Citizen Kane

Citizen Kane Description de cette image, également commentée ci-après Affiche du film Citizen Kane. Données clés
Titre québécois Citoyen Kane
Titre original Citizen Kane
Réalisation Orson Welles
Scénario Herman J. Mankiewicz
Orson Welles
Musique Bernard Herrmann
Acteurs principaux

Orson Welles
Joseph Cotten
Dorothy Comingore
Agnes Moorehead
Ruth Warrick

Sociétés de production Mercury Productions (en)
RKO Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Drame
Durée 119 minutes
Sortie 1941

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Citizen Kane, ou Citoyen Kane au Québec, est un film dramatique américain, réalisé par Orson Welles, sorti en 1941.

Présentation

Orson Welles a coécrit et coproduit Citizen Kane, qui est son premier film en tant que réalisateur, et dans lequel il tient également le rôle-titre.

Nommé aux Oscars dans neuf catégories, le film ne remporte que celui du meilleur scénario original pour Herman J. Mankiewicz et Orson Welles. Considéré par de nombreux critiques, cinéastes et cinéphiles comme étant le meilleur film de tous les temps, Citizen Kane est classé no 1 dans cinq sondages consécutifs de la revue Sight & Sound du British Film Institute jusqu'en 2012, où il est détrôné par Sueurs froides d'Alfred Hitchcock puis par Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles de Chantal Akerman en 2022. Il est classé en tête du AFI's 100 Years...100 Movies de l'American Film Institute en 1998, de même lors de sa réactualisation de 2007. Citizen Kane est particulièrement vanté pour ses innovations cinématographiques, musicales et narratives, qui sont considérées comme des références du cinéma.

Ce film quasi-biographique conte la vie de Charles Foster Kane, interprété par Welles, un personnage inspiré en partie par le magnat des journaux américains William Randolph Hearst, les hommes d'affaires Samuel Insull et Harold McCormick, ainsi que par quelques aspects de la vie de Welles lui-même. À sa sortie, Hearst interdit toute mention du film dans tous ses journaux.

La carrière de Kane dans le monde de l'édition naît d'un idéalisme d'intégrité, mais évolue progressivement vers une accumulation sans limite de pouvoir et de richesse. La presque totalité de la narration est constituée de flashbacks qui sont racontés à un journaliste d'actualités cinématographiques cherchant à résoudre le mystère du mot prononcé par le magnat juste avant de mourir : « rosebud » (bouton de rose).

Après le succès de la troupe du Mercury Theatre (en) de Welles dans les théâtres de Broadway et de la radiodiffusion controversée de La Guerre des mondes en 1938 dans l'émission The Mercury Theatre on the Air (en), Welles est courtisé par Hollywood. Il signe ainsi un contrat en or avec la RKO Pictures en 1939. Alors qu'il n'a aucune expérience dans le cinéma, on l'autorise à mettre en scène son propre scénario, à choisir ses acteurs, et à avoir, chose très rare, le dernier mot sur le montage final. Après deux tentatives infructueuses de lancer un projet, il écrit le scénario de Citizen Kane (en) avec Herman Mankiewicz. Le tournage principal a lieu en 1940 et le film sort aux États-Unis en 1941.

Tandis qu'il est un succès critique, Citizen Kane ne parvient cependant pas à être rentable dans les salles. Après sa sortie, le film disparaît rapidement des salles et ne réémerge que grâce à la reconnaissance de critiques comme le Français André Bazin, et ressort aux États-Unis en 1956. Le film est édité en Blu-ray le 13 septembre 2011 à l'occasion de son 70e anniversaire.

Synopsis

Bande-annonce du film. Kane, favori pour le poste de gouverneur, tient son discours de campagne.

Au début des années 1940, Charles Foster Kane meurt dans son manoir de Xanadu, vaste domaine palatial de Floride, en prononçant dans un dernier souffle « rosebud » (bouton de rose) et en laissant échapper de ses mains une boule à neige. Une nécrologie en forme d'actualités cinématographiques raconte l'histoire de la vie de Kane, éditeur de journaux extrêmement riche. La mort de Kane fait sensation dans le monde entier et le journaliste Jerry Thompson a pour mission de découvrir le sens du mot « Rosebud ». Est-ce un lieu caché, le surnom d'une femme ? Pour percer le mystère, Thompson va rencontrer tous ceux qui ont connu Kane, amis et associés, qui tous sont devenus des vieillards. Ces interviews sont accompagnées à chaque fois de flashbacks qui lèvent toujours un peu plus le voile sur sa vie.

