ce dernier. Le Kosovo a déposé le 15 décembre 2022 sa demande de candidature d'adhésion à l'Union européenne
La Suisse a gelé sa candidature sine die en 1992 et, après avoir entamé la procédure, le 12 mars 2015, l'Islande retire officiellement sa candidature en s'adressant à la présidence lettonne de l'Union.
Depuis la dissolution de l'Union soviétique, les anciennes républiques soviétiques d'Europe de l'Est et de Transcaucasie sont considérées comme des candidats éventuels à l'élargissement de l'Union européenne. Ces pays, objet d'une attention particulière, sont regroupés au sein du partenariat oriental élaboré par l'Union européenne. Les membres de ce partenariat sont les suivants :
Il existe deux orientations politiques pour ces pays. La première est une perspective éventuelle d'adhésion à l'Union européenne, la seconde est une intégration politique de ces pays à l'Union économique eurasiatique.
Bien que la position de ces trois pays en Europe fasse débat, outre la proximité culturelle, l'ONU les inclut tous les trois dans le groupe des États d’Europe orientale.
Officiellement, l'État insulaire de Chypre fait partie de l'Union européenne, sous la souveraineté de jure de la République de Chypre. Les Chypriotes turcs sont citoyens de la République de Chypre et donc de l'Union européenne. Néanmoins, les acquis communautaires de l'UE sont suspendus indéfiniment dans le tiers nord de l'île, qui est resté hors du contrôle de la République de Chypre depuis l'invasion turque de 1974. Les Chypriotes grecs ont rejeté le plan Annan qui devait régler le conflit de Chypre par le référendum du 24 avril 2004. Si le référendum avait été en faveur du plan, l'île (à l'exception des bases militaires britanniques de Chypre) aurait rejoint l'Union européenne sous le nom de République unie de Chypre. Les relations de l'Union européenne avec la Communauté chypriote turque sont prises en charge par la Direction générale à l'élargissement de la Commission européenne.
L'expression micro-États associés à l'Union européenne désigne de petits États d'Europe qui, de par leur géographie et des accords anciens qui les lient avec les États voisins (accords transposés à l'UE) sont fortement intégrés dans l'Union européenne bien qu'ils n'en soient pas membres (marché commun, espace Schengen, coopération policière et juridique, etc.). L'adhésion formelle à l'UE est souhaitée par certains partis politiques de ces micro-États. Une de leurs particularités est d'avoir signé des accords sur les relations monétaires leur permettant d'utiliser officiellement l'euro comme monnaie et d'avoir des pièces en euro avec une face nationale qui leur est propre. Les micro-États associés à l'Union européenne sont les suivants :
L'expression micro-États non associés à l'Union européenne désigne les micro-États d'Europe qui ne souhaitent pas intégrer l'Union européenne officiellement ou de facto, mais qui collabore avec celle-ci dans un certain nombre de domaines. Actuellement, seul le Liechtenstein répond à cette définition ; celui-ci est étroitement lié à la Suisse et il est membre de l'Association européenne de libre-échange.
Les États de l'Association européenne de libre-échange (AELE) ne sont pas candidats à l'Union européenne mais sont étroitement liés à cette dernière par de nombreux accords. L'Islande, la Norvège et la Suisse (3 des 4 membres actuels de l'AELE) ont déposé une candidature par le passé mais l'ont retirée, que ce soit le fait de la politique des autorités de l'État (pour l'Islande en 2015) ou à la suite d'un référendum (ceux de 1972 et de 1994 pour la Norvège et celui de 1992 pour la Suisse). Les États dans ce cas de configuration sont les suivants :
De manière non exhaustive, les États de UE et de l'AELE travaillent en collaboration dans les domaines de l'environnement, la recherche, l'éducation, la santé, la fiscalité, la justice, la pêche, le commerce, etc., les citoyens de la plupart des États de UE et l'ensemble de ceux de l'AELE peuvent se déplacer librement au sein de l'espace Schengen et c'est aussi le cas des marchandises, des services et des capitaux ; sauf pour la Suisse dont les relations avec l'UE fonctionnent sur une série d'accords bilatéraux sectoriels.
Cas de l'Islande Article détaillé : Procédure d'adhésion de l'Islande à l'Union européenne.L'Islande a été jusqu'en mars 2015, un pays candidat reconnu pour adhérer à l'Union européenne jusqu'au retrait définitif de sa candidature par le gouvernement Gunnlaugsson. C'est le seul des trois pays membres de l'AELE qui a été candidat mais qui ne s'est pas retiré après consultation populaire (votation ou référendum) mais sur décision gouvernementale.
La Russie ne souhaite pas adhérer à l'Union européenne bien que sur le plan historique elle soit considérée comme un État européen. Géographiquement, la Russie est pour environ un tiers en Europe et deux tiers (la Sibérie et une très petite portion du Caucase) en Asie, mais au regard de la population, les proportions sont inversées.
La Russie coopère avec l'Union européenne dans divers domaines mais propose pour elle-même et à d'autres États d'Europe (et au-delà d'Asie) une autre organisation régionale que l'Union européenne : l'Union eurasienne qui a vu le jour en 2015. L'Union eurasienne rend toute perspective d'adhésion à l'Union européenne caduque tout comme l'appartenance d'un pays européen à l'Organisation du traité de sécurité collective. Les membres de l'Union eurasienne géographiquement en Europe ou partiellement sont :
Le futur élargissement de la zone euro concerne les pays membres de l'Union européenne qui n'ont pas encore adopté l'euro pour diverses raisons et qui, conformément aux clauses de leur adhésion, se doivent d'adopter à terme la monnaie unique. Les pays concernés sont les suivants :
Un pays membre de l'Union européenne bénéficie d'une dérogation pour des raisons historiques, il n’est pas tenu d'adopter l'euro et ne le souhaite pas à ce jour :
Le futur élargissement de l'espace Schengen s'adresse ici aux pays de l'Union européenne qui n'en sont pas encore membres. Les pays concernés sont les suivants :
ExceptionUn pays membre de l'Union européenne ne souhaite pas intégrer l'espace Schengen et bénéficie d'une option de retrait mais a toutefois établi un accord avec cette organisation :
Un « élargissement interne » à l'Union européenne désigne l'intégration au sein de l'UE d'un État qui se trouve être une ancienne entité d'un État membre de l'UE et devenu indépendant. Les traités fondateurs de l'UE ne prévoient pas de procédure spécifique dans ce cas mais la Commission européenne se base sur la « doctrine Prodi », du nom de Romano Prodi, ancien président de la Commission. Celui-ci avait indiqué en 2004 qu'« une région nouvellement indépendante deviendrait, du fait de son indépendance, un pays tiers par rapport à l'Union et tous les traités ne s'appliqueraient plus à son territoire dès le premier jour de son indépendance ». Le nouvel État indépendant devrait donc déposer une candidature et conduire des négociations pour intégrer l'UE comme tout autre pays ; la candidature serait soumise à un vote l'unanimité des États membres (y compris l'ancien État duquel le pays aurait obtenu son indépendance).
Cas passé