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Organisation | NASA |
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Constructeur | Jet Propulsion Laboratory |
Programme | Programme Explorer |
Domaine | Étude de l'environnement spatial terrestre |
Statut | Mission achevée |
Autres noms |
1959 Iota 1 Explorer VII S-1A |
Base de lancement | Cape Canaveral |
Lancement |
13 octobre 1959, 15:36:00 GMT |
Lanceur | Juno II |
Fin de mission | 24 août 1961 |
Identifiant COSPAR | 1959-009A |
SATCAT | 00022 |
Masse au lancement | 41,5 kg |
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Orbite | Orbite terrestre basse |
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Périgée | 573 km |
Apogée | 1073 km |
Période de révolution | 101,38 minutes |
Inclinaison | 50,27° |
Explorer 7 est un petit satellite scientifique américain du programme Explorer de la NASA lancé le qui a recueilli des données sur l'environnement spatial de la Terre. C'est le premier satellite à avoir mesuré le bilan radiatif de la Terre.
En 1959 la course à l'espace entre les États-Unis et l'Union soviétique déclenchée par le lancement du premier satellite artificiel Spoutnik 1 fait rage. Chacune des deux superpuissances tentent de démontrer la supériorité de son système en enchainant les premières spatiales. Le professeur Verner E. Suomi qui s'est intéressé dès 1953 à la mesure du bilan radiatif de la Terre et l'ingénieur Robert Parent tous deux de l'Université du Wisconsin à Madison s'associent pour développer un radiomètre capable de mesurer le bilan radiatif de la Terre. Un premier exemplaire de l'instrument embarqué à bord de Vanguard TV3 est détruit dans l'explosion du lanceur immédiatement après son décollage. Explorer 7 est le septième satellite scientifique du programme Explorer de l'agence spatiale civile américaine, la NASA, tout juste créée. Explorer 7 emporte une dizaine d'expériences scientifiques destinées à mesurer les caractéristiques de l'espace interplanétaire à proximité de la Terre[1].
Un premier exemplaire d'Explorer 7 est lancé le mais le système de destruction du lanceur Juno II est déclenché par l'officier de tir 5 secondes et demi après le décollage car le système de guidage de la fusée est victime d'une défaillance de son alimentation électrique[2]. Une copie du satellite est finalement lancée depuis la base de lancement de Cape Canaveral le par une fusée Juno II et placé sur une orbite basse terrestre de 1073 x 573 km avec une inclinaison orbitale de 50,27° et une période de 101,38 minutes. Le satellite est resté complètement opérationnel jusqu'en février 1961 puis a fonctionné de manière intermittente jusqu'au 24 août 1961[3].
Explorer 7 est construit par le Jet Propulsion Laboratory. Ce satellite de 41,5 kg est constitué de deux demi-coques en fibre de verre en forme de cône assemblées l'une à l'autre par leur base dont le diamètre est de 75 cm et la hauteur de 75 cm. Il est stabilisé par mise en rotation. L'énergie est fournie par 3 000 cellules solaires couvrant une partie du corps du satellite et par 15 batteries nickel-cadmium positionnées vers l'équateur du satellite immédiatement derrière la paroi externe. Deux antennes dipolaires sont fixées à l'équateur du satellite pour transmettre les données (1 W, 20 MHz) tandis qu'une antenne destinée au suivi du satellite est montée à la base du satellite (108-MHz). L'instrumentation scientifique comprenait[3] :
Le satellite a transmis en temps réel et en continu des données scientifiques exploitables à partir du lancement jusqu'en février 1961 puis de manière intermittente jusqu'au 24 août 1961[3].