Il tente d'approcher Susan Alexander Kane, aujourd'hui devenue alcoolique qui gère sa propre discothèque, El Rancho, mais elle refuse de lui parler. Thompson se rend aux archives privées du défunt banquier Walter Parks Thatcher. À travers les mémoires écrits de Thatcher, on apprend que son enfance a débuté dans la pauvreté dans le Colorado. En 1871, après la découverte d'une mine d'or sur sa propriété, la mère de Kane, Mary Kane, envoie Charles vivre chez Thatcher, qui dirige une banque, afin qu'il soit correctement éduqué et qu'il gère la toute récente fortune familiale. Elle veut éloigner son fils car elle pense que le père de Kane pourrait être violent avec lui. Alors que Thatcher et les parents de Charles discutent des modalités à l'intérieur de la maison, dont notamment le fait qu'il touche à 25 ans le capital mis de côté par la banque, le jeune Kane joue avec bonheur avec une luge dans la neige devant la pension de famille de ses parents. Mais lorsqu'il apprend qu'il doit partir vivre avec Thatcher sans sa mère, Charles proteste. Furieux de quitter sa famille pour vivre avec un homme qu'il ne connaît pas, Charles frappe Thatcher avec sa luge et tente de s'échapper.

Luge d'enfant semblable à celle du jeune Charles.

Devenu un grand magnat de la presse, il épouse la nièce du président des États-Unis et espère faire une carrière politique, carrière qui s'interrompt lorsque l'on apprend qu'il trompe sa femme avec Susan, une cantatrice sans talent dont il essaye en vain de faire une diva. Sa femme demande le divorce et Kane épouse alors Susan, qui se sépare de lui par la suite. Kane finit par mourir seul dans son immense manoir inachevé.

Chaque témoin qui l'a côtoyé – comme Thatcher, M. Bernstein, Jedediah Leland, Susan Alexander Kane, et son majordome – a une perception bien particulière du personnage, souvent très différente de celle des autres : les récits, même entrecroisés, ne font qu'éclairer certains aspects du caractère difficile de Charles Foster Kane sans pour autant expliquer l'énigmatique « Rosebud ».

De retour à Xanadu, les affaires de Kane sont cataloguées ou jetées. Thompson conclut qu'il est incapable de résoudre le mystère et que la signification du dernier mot de Kane restera à jamais une énigme. À la fin du film, la caméra révèle au spectateur que « Rosebud » est la marque de la luge sur laquelle jouait Kane, le jour où il est emmené loin de chez lui. La luge est brûlée par le personnel du manoir, avec d'autres affaires qui encombraient le palais de Kane, ce dernier l'ayant rempli de divers objets et œuvres d'art au fil des années, dans sa fièvre de collectionneur.

Fiche technique

Distribution

Et, parmi les acteurs non crédités :

Analyse

Le 30 octobre 1938, quelques « millions d’Américains se crurent en guerre avec les Martiens par la faute d’une émission de radio trop ingénieuse (La Guerre des mondes). Elle rendit célèbre son auteur, Orson Welles, qui avait, dès la nurserie, attiré par sa précocité l’attention des psychologues… La RKO proposa un contrat à cet homme hors série… En arrivant à Hollywood à l’heure où la guerre se déchaînait en Europe, le jeune prodige s’écriait devant le studio mis à sa disposition : « Voilà le plus beau jouet mécanique qu’on peut offrir à un enfant » ».

