Aujourd'hui, nous souhaitons consacrer un espace pour parler de Esnes-en-Argonne, un sujet qui a gagné en pertinence ces derniers temps. Esnes-en-Argonne est une problématique qui nous concerne tous, puisqu'elle a un impact direct sur nos vies. Tout au long de cet article, nous explorerons différents aspects et perspectives liés à Esnes-en-Argonne, dans le but de fournir une vision globale et complète sur ce sujet. Nous aborderons son importance, son évolution dans le temps, ses implications dans la société actuelle et sa projection future. Sans aucun doute, Esnes-en-Argonne est un sujet fascinant qui nous invite à réfléchir et à analyser son influence sur nos contextes personnels et collectifs.
Esnes-en-Argonne | |
Mairie. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes Argonne-Meuse |
Maire Mandat |
Véronique Adler 2020-2026 |
Code postal | 55100 |
Code commune | 55180 |
Démographie | |
Population municipale |
135 hab. (2022 ![]() |
Densité | 9,1 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 12′ 31″ nord, 5° 12′ 43″ est |
Altitude | 127 m Min. 205 m Max. 311 m |
Superficie | 14,76 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Verdun (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Clermont-en-Argonne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Esnes-en-Argonne est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins versants de la Meuse et de la Seine au sein respectivement du bassin Rhin-Meuse et du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le ruisseau de Montzeville et le ruisseau d'Esnes[1],[Carte 1].
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 953 mm, avec 14,1 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Septsarges », sur la commune de Septsarges à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 942,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,7 °C, atteinte le [Note 2],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Esnes-en-Argonne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verdun, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 103 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,4 %), forêts (23,2 %), prairies (10,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,9 %), zones urbanisées (1,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ad villam quæ Helna dicitur (962) ; Elne (1047) ; Elna (1049) ; Eyne (1569) ; Esne (1700) ; Aesnesiæ (1738)[14].
Homonymie avec le nom du ruisseau d’Esnes, attesté sous les formes Super Helnam fluvium (940) ; Super Elnam fluviolum (952) ; Super Helna fluvium (962)[15], affluent de la Meuse, dans l’arrondissement de Verdun.
Par arrêté préfectoral du 24.02.1922 , Esnes prend le nom d'Esnes-en-Argonne ( J.O., 1922, 3, 2622 ).
L'Argonne est une région naturelle de la France, qui chevauche les départements de la Marne, des Ardennes et de la Meuse, à l'est du bassin parisien.
Le village est quasiment détruit pendant la Première Guerre mondiale.
Esnes est en 1920 le premier chantier de reconstruction du Service civil volontaire international, organisation de volontariat fondée par l'ingénieur suisse Pierre Ceresole.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le territoire de la commune a été de nouveau lieu de combat.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2022, la commune comptait 135 habitants[Note 4], en évolution de −0,74 % par rapport à 2016 (Meuse : −4,4 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Ce cimetière militaire français de 3,4 ha abrite les dépouilles de 6 661 soldats français tués pendant la Première Guerre mondiale, 3 661 reposent dans des tombes individuelles et 3 000 dans deux ossuaires. Dans le premier ossuaire reposent les soldats morts pour la France des régions de Béthelainville, Avocourt, Sivry-la-Perche, Cote 304, Esnes et Montzéville, dans le deuxième ossuaire reposent les soldats des régions Béthincourt, Bois-des-Forges, Cumières, Mort-Homme, Chattancourt et Malancourt.
Ce monument de la Première Guerre mondiale[22], sous la forme d'une haute borne quadrangulaire, a été érigé à la mémoire des unités ayant combattu pour la prise de cette position. Le nom des différentes unités sont gravés sur le monument. Il a été inauguré le 14 juin 1934 par Philippe Pétain[23].
![]() |
Blason | De gueules à la barre de vairée appointée d'azur et d'argent et à la bande d'argent chargée de trois fleurs de lis d'azur brochant sur le tout. |
---|---|---|
Détails | Création de D. Lacorde et D. Larcher. Adopté en novembre 2013. |