Dans cet article, nous explorerons l’histoire fascinante de Charles-René Collin, un sujet qui a suscité la curiosité de nombreuses personnes au fil du temps. Depuis ses origines jusqu'à sa pertinence aujourd'hui, Charles-René Collin a laissé une marque indélébile sur la société, influençant différents aspects de la culture, de la science, de la politique et bien plus encore. A travers une analyse détaillée, nous découvrirons les multiples facettes de Charles-René Collin, son impact à différentes époques et sa pertinence dans le monde contemporain. Préparez-vous à embarquer pour un voyage passionnant à travers le temps et la connaissance, pour découvrir les secrets et les merveilles que Charles-René Collin a à offrir.
Nom de naissance | Charles-René Collin |
---|---|
Naissance |
Saint-Brieuc, ![]() |
Décès |
Saint-Brieuc, ![]() |
Activité principale | Organiste, compositeur |
Lieux d'activité | Cathédrale de Saint-Brieuc |
Années d'activité | 1845-1909 |
Maîtres | Lefébure-Wely |
Descendants | Charles-Augustin Collin |
Charles-René Collin (Charles Collin) est un organiste et compositeur français, né le [1] à Saint-Brieuc et mort dans la même ville le . Issu d'une famille de musiciens, il est titulaire des grandes orgues de la cathédrale de Saint-Brieuc de 1845 à 1909 et s'est beaucoup intéressé aux airs populaires bretons, dont il a fait des arrangements pour orgue.
Son père, Julien Collin, est lui-même titulaire des orgues de la cathédrale de Saint-Brieuc et Charles-René lui succède. Un autre fils, Pierre, est aussi organiste, tandis que les quatre autres frères, Jules, Louis, Félix et Auguste, entrent dans la carrière ecclésiastique et deviendront chanoines de la cathédrale, en dirigeant tour à tour les chorales religieuses, jouant et composant également de la musique.
Charles-René est envoyé faire ses études à Paris, à 11 ans, et devient l'un des rares élèves de Louis James Alfred Lefébure-Wély, titulaire des orgues de Saint-Roch de Jacques Fromental Halévy au Conservatoire national de musique Paris.
À 18 ans, il succède à son maître à la tribune de Saint-Roch puis retourne dans sa Bretagne natale succédant à son père. Il restera à la cathédrale jusqu'à sa mort en 1911[2].
Son fils aîné, Charles-Augustin Collin (1863-1938), fut également un compositeur prolifique et son autre fils, Julien, sous le nom de Sullian Collin prit une part active dans le mouvement régionaliste breton au début du XXe siècle. Il fut le rédacteur en chef d'une revue musicale, le Sonneur de Bretagne qui ne parut que trois ans. Elle ne concernait pas la musique bretonne.
Il se lie avec le grand facteur d'orgues Aristide Cavaillé-Coll et il gardera des rapports étroits avec trois des plus grands organistes français, César Franck, Alexandre Guilmant et Charles-Marie Widor. Bien que musicien régional, il était ainsi à l'écoute de la vie musicale de son temps. Il eut aussi des relations étroites avec son confrère organiste de la basilique Notre-Dame de Bon-Secours de Guingamp, le Belge Pierre Thielemans à l'occasion de la mort duquel il composa en 1906 une « marche élégiaque ».
Sa tombe monumentale en grès avec des médaillons de bronze est visible au cimetière Saint-Michel, à Saint-Brieuc. Œuvre remarquable de Paul Guibé, elle est aussi celle de toute sa famille proche.
Une « rue Charles Collin » est ainsi nommée en son honneur à Saint-Brieuc.
Jocelyne Ourvois, Une famille de musiciens bretons au XIXe et au début du XXe siècle : les Collin, thèse de doctorat, Université de Rennes 2, 2002.