À vingt-cinq ans, Orson Welles ne voulait pas suivre le chemin de ses aînés. « Influencé par la technique littéraire et ses propres réalisations radiophoniques (il) désarticula la chronologie de l’histoire, qui fut contée par plusieurs témoins. »

Une chronologie désarticulée

Le flashback, technique importée de la littérature, et employée pour la première fois au cinéma par le Français Ferdinand Zecca pour son film Histoire d'un crime, réalisé en 1901, a été par la suite très couramment utilisé dans les films muets, « à tel point que les producteurs s’inquiètent… On leur reproche d’interrompre le « flot narratif », « le spectateur passe tout son temps à tenter de mettre de l’ordre dans les faits rapportés ». »

Quand Welles et son scénariste Herman J. Mankiewicz décident de raconter la vie de Charles Foster Kane sous la forme de plusieurs flashbacks, ce procédé de narration est devenu rare car le public ne s’y est pas encore aguerri. Cependant, afin de ne pas égarer le spectateur, le réalisateur dispose au début du film une sorte de « sommaire » qui résume la vie de Kane sous la forme d’actualités, News on the march, retraçant « avec des plans d’archives toute la vie du magnat de la presse, mêlée à l’histoire des USA. Elles nous donnent à voir de nombreux épisodes de la vie d’un homme aux multiples facettes, que certains de ses ennemis accusent d’être fasciste tandis que d’autres le déclarent communiste, alors que lui-même se définit comme un Américain. Mais qu’est-ce qu’un Américain ? Le commentaire de cette nécrologie filmée est volontairement écrit dans un style emphatique et mondain qui, en fin de compte, ne dévoile rien sur le personnage, sinon des évidences et des ragots. »

Les deux scénaristes, poussés par leur désir de renouvellement du récit filmique, se permettent aussi une invraisemblance dès le début du film, avec justement le célèbre « rosebud » (bouton de rose), murmuré par Kane sur son lit de mort et rapporté aux oreilles de la presse. Mais qui a pu entendre ce dernier mot ? L’infirmière de garde n’intervient qu’après sa mort, quand la boule à neige qu’il tenait à la main s’est brisée en tombant : sur les débris de verre apparaît le reflet de cette femme entrant dans la chambre. Elle n’a donc pas pu entendre le dernier mot de Kane et le communiquer aux journalistes. Le seul qui a entendu, c’est le public, et c’est suffisant pour camoufler cette manipulation qui aurait pu s’avérer hasardeuse et choquante. « C’est d’ailleurs pourquoi nous ne souffrons pas de l’illogisme apparent du point de départ du film, le fameux dernier mot de Kane, rosebud, que personne n’a pu entendre puisque l’infirmière n’était pas encore entrée dans la chambre lorsqu’il a été prononcé. Ce mot lâché in extremis mais répété par qui ? justifie l’enquête de la presse. Personne n’a pu l’entendre et le reprendre, si ce ne sont les spectateurs, car en mourant, Kane leur a confié son secret par un gros plan de sa bouche, leur donnant ce rôle exceptionnel de témoin privilégié. »

Cette invitation à croire tout ce que raconte un film, c’est le miracle qui a fait écrire par le critique André Bazin, que « le cinéma se déroule dans un espace imaginaire qui appelle la participation et l’identification. » Appliquée au film de Welles, cette vérité rappelle que le spectateur est entraîné par la force du récit cinématographique, il veut lui aussi savoir ce que signifie rosebud, il est prêt à suivre l’enquête sur les pas du journaliste et il ne lui viendrait pas à l’esprit de se demander comment rosebud a pu arriver aux oreilles de la presse.

Les spectateurs sont ainsi installés dès le début dans une relation confidentielle avec les auteurs, qui se bouclera à la fin du film quand ils seront à nouveau les seuls témoins de la destruction par les flammes de la luge du jeune Kane, qu’il avait baptisée rosebud. Throw that junk ! (« Jette cette saloperie ! »), ordonne à l’ouvrier le majordome qui supervise le passage au crématoire des objets sans valeur que contient Xanadu, après avoir emballé et mis en caisse soigneusement les objets de collection qu’y avait entassés le milliardaire. Le secret sentimental de Kane part en fumée, mais le spectateur est récompensé par le fait qu’il a compris la signification de rosebud juste à temps.

