Dans cet article, nous explorerons en profondeur le sujet de Commando Hubert et analyserons ses différents aspects d'un point de vue critique et objectif. Commando Hubert est un sujet qui a suscité un grand intérêt et un grand débat dans la société moderne, et il est important de l'examiner en profondeur pour comprendre son impact sur notre vie quotidienne. Tout au long de cet article, nous aborderons différents points de vue et opinions sur Commando Hubert, et proposerons une vision complète et équilibrée qui permet au lecteur de se faire sa propre opinion sur le sujet. De ses origines à ses implications futures, nous approfondirons toutes les nuances de Commando Hubert pour donner un aperçu complet de ce sujet si d'actualité aujourd'hui.
Commando Hubert Commando d'Action Sous-Marine Hubert | |
![]() Écusson du Commando Hubert | |
Création | 1947 |
---|---|
Pays | ![]() |
Branche | Marine nationale |
Type | Commando marine |
Rôle | Action sous-marine Contre-terrorisme Libération d'otages Action terrestre chuteurs opérationnels |
Effectif | 102 |
Fait partie de | Commandement des opérations spéciales (COS) |
Garnison | Saint-Mandrier, dans le Var |
Surnom | KHB,CASM,Frogmen |
Nommée en l’honneur de | Augustin Hubert, tué au combat le à Ouistreham. |
Devise | "Sortis du ventre de la nuit, ils sont porteurs des foudres de Neptune" |
Marche | "Commandos mes frères" |
modifier ![]() |
Le commando Hubert est l'une des sept unités des commandos marine de la Marine nationale française.
Le commando Hubert est basé à Saint-Mandrier-sur-Mer dans le Var. Les militaires de cette unité d'élite sont entraînés pour opérer dans tous les environnements (Air, Terre et Mer). Ils sont spécialisés dans l'action sous-marine et dans les actions d'antiterrorisme terrestre et maritime. Cette unité est constituée principalement de nageurs de combat tous brevetés chuteurs opérationnels.
Créé en , il devient, en 1953, une unité de nageurs de combat et prend le nom de CASM (commando d'action sous-marine) Hubert[1]. Héritier direct du 1er bataillon de fusiliers marins commandos qui s'était constitué durant la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne, il porte le nom du lieutenant de vaisseau Augustin Hubert, tué au combat le à Ouistreham, et qui repose au cimetière militaire britannique d'Hermanville-sur-Mer.
Il est une des rare unité de nageurs de combat[2] de l'Armée française et forme via leur cours également des nageurs pour d'autres unités militaires ou services de l’État, comme les candidats au service Action de la DGSE (issus de l'Armée de terre).
L'insigne de l'unité est orné d'une ancre de marine, d'un poignard et d'un aigle, symboles traditionnels des commandos. Elle rappelle la dimension polyvalente du commando Hubert dont les opérateurs sont des spécialistes des trois milieux (terre, air et mer), en étant à la fois nageurs de combat et chuteurs opérationnels.
Cette unité d'élite est l'homologue de la SEAL Team 6 américaine et du Special Boat Service britannique, elle est spécialisée dans le contre-terrorisme, la libération d'otages et les interventions sous-marines.
Pour envisager d'intégrer ce commando, il faut avoir réussi le stage commando et avoir au moins cinq ans de service au sein d’un des autres commandos, tous basés en Bretagne. Chaque année, 10% des prétendants au commando parviennent à passer les différents tests : le test mental a pour but de mettre le candidat à un niveau de stress poussé, ce test étant considéré aussi dur que le test physique.
« Il faut rester des heures sous l’eau, à respirer de l’oxygène pur. Ils utilisent des tracteurs sous-marins, des mini-sous-marins ou simplement leurs palmes. Il faut être capable de s’approcher d’un objectif à la palme, puis de repartir en sens inverse. Avec systèmes de respiration qui n’émettent pas de bulles en surface, pour rester indétectable[3]. »
— Paul Henri Desgrees du Lou, président de l’Amicale des fusiliers marins et commandos
La présélection pour envisager de passer les tests visant à intégrer ce commando est composée de tests psychotechniques, de tests de raisonnement sur des problèmes de plongée et de sécurité, d'exercices de plongée à l'air, des tests de synthèse avec de la plongée de nuit sous coque et une description des techniques avec oxygène, des tests physiques en piscine, à la course à pied et des tests de motivation. C'est après avoir effectué ces différents tests qu'il est envisageable de participer à la formation des commandos Hubert pour pouvoir y être intégré[4].
La formation de ces commandos, appelée « Cours de Nageurs de Combat » (CNC) a une durée de 27 semaines et se déroule autour de trois phases principales :
Fort d’une centaine d’hommes, tous chuteurs opérationnels, le commando Hubert est placé sous le commandement d'un officier supérieur de la Marine nationale. Il est articulé en 2 compagnies[6]. Chacun de ses membres sont des militaires entrainés à toutes les formes de combat.
« En plus de leurs capacités d’action sous-marines, les membres de ce commando doivent savoir se camoufler, manier l’explosif, naviguer sans problème. A ça s’ajoute la spécialité du parachutage, du maniement d’armes. C’est une structure élitiste à l'extrême, les missions auxquelles ils sont confrontés dérouteraient 98% des soldats. »
— Pascal Le Pautremat
La 1re compagnie est composée d'une cinquantaine de nageurs et se divise en cinq groupes[réf. nécessaire] ou escouades :
La 2e compagnie sert d'unité d'appui et travaille comme une base arrière. Composée de trente personnes dont la plupart n’est pas brevetée commando, elle est organisée en plusieurs « divisions » :
Au fil du temps, un certain nombre de documentaires ont été réalisés sur cette unité spéciale. La plupart se trouvent gratuitement sur YouTube.
En 2023 est sorti un documentaire réalisé par Foilidaire - média de la mer. En septembre 2024 ce documentaire compte plus de 555 mille vues[11].
Le , son fanion est décoré de la croix de la Valeur militaire avec une palme. Le 18 juin 2014, il est décoré d'une seconde palme, portant attribution de la fourragère aux couleurs de la Croix de la Valeur Militaire[12].
En 2023 est sorti un documentaire réalisé par Alex Folidaire - vidéos sur la mer. Au 24 juillet 2023 ce documentaire compte plus de 425 mille vues. Il se trouve sur YouTube :