« Citizen Kane, avec sa construction éclatée, reste d’une parfaite unité parce qu’il est entièrement centré sur le personnage principal. À la fin du film, si le journaliste est mis en échec, le spectateur, lui, a compris que rosebud symbolise l’enfance et l’innocence qui ont été volées à Kane quand sa mère l’a confié à la banque. L’explication de la mort sinistre et solitaire du milliardaire, le mystère de ce parcours de la cime à l’abîme, la raison de cette toute puissance et de cette tendance à l’autodestruction se trouvent dans son enfance symbolisée par la luge ensevelie sous la neige devant l’auberge de sa mère tandis que siffle le train qui emmène le jeune Charles à New York. »

Renouvellement de vieux procédés

Orson Welles ne s’en tient pas aux flashbacks systématiques, il remet en valeur d’autres procédés déjà connus mais peu utilisés. « Le metteur en scène accumulait les innovations techniques : photographies en clair-obscur, décors plafonnés, emploi systématique de la profondeur de champ, travellings démesurés, recherches sonores, etc. Ces effets reprenaient pour la plupart des modes ou des procédés anciens, tirés des classiques et intelligemment assimilés. »

Profondeur de champ

Les premiers films du cinéma, ceux qu’a tournés en 1891 William Kennedy Laurie Dickson, sous la direction de Thomas Edison, sont tous cadrés selon le point de vue du spectateur de théâtre ou de music-hall, c’est-à-dire de face, perpendiculairement à leur déplacement sur la scène qui était située dans le premier studio de cinéma, le Black Maria. Mais en 1895, Louis Lumière, fort de l’expérience de photographe à succès que lui a léguée son père, Antoine Lumière, et poussé par son talent personnel, tourna en adoptant un point de vue plus subtil : la diagonale du champ, qui utilisait une caractéristique des objectifs de l’époque : une grande profondeur de champ, c’est-à-dire une netteté de l’image des objets situés entre la caméra et le sujet filmé, autant que de ceux qui se trouvaient derrière le sujet. Mieux que quiconque, Louis Lumière « savait que la manière la plus logique et la plus élégante de filmer un véhicule en mouvement, ou un cheval au galop, ou un régiment de fiers soldats qui défilent au pas, ou une équipe de faneurs maniant le râteau, était de se mettre prudemment sur le côté et de cadrer le sujet de trois-quarts, en inscrivant son déplacement dans une ligne de fuite. C’est ce qu’il a appliqué avec L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat, où le spectateur peut admirer le convoi qui s’avance puis s’arrête, et détailler dans l’enfilade du quai le mouvement des voyageurs et des accompagnateurs. »

Avec certaines séquences tournées en un seul plan fixe, Welles supprime la possibilité de montage offerte par le découpage d’une séquence en plusieurs plans, mais, à l’image du film de Louis Lumière dont les spectateurs étaient admiratifs de découvrir les détails (le jeune et son baluchon, les dames et leurs capelines, le chef de gare et les employés au travail…), il augmente considérablement la réalité de la séquence, ou du moins son réalisme de représentation. « La notoriété de Citizen Kane ne saurait être surfaite. Grâce à la profondeur de champ, des scènes entières sont traitées en une seule prise de vue, la caméra restant même immobile. Les effets dramatiques, demandés antérieurement au montage, naissent tous ici du déplacement des acteurs dans le cadrage choisi une fois pour toutes. »

Plongées et contreplongées

On peut lire dans certains traités théoriques sur le langage filmique, des définitions et des utilisations étroites et quelque peu scolaires de la plongée, par exemple que « à la moitié de Citizen Kane, devant un portrait gigantesque de lui-même, Charles Foster Kane fait un discours dans un théâtre en vue des élections. L’homme, debout derrière un pupitre, est étonnamment et majoritairement filmé en plongée. Il semble ainsi comme écrasé par son image… » et aussi de la contreplongée : « La séquence de Citizen Kane où Charles Foster Kane rédige sa profession de foi » est filmée en « contreplongée qui, à l’évidence, a été utilisée pour magnifier ce personnage… »

La plongée qui écrase un personnage et dénote son abattement ou même son désespoir, et la contreplongée qui au contraire le magnifie et souligne son enthousiasme et son esprit conquérant, sont deux approximations d’analyse contredites par bon nombre d’utilisations. « Lorsque les Jets de West Side Story, réalisé par Robert Wise… sautent en l’air en direction du regard des spectateurs, la caméra est placée en plongée totale à 90°… cette plongée magnifie le groupe de danseurs. Ce plan, qui est l’un des plus beaux du film, et le plus étonnant, plaide contre la définition traditionnelle de la plongée qui est censée écraser les personnages. »

Dans Citizen Kane, l’utilisation de la plongée et de la contreplongée est plus subtile que ce qu’elle paraît. « Les contreplongées de Citizen Kane renforcent… l’impression de puissance du magnat de la presse, mais en même temps elles l’enferment sous les plafonds de son empire et montrent comment une contreplongée peut restreindre la liberté d’un personnage. Avant Citizen Kane, les cinéastes utilisaient les plafonds pour des raisons esthétiques, avec des maquettes qu’on plaçait devant la caméra, à courte distance de l’objectif, on réglait sa position pour qu’elle raccorde avec les quelques éléments construits sur le plateau et devant lesquels les comédiens pouvaient évoluer… Le comédien n’avait au-dessus de sa tête que les passerelles et les projecteurs du studio. En revanche, dans Citizen Kane, les comédiens jouaient certaines séquences avec un vrai plafond qui les dominait et ils en ressentaient une impression d’enfermement psychologique, ou d’isolement. »

Distinctions

Lieux de tournage

Le film a été tourné aux studios de la RKO à Hollywood (Californie) du 29 juin au 23 octobre 1940.

À noter

Orson Welles

Références au film dans la culture populaire

Au cinéma

À la télévision

Cette section contient une ou plusieurs listes. Le texte gagnerait à être rédigé sous la forme de paragraphes synthétiques. Les listes peuvent demeurer si elles sont introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items  (mars 2020).

Dans les jeux vidéo

Dans la bande dessinée

Dans la musique

Autres

La poste américaine a émis sur timbre postal une scène du film dans la série Celebrate the Century en 1999,.

Notes et références

  1. « AFI's 100 YEARS...100 MOVIES. 10TH ANNIVERSARY EDITION », sur American Film Institute, 2007 (consulté le 7 juin 2011)
  2. (en) Page « Business » sur IMDb.
  3. (en) Spécification technique du film sur IMDb.
  4. (en) Dates de sortie sur IMDb.
  5. Georges Sadoul, Histoire du cinéma mondial, des origines à nos jours, Paris, Flammarion, 1968, 719 p., p. 260
  6. Sadoul 1968, p. 260
  7. (en) Maureen Cheryn Turim, Flashbacks in film : Memory and History, New York, Routledge, 1989, 284 p. (ISBN 978-0-415-90006-5)
  8. Marie-France Briselance et Jean-Claude Morin, Grammaire du cinéma, Paris, Nouveau Monde, 2010, 588 p. (ISBN 978-2-84736-458-3), p. 454
  9. Briselance et Morin 2010, p. 422-423
  10. André Bazin, Qu’est-ce que le cinéma ?, Paris, Les Éditions du Cerf, coll. « 7ème Art », 1994, 372 p. (ISBN 2-204-02419-8), « En marge de… », p. 254
  11. Marie-France Briselance, Les 36 situations dramatiques, Paris, Nouveau Monde, coll. « Leçons de scénario », 2006, 363 p. (ISBN 2-84736-180-4), p. 19-20
  12. Briselance et Morin 2010, p. 101
  13. Bazin 1994, p. 73
  14. Yannick Vallet, La Grammaire du cinéma : De l’écriture au montage : les techniques du langage filmé, Paris, Armand Colin, coll. « Focus Cinéma », 2016, 192 p. (ISBN 978-2-200-60381-6), chap. 3 (« Cadres, cadrage et caméra »), p. 75
  15. Vallet 2016, p. 79
  16. Briselance et Morin 2010, p. 474
  17. Briselance et Morin 2010, p. 474
  18. « "Citizen Kane", le film qui a révolutionné le cinéma », sur rts.ch, 8 octobre 2019 (consulté le 5 février 2021)
  19. Générique de fin du film : « le théâtre Mercury est heureux de vous les (acteurs) présenter... »
  20. (en) The Battle Over Citizen Kane
  21. Claude-Jean Philippe, présentation de Citizen Kane pour Le ciné-club, 1971.
  22. (en-US) « Season 8 - Episode 04 "Garden Party" », sur OfficeQuotes.net, 3 mars 2020 (consulté le 13 avril 2020)
  23. Berthe et Yann, Poison Ivy (Pin-up t.2), planche 36.
  24. Celebrate the Century (en)
  25. « US Stamp Gallery >> Citizen Kane, Orson Welles », sur usstampgallery.com (consulté le 14 mars 2016)

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes