Dans le monde d'aujourd'hui, Saint-Brieuc est un sujet d'un grand intérêt et d'une grande pertinence. Depuis longtemps, Saint-Brieuc a capté l'attention de personnes de tous âges et de toutes classes sociales, générant des débats, des recherches et des analyses approfondies dans différents domaines. Que ce soit en raison de son impact sur la société, de son influence sur la culture populaire, de son importance dans l'histoire ou pour toute autre raison, Saint-Brieuc a réussi à se positionner comme un sujet fondamental dans le discours actuel. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Saint-Brieuc, en analysant son impact, ses implications et sa pertinence aujourd'hui.
Saint-Brieuc (/sɛ̃.bʁi.jø/), Saint-Berieu en gallo, et Sant-Brieg en breton, d'après le nom du moine Brioc, est une commune française située en Bretagne, dans l'ouest de la France. Préfecture des Côtes-d'Armor, elle en est également la ville la plus peuplée avec une population de plus de 45 000 habitants (2015) appelés les Briochins et Briochines. Avec 171 721 habitants (2013), l'aire urbaine briochine est la plus peuplée du département. La ville donne son nom à la baie de Saint-Brieuc.
Géographie
Saint-Brieuc a notamment été étudiée par le géographe Iwan Le Clec'h dans le cadre de sa thèse de doctorat (2018) sur la modification de l'appareil commercial sous l'influence de la périurbanisation. Cette thèse a fait l'objet d'un article de synthèse dans la revue Géoconfluences. L'auteur y montre la recomposition de l'offre commerciale sous l'effet des mobilitésautomobiles des habitants de l'aire urbaine de Saint-Brieuc.
Saint-Brieuc est traversée par deux vallées où coulent les rivières Gouët et Gouédic. Le relief de la ville (altitude maximale de 134 m au réservoir de Berrien), avec ses deux vallées encaissées, a conduit à la construction de plusieurs ponts, notamment les deux viaducs de la nationale 12 inaugurés en 1980.
Saint-Brieuc est desservie par le train (TER et TGV) sur la ligne de Paris à Brest. La ville est en moyenne à 2 h 37 min de train de la capitale française.
L'histoire géologique de la région est marquée par le cycle cadomien (entre 750 et 540 Ma) qui se traduit par la surrection de la chaîne cadomienne qui devait culminer à environ 4 000 m. À la fin du Précambrien supérieur, les sédimentsbriovériens environnants sont fortement déformés, plissés et métamorphisés par l'orogenèse cadomienne, formant essentiellement des schistes et des gneiss. Les massifs granitiques du Mancellien scellent la fin de la déformation ductile de l'orogenèse cadomienne.
L'unité de Saint-Brieuc comporte ainsi, au-dessus d'un socle granitique (750-650 Ma), une épaisse séquence volcanique et sédimentaire (600 Ma), elle-même intrudée par de nombreux plutons gabbro-dioritiques (580 Ma) contemporains de la déformation. Cette unité correspond à la subduction d'un domaine océanique au nord avec la marge septentrionale du Gondwana, ayant formé soit un bassin intra-arc, soit une zone de chevauchement, les deux hypothèses restant débattues.
Ces roches volcaniques sont bien visibles à Yffiniac, au niveau de l'anse d'Yffiniac (poudingues au nord de l'Hôtellerie à Hillion, tufsschistosés de la presqu'île d'Hillion) et de la carrière du Vaugas où affleurent des leptynites acides, des amphibolites à grenat de haut métamorphique, alternant avec des gneissdioritiques, des gabbros et quelques cumulatsultrabasiques. « Cette carrière donne une bonne image du complexe métamorphique et plutonique qui constitue le fond de la baie de Saint-Brieuc. »
Touristiquement, les principaux aspects de la géologie de cette bande côtière peuvent être abordés au cours de promenades géologiques qui permettent d'observer sur un espace réduit des roches d'âge et de nature différents, des structures géologiques (cisaillement, faille, pli, schistosité) témoins de phénomènes géologiques d'ampleur (magmatisme, tectogenèse, métamorphisme, érosion…).
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 °C), fraîches en été et des vents forts. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 803 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Trémuson à 7 km à vol d'oiseau, est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 757,3 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Température
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,5 j
Amplitude thermique annuelle : 10,6 °C
Cumuls annuels de précipitation : 803 mm
Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1997 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2022 est présenté ci-après.
Source : « Fiche 22278005 » , sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base
Le , un record de chaleur a eu lieu à Saint-Brieuc pour le mois de juin, avec une température maximale de 34,9 °C. Le dernier record de température en juin avait été enregistré en 2015, avec 33,6 °C. Le , un nouveau record est atteint, avec 39,7 °C, qui est actuellement la température la plus élevée enregistrée,.
Précipitations
La ville de Saint-Brieuc est soumise à un climat doux (température moyenne de 11 °C), de type océanique, caractérisé par une atténuation des températures extrêmes et une grande instabilité des types de temps. La ligne de crêtes qui correspond à la ligne de partage des eaux, peu éloignée de la côte, est aussi une limite climatique (pluviométrique et thermique). L'influence maritime réduit les amplitudes thermiques journalières et annuelles (le maximum de la température moyenne s'élève à 14,4 °C ; son minimum à 7,6 °C). Les températures minimales moyennes sont atteintes en février (2,3 °C) et les maximales moyennes en août (20,1 °C). Les jours de gel sont rares et les températures inférieures à −7 °C brèves et exceptionnelles (Zone 9 de rusticité des plantes).
La baie de Saint-Brieuc est une des régions les moins arrosées de Bretagne avec une pluviométrie annuelle moyenne de 697 mm. Les pluies décroissent de février à juin pour atteindre leur minimum en juillet (28 mm). Les mois de décembre et janvier sont les plus arrosés (83 et 76,3mm), ces moyennes cachant une grande variabilité. Les pluies sont peu abondantes et les orages sont rares, la neige est exceptionnelle.
Vents et houle
Les vents dominants sont principalement de secteur ouest et secondairement de secteur est - nord-est. La répartition saisonnière des vents est telle que la fréquence des vents forts de secteur ouest est distribuée au cours de l'année suivant l'ordre : hiver, automne, printemps, été. Pour le secteur est, les saisons s'ordonnent différemment : hiver, printemps, automne, été. Les coups de vent (vitesse supérieure à 25 m/s soit 90 km/h) de secteur ouest ont lieu principalement en hiver et à l'automne, tandis que ceux du secteur est ont lieu en hiver et au printemps. Du fait de la configuration de la baie, il y a renforcement des vents de direction méridienne (nord-sud) au détriment des vents de direction ouest et est.
La houle résulte de l'action du vent au large et dépend principalement de la topographie des fonds. De par sa morphologie, la baie de Saint-Brieuc est très exposée à la houle. Toutefois, l'amortissement des houles est presque total lorsqu'elles atteignent le fond de la baie. Ce n'est qu'en période de tempête que le fond de la baie est concerné par les houles. Dans ce cas, il peut être atteint par des vagues de hauteur exceptionnelle, en particulier sur la côte orientale.
Température de l'eau
En zone subtidale (toujours immergée), la température moyenne mensuelle des eaux de fond est minimale en février-mars (8,7 °C d'après Lehay, 1989). La masse d'eau est déstratifiée sur la verticale en hiver, mais présente un gradient horizontal de température croissant d'est en ouest de 0,5 à 1 °C. Le réchauffement printanier des eaux se traduit par la formation d'une thermocline en mai-juin. Le maximum thermique (voisin de 17,5 °C) est atteint en août. La baie de Saint-Brieuc est caractérisée, comme la baie du Mont-Saint-Michel, par des eaux plus chaudes en été et plus froides en hiver que le reste de la Manche.
En fond de baie (zone intertitale), la température varie de 5,7 à 20,9 °C (données enregistrées en 2005-2006 à la pointe des Guettes, à Hillion). En surface, la température peut atteindre 24 °C en juillet (données mesurées en surface, à Saint-Guimont, sur la commune d'Hillion en 2005-2007).
Orage
Le , un orage d'une rare violence frappa durement la ville de Saint-Brieuc. Tous les bassins versants convergèrent vers la place de la Grille. Des torrents d'eau ravageant sur leur passage la rue des Trois-Frères-Le Goff et la vieille côte de Gouët charrièrent des pierres et des gravats jusqu'au pont de Gouët. La rue du Port-Favigo subit le même sort.
La gare SNCF est située sur la Ligne Paris - Brest. Sur cette ligne elle est ainsi reliée à Brest d'une part, Rennes et Paris d'autre part. Ont également pour origine la gare de Saint-Brieuc des TER vers Dinan (bifurcation à Lamballe) et Lannion (bifurcation à Plouaret).
Saint-Brieuc possède, avec son agglomération, un service de transports urbains : les TUB. Elle est reliée au reste de l'agglomération grâce aux 18 lignes régulières et une ligne estivale, des 5 lignes de soirée et 2 lignes dominicales du réseau. Toutes ces lignes transitaient auparavant par la « gare urbaine », située près de la place Du Guesclin et du centre commercial Les Champs, jusqu'à être supprimée en 2019 pour faute de place. Ce secteur et le quartier de la gare ont donc étés réaménagés afin d'avoir un centre-ville plus aéré.
Le réseau régional BreizhGo voit quelques-une de ses lignes partir de Saint-Brieuc.
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Brieuc est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022.
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Brieuc, une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle est ville-centre,,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Brieuc, dont elle est la commune-centre,. Cette aire, qui regroupe 51 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants,.
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (71,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (56,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), forêts (6,7 %), terres arables (4,9 %), prairies (3,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), zones humides côtières (0,9 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Carte de la commune.
Morphologie urbaine
Saint-Brieuc possède en plus grande partie des habitations ainsi que des zones commerciales et industrielles. Cependant, il y a également des zones vertes comme le Bois Boissel, la vallée du Gouëdic ou encore la zone de Berrien.
Quartiers
La ville de Saint-Brieuc comporte dix-neuf quartiers. Chacun d'entre-eux sont placés dans quatre secteurs et la plupart se composent de « sous-quartiers ».
La liste ci-dessous les délimites en fonctions des rues et cours d'eau de la commune, en commençant du Nord-Ouest puis en finissant par la même zone, en fonction de la carte ci-contre.
Zone bleu : secteur Nord
Cesson : Pointe de Cesson ; Plage du Valais ; Rivière de Douvenant ; Chemin des Courses ; Rue de la République ; Rue Dumont d'Urville ; Rue des Ligneries ; Rue de la Mardelle ; Rue de la Tour ; Pointe de Cesson.
Sous-quartiers : Corniche ; La Tour ; Les Grèves.
La Ville Bastard : Rue des Ligneries ; Rue Dumont d'Urville ; Rue de la République ; Rue de Genève ; Vallée vers station d'épuration ; Sentier derrière de la station ; Rue des Ligneries.
Europe : Rivière du Gouédic ; Vallée vers station d'épuration ; Rue de Genève ; Rue Edmond Rostand ; Rue Mathurin Méheut ; RN12 ; Rivière du Gouédic.
Plateau central : RN12 ; Avenue Corneille ; Pont d'Armor ; Rivière du Gouédic ; RN12.
Sous-quartiers : Balzac ; Le Plateau.
Ginglin : RN12 ; Rue Mathurin Méheut ; Rue Edmond Rostand ; Chemin des Courses ; Rivière de Douvenant ; RN12.
Sous-quartiers : Chaptal ; Pôle universitaire-IUT ; La Ville Bernard ; La Ville Hingant.
Zone rouge : secteur Sud
Gouédic - Beaufeuillage : Pont d'Armor ; Avenue Corneille ; RN12 ; Hentig Glas ; Rue Rabelais ; Voies SNCF ; Rivière du Gouédic ; Pont d'Armor.
Zone industrielle : RN12 ; Rivière de Douvenant ; Voies SNCF ; Rue Rabelais ; Hentig Glas ; RN12.
La Ville Oger : Voies SNCF ; Rivière de Douvenant ; Rue des Gallois ; RD700 ; Voies SNCF.
La Croix Saint-Lambert : Voies SNCF ; RD700 ; Rue des Gallois ; Rivière de Douvenant ; Rue Pasteur ; RD27 ; Rue de la Chesnaie ; Ruisseau de la Ville Gueury ; Rue de Trégueux ; Rue Charles Pradal ; Rue Joachim du Bellay ; Voies SNCF.
La Ville Bougault - Beauvallon : Voies SNCF ; Rue Joachim du Bellay ; Rue Charles Pradal ; Rue de Trégueux ; Rivière du Gouédic ; Voies SNCF.
Sous-quartiers : Beauvallon ; L'Ourme ; La Ville-Bougault.
Zone verte : secteur Ouest
Robien : Voies SNCF ; Rivière du Gouédic ; Ruisseau de Launivier ; Voies SNCF.
La Ville Jouha : Voies SNCF ; Pont de Quintin ; Voies SNCF ; Ruisseau de Launivier ; Voies SNCF.
Sous-quartiers : Launivier.
La Ville Hellio - La Tour d'Auvergne : Boulevard de l'Atlantique ; Rond-point de la Corderie ; Boulevard de la Tour d'Auvergne ; Boulevard Laënnec ; Pont de Quintin ; Voies SNCF ; Rue de la Plaines Ville ; Avenue des Plaines Ville ; Rue de Sercq ; Voie privée face à la rue de Bien Assis ; Boulevard de l'Atlantique.
Les Villages : Rivière du Gouët ; Bois Boissel ; Rue Victor Duruy ; Rue René Yves Creston ; Boulevard de l'Atlantique ; Rue de Saint-Barthélémy ; Ruisseau du Pont des Îles ; Rivière du Gouët.
Saint-Jouan - Waron : Rivière du Gouët ; Impasse de Bon Repos ; Rue du Moulin à Papier ; Rue de la Caquinerie ; Rond-point de la Corderie ; Rue Théodule Ribot ; Rue René Yves Creston ; Rue Victor Duruy ; Bois Boissel ; Rivière du Gouët.
Sous-quartiers : La Ville-d'Ys.
Zone jaune : secteur Centre
Notre-Dame : Impasse de Bon Repos ; Rue du Moulin à Papier ; Rue de la Caquinerie ; Rue Notre-Dame ; Rue de la Fontaine Saint-Brieuc ; Vieille Côte de Gouet ; Impasse de Bon Repos.
Centre : Rue Notre-Dame ; Rue de la Fontaine Saint-Brieuc ; Rue de Gouet ; Rue des Forges ; Rue Abbé Vallée ; Rue du Port ; Rue du Maréchal Foch ; Rue Mare au Coq ; Rue Saint-Benoît ; Allée Jacques Chaban-Delmas ; Impasse Thiers ; Rivière du Gouédic ; Voies SNCF ; Pont de Quintin ; Boulevard Laënnec ; Boulevard de la Tour d'Auvergne ; Rue Tristan Corbière ; Rue Notre-Dame.
Sous-quartiers : Charner ; Gare urbaine ; La Gare ; Saint-Charles.
Saint-Michel : Rivière du Gouët ; Quai Surcouf ; Rue des Galets ; Quai Sebert ; Pointe de Cesson ; Rue des Ligneries ; Sentier derrière de la station d'épuration ; Rivière du Gouédic ; RN12 ; Boulevard Harel de la Noé ; Rue du Légué ; Vieille Côte de Gouet ; Impasse de Bon Repos ; Rivière du Gouët.
Sous-quartiers : Cimetière ; Tertre Aubée.
Le Légué : Rue du Légué ; Boulevard Harel de la Noé ; RN12 ; Rivière du Gouédic ; Impasse Thiers ; Allée Jacques Chaban-Delmas ; Rue Saint-Benoît ; Rue Mare au Coq ; Rue du Maréchal Foch ; Rue du Port ; Rue Abbé Vallée ; Rue des Forges ; Rue de Gouet ; Rue du Légué.
Réhabilitation du trottoir en encorbellement du boulevard de Sévigné.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Briocus en 1032, Sancti Briocci en 1092, Saint-Brieux en 1220 Saint Brieux et Saint Brieuc en 1235, Seine Briout en 1284, Saint Briouc en 1294, Saint Brieuc la cité en 1296, Saint Brieuc en 1304, Saent Bryoc en 1305, Saint Brioux en 1306, Saint Briouch en 1321, Sanctum Briocum de Vallibus en 1330, Saint Brieuc en 1356, Saint Brieu en 1364, Saint Brieuc en 1364 et en 1373, Saint Brieu en 1375, Saint Briouc en 1378 et en 1379, Saint Briou, Saint Brieux et Saint Brieuc en 1406, Saint Brieuc des Vaux en 1407, Saint Brieu en 1409 et en 1410, Seint Biriok en 1410, de Sancto Brieuco en 1411, Sainct Briou en 1417, Saint Brieuc et Saint Brieu en 1420, Saint Briou et Saint Briouc en 1423, Saint Brieul, Saint Brieux en 1462, Saint Brieu en 1513, Saint Brieux, Saint Brieux et Saint-Brieu en 1535, Saint Brieu en 1565, 1636, et en 1709.
La ville tient son nom du moine gallois Brioc, son fondateur. Le futur saint fonda, à la fin de sa vie, un monastère à l'emplacement, ou tout proche, de l'actuelle cathédrale.
Aujourd'hui, Saint-Brieuc ce nomme et s'écrit Saint-Berieu en gallo et Sant-Brieg en breton.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Le territoire de la commune est occupé depuis le Néolithique. On y a découvert plusieurs souterrains du second âge du fer (en 1850 au Rocher Martin, en 1900 au Tertre Aubé). Les souterrains ont livré divers tessons de poteries. Celui du Tertre Aubé (ou Aubert) qui domine le Légué et le bassin à flot, disposerait d'une galerie souterraine d'un peu plus de 5 mètres de long située au fond d'un puits.
Sur le site de la tour de Cesson, ont été trouvés en 1832 et 1847 des tuiles à rebord, des fragments d'armes, du ciment et des monnaies romaines (Gallien, Claude II, Tétricus et Valérien). Au nord de la tour, vers l'extrémité de la pointe, une vaste enceinte trapézoïdale détruite de 420 mètres, renforcée par un second retranchement a été interprétée comme romaine. Le site de la tour n'a jamais été fouillé intégralement, malgré son évident intérêt archéologique et historique.
D'autres sites d'origine romaine, avec présence de briques, de tegulae et de monnaies, sont signalés sur la commune (Saint-Jouan, Le Tertre Buet, La Ville Oger, la Ville Ginglin). Sur le plateau du Gouédic, il a été découvert en 1872 une vaste enceinte ovale de 98 × 89 m. Des fragments de briques et de poteries romaines ont été trouvés sur le site, ainsi que des « pains de granit » ayant subi l'action du feu.
On note de nombreux autres sites gallo-romains aux alentours de la commune. Notamment, les traces d'une villa gallo-romaine ont été découvertes en 2007 à Ploufragan lors de travaux routiers. C'est un édifice à vocation résidentielle et agricole, s'organisant en « U » autour d'une cour centrale. La villa est un assemblage de pavillons reliés par des galeries couvertes. Elle comprenait une grande salle en forme de demi-cercle, campée à l'ouest. Les premières traces d'occupation du site remontent à la période gauloise. Elles consistent en un enclos entouré de plusieurs fosses, correspondant aux vestiges d'un habitat réalisé en matériaux périssables, bois et terre. Ces aménagements antiques ont été remplacés, au cours du Ier siècle de notre ère par une ferme gallo-romaine, évoluant au fil des années pour aboutir à la création de la grande villa.
On note aussi la redécouverte récente d'une villa au centre hélio-marin de Plérin ou les très nombreuses traces d'occupation romaine sur la commune de Hillion. Un pont romain subsiste encore sur la commune proche de Plédran (Pont Chéra), sur la voie romaine conduisant à Vorgium (aujourd'hui Carhaix-Plouguer).
Le texte de la Vita Briocii est peu fiable, notamment en ce qui concerne les dates. Il est possible que Brioc, originaire du Ceredigion (Pays de Galles actuel) se soit installé sur les hauteurs aux alentours de 480 et qu'il y ait fondé un monastère, près d'où se trouve aujourd'hui la Fontaine Saint-Brieuc.
Dudon ayant refusé de rendre hommage au suzerain de Guillaume Longue-Épée, le roi des Francs, Raoul, Guillaume envahit la région, et alors qu'il regagnait Rouen, sur ses arrières les Bretons ravagèrent le Bessin, entraînant à nouveau l'envahissement de la Bretagne jusqu'à Saint-Brieuc par Guillaume qui s'installa sur ces terres. En 937, Alain, qui s'était réfugié en Angleterre avec son père Mathueldoi, comte de Poher, auprès du roi Adelstan qui fournit des vaisseaux pour une expédition punitive, avec ses frères débarquèrent et surprirent la garnison normande de Saint-Brieuc, après avoir surpris en 936 celle de Dol.
Les reliques de saint Brieuc, qui avaient été mises en sûreté à l'époque des raids menés par les Hommes du nord, reviennent dans la ville en 1210. Une procession est organisée, suivie d'une grande fête populaire.
Guillaume Pinchon, élevé en 1220 à l'épiscopat fut l'un des plus grands artisans de la construction de la cathédrale. Il mourut en 1234 et fut canonisé dès 1247 (saint Guillaume) par le pape Innocent IV sans voir l'achèvement de son œuvre par son successeur, Philippe, en 1248. Il s'agit du premier saint d'Armoriquecanonisé par Rome. La cathédrale fut construite du XIIIe au XVIIIe siècle.
Détruit dans un incendie en 1355, le chœur de la cathédrale est reconstruit en deux ans sous les épiscopats de Guy de Montfort et de Hugues de Montrelais.
En 1375, Saint-Brieuc est assiégée durant quinze jours par le duc de Bretagne Jean de Montfort et les barons et chevaliers d'Angleterre, les mineurs finirent par entrer dans la ville après avoir fait tomber un pan des remparts.
Au Moyen Âge, en l'absence d'égouts, des rues étaient destinées à l'évacuation des déchets et eaux usées à l'air libre, les ingoguets. Leurs flux se mêlaient à ceux des ruisseaux et rivières aussi appelés « merderons », comme le Jouallan, la Grenouillère et le ru de Saint-Gouëno. L'absence d'urbanisme pensé et respecté se manifeste aussi dans les constructions parasitaires adossées à la cathédrale favorisant les incendies. Les modes de construction favorisaient les incendies : cela va du mode de couverture le plus répandu, les roz ou roseaux séchés, à l'utilisation de panneaux de bois, abondant, et dont les qualités d'isolation thermique et esthétique (notamment quand ils sont sculptés) étaient recherchées.
Époque moderne
En 1592, la plaine Saint-Michel au nord de la ville devient le lieu de la première bataille rangée des guerres de la Ligue en Bretagne (la bataille de Craon au printemps 1592 s'étant déroulée en Mayenne). Elle oppose une armée ligueuse commandée par Saint-Laurent d'Avaugour aux troupes de René de Rieux, sieur de Sourdéac. Les ligueurs qui assiégeaient la tour de Cesson y sont défaits. Certains d'entre eux, retranchés dans la cathédrale y détruisent les archives alors détenues.
En 1598, à la suite des guerres de Religion, la décision de détruire la place forte de la Tour de Cesson est prise. Ses ruines dominent toujours la baie de Saint-Brieuc. L'administration municipale est mise en place à la fin de ce siècle.
Au XVIIIe siècle la seigneurie de Berrien appartenait à la famille Le Nepvou de Kerfort (par exemple Jacques Le Nepvou, écuyer, né en 1674 à Saint-Brieuc, décédé en 1731 à Saint-Brieuc, était seigneur de Berrien et de Kerfort).
Durant cette période, la commune porta provisoirement le nom de Port-Brieuc.
En 1793, pendant la Terreur, la guerre civile entre les Chouans et les Bleus fit rage. Dans la nuit du 5 brumaire an VIII (), une troupe de chouans délivra de la prison de la ville des prisonniers royalistes condamnés à mort. Le procureur Poulain de Corbion, ancien maire de la ville (1779-1789), fut tué au cours de cette nuit du combat de Saint-Brieuc.
Le XIXe siècle
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Un camp d'internement a existé dans une usine reculée de la vallée du Gouët : le Jouguet. Un premier convoi ferroviaire débarque en gare de Saint-Brieuc des centaines de civils qualifiés d’« ennemis ou suspects » le . Durant toute la guerre, cette ancienne usine abrita l’un des 75 camps français d’internement de civils.
L'entre-deux-guerres
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En 1931, une nouvelle gare est construite à quelques mètres derrière l'ancienne, datant de 1863, année de l'arrivée de la voie de chemin de fer de la ligne Paris-Brest.
Le monument aux morts de Saint-Brieuc porte les noms de 247 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale.
Parmi les soldats originaires de Saint-Brieuc tués pendant la Seconde Guerre mondiale, le nom du capitaine Frédéric Aubert a été donné à un stade de Saint-Brieuc ; Robert Lefebvre a été tué le à Oost Kapelle (Pays-Bas).
De nombreux Briochins ont participé à la Résistance : parmi eux, les résistants du lycée Anatole-Le-Braz arrêtés le , l'abbé Eugène Fleury, alias « Victor », torturé par la Gestapo, puis fusillé le dans le bois de Malaunay près de Guingamp, Mireille Chrisostome, Yves Salaün, Pierre Le Gorrec, etc. D'autres ont été déportés et beaucoup sont morts en déportation comme Léon Sinais, Yvette Le Quéinec, Simone Jezequel, Auguste Régent, le pasteur Yves Crespin, etc. Vingt-six cheminots de Saint-Brieuc ont été tués par faits de guerre, fusillés ou sont morts en déportation. Marie et Elisa Josse protègent et cachent un juif à Saint-Brieuc, elles sont reconnues Justes parmi les nations.
La Libération de Saint-Brieuc par les troupes américaines du général George Patton survint le . Des combats ont lieu entre les Allemands (notamment avec les Russes blancs de l'armée Vlassov) et les FFI depuis le , provoquant la mort ce jour-là de 5 résistants (Joseph François, Alexandre Le Couédic, Yves Le Roy, Jean Poilpot, Massimo Tognon) et d'un autre le lendemain (Maurice Chambrin).
L'après Seconde Guerre Mondiale
Quatre soldats originaires de Saint-Brieuc sont morts pendant la guerre d'Indochine, vingt personnes pendant la guerre d'Algérie et deux au Liban : Henri Perrot et Vincent Daubé.
Le , les ouvrières de l'usine du Joint Français débutent une grève qui s'achève, 8 semaines plus tard, le . Cette grève du Joint Français a un écho national dans l'opinion ;
inauguration du nouveau centre commercial « Les Champs » dans le centre-ville de Saint-Brieuc, avatar du renouveau de la centralité de la commune de Saint-Brieuc. Les pouvoirs publics ont encouragé sa construction après que le centre-ville a vu diminuer le nombre de ses fonctions et activités.
2010 : inauguration de l'Hermione (salle de congrès et de spectacles) et de la Cité de la Musique et de la Danse dans un ancien couvent rénové.
Saint-Brieuc est actuellement presque uniquement francophone. Cependant avec 3 % de locuteurs bretons, le pays de Saint-Brieuc est le pays de Haute-Bretagne où l'utilisation de la langue bretonne est la plus fréquente.
Lieu de marchés et ville épiscopale, Saint-Brieuc fut en effet pendant sept siècles un lieu de rencontre de populations originaires des campagnes francophones et bretonnantes. Le gallo-roman a supplanté le breton dans la région de Saint-Brieuc dès le XIe ou XIIe siècle. Les évêques et les nobles du Penthièvre étaient probablement quant à eux déjà francophones à la fin du XIIIe siècle, tout comme les ducs de Bretagne.
En 1545, un marin de La Rochelle, Jean Fontenaud décrit dans sa cosmographie la Bretagne bretonnante comme partant de Saint-Brieuc et arrivant au Croisic (44) : « De Croisil à Saint-Brieuc, la Basse Bretagne est nation de gens sur soy et n'ont d'amitié à autres nulles nations. Sont gens de grand penne et travail. ».
En 1588, une carte décrit la limite entre langue bretonne et français à Binic. Il semble que les marins briochins aient conservé l'usage de la langue bretonne, à la différence du reste de la population, ou bien que Saint Brieuc fut une enclave bretonnante dans une campagne francophone.
En 1636, François-Nicolas Baudot Dubuisson-Aubenay indique dans son Itinéraire de Bretagne que la moitié des habitants connaît la langue bretonne en plus du français : « En la ville on parle moitié breton ; mais tout le monde scait françois ». À partir des années 1800, de nombreux bretonnants émigrent vers la commune, chef-lieu du département, contribuant à maintenir l'usage du breton dans la cité.
En 1843, dans leurs ajouts au Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne les continuateurs de Jean-Baptiste Ogée indiquent qu'à Saint-Brieuc au milieu du XIXe siècle si l'« on parle le français », « le breton est familier aux classes ouvrières ».
Une enquête réalisée en 1988 a indiqué la présence d'environ 7 000 bretonnants dans l'agglomération briochine.
Vainqueur du second tour des élections municipales de 2020, à la tête d'une liste d'union de la gauche, le maire actuel de Saint-Brieuc est Hervé Guihard (Place publique). Il succède à Marie-Claire Diouron (UDI), élue en juillet 2017, à la suite de la démission de Bruno Joncour, devenu député de la 1re circonscription.
Ce dernier avait été élu en mars 2001, sa liste ayant obtenu au second tour 51,69 % des suffrages contre 48,31 % pour la liste menée par le candidat socialiste Michel Brémont. En mars 2008, sa liste avait été réélue au second tour avec 54,28 % des voix face à la liste menée par la députée socialiste Danielle Bousquet. Sa liste était arrivée en tête au premier tour avec 44,71 % des voix contre 40,12 % pour la liste menée par la candidate de l'opposition municipale.
Le 30 mars 2014, la liste MoDem menée par le maire sortant a été élue avec 54,97 % des voix, dans une triangulaire l'opposant à la liste menée par le candidat PS Didier Le Buhan (32,99 % des voix) et à la liste menée par le candidat FN Pierre-Yves Lopin (12,03 % des voix). La liste MoDem avait obtenu 49,4 % des suffrages au premier tour et était passée à 353 voix près d'une élection au premier tour. Bruno Joncour entame donc son troisième mandat consécutif.
Le , il a également été élu président de Saint-Brieuc Agglomération, pour six ans. Il succède à la socialiste Armelle Bothorel. Élu député, Bruno Joncour démissionne de la présidence de l'intercommunalité, en application de la loi sur le non-cumul des mandats. Marie-Claire Diouron lui succède et reste présidente jusqu'en juillet 2020.
Liste des maires de Saint-Brieuc depuis la Libération
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Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
Cette sous-section présente la situation des finances communales de Saint-Brieuc.
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Saint-Brieuc s'établit à 87 615 000 € en dépenses et 85 119 000 € en recettes :
En 2013, la section de fonctionnement se répartit en 67 913 000 € de charges (1 408 € par habitant) pour 71 540 000 € de produits (1 483 € par habitant), soit un solde de 3 627 000 € (75 € par habitant), :
le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels pour 42 622 000 € (63 %), soit 883 € par habitant, ratio supérieur de 20 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (733 € par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio augmente de façon continue de 829 € à 883 € par habitant ;
la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux pour une somme de 29 294 000 € (41 %), soit 607 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio augmente de façon continue de 494 € à 607 € par habitant.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Saint-Brieuc. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012 :
La section investissement se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance :
des dépenses d'équipement pour un montant de 17 668 000 € (90 %), soit 366 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 224 € par habitant en 2011 et un maximum de 366 € par habitant en 2013 ;
des remboursements d'emprunts pour une valeur totale de 1 409 000 € (7 %), soit 29 € par habitant, ratio inférieur de 70 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (96 € par habitant).
Les ressources en investissement de Saint-Brieuc se répartissent principalement en :
nouvelles dettes pour 2 962 000 € (22 %), soit 61 € par habitant, ratio inférieur de 44 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (108 € par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 0 € par habitant en 2009 et un maximum de 167 € par habitant en 2011 ;
subventions reçues pour 2 827 000 € (21 %), soit 59 € par habitant, ratio inférieur de 19 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (73 € par habitant).
L'endettement de Saint-Brieuc au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette, l'annuité de la dette et sa capacité de désendettement :
l'encours de la dette pour une somme de 20 344 000 €, soit 422 € par habitant, ratio inférieur de 61 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (1 092 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 278 € par habitant en 2009 et un maximum de 447 € par habitant en 2011 ;
l'annuité de la dette pour une somme de 1 820 000 €, soit 38 € par habitant, ratio inférieur de 71 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (133 € par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 28 € par habitant en 2011 et un maximum de 167 € par habitant en 2012 ;
la capacité d'autofinancement (CAF) pour une somme de 5 825 000 €, soit 121 € par habitant, ratio inférieur de 30 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (172 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 60 € par habitant en 2010 et un maximum de 149 € par habitant en 2012. La capacité de désendettement est d'environ 3 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio est constant et faible (inférieur à 4 ans)
En mai et , une partie des agents administratifs de la commune sont en grève pour protester contre le projet du maire d'accroître leur temps de travail à 35 heures hebdomadaires. Le surcoût pour la commune de ce régime dérogatoire au droit commun est estimé à plus de 1,8 million d'euros par an (4,4 % des charges de personnel) pour les contribuables.
L'évolution de la population de la seule commune de Saint-Brieuc est la suivante :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,.
En 2021, la commune comptait 44 224 habitants, en évolution de −1,95 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pour la rentrée 2007, Saint-Brieuc compte douze écoles maternelles dont onze publiques et une privée et treize écoles élémentaires dont quatre publiques et huit privées ainsi qu’une école bilingue français/breton.
Il existe une école associative Diwan qui scolarise 67 élèves à la rentrée 2018.
Chaque année, 6 000 étudiants se répartissent dans les 130 formations d'enseignement supérieur constituant le pôle d’enseignement supérieur de Saint-Brieuc.
Aujourd'hui, le campus universitaire abrite des UFR — facultés — des universités de Rennes 1 et Rennes 2, ainsi qu'un IUT et l'IFPS. À la rentrée 2020, l'ensemble de ces établissements totalisent 2 460 étudiants.
Classes préparatoires aux grandes écoles
Quatre classe préparatoires aux grandes écoles sont installées à Saint Brieuc : une CPGE littéraire au lycée Ernest-Renan (quartier Saint-Michel), une CPGE scientifique au lycée Rabelais (quartier de Gouédic), une CPGE technologique au lycée Chaptal (quartier Ginglin), et une classe préparatoire aux écoles supérieures d'art à l'École des Beaux-Arts Émile-Daubé.
Offre des secteurs sanitaire et social
Chaque année, 480 étudiants poursuivent des études dans le secteur sanitaire et social au sein de deux établissements : Askoria, organisme de formation aux métiers de l’intervention sociale de France et l'IFPS, l'institut de formation intégré au centre hospitalier.
La chambre de commerce et d'industrie (CCI) et l'école supérieure du management des risques et de la performance (IEQT) proposent des formations professionnelles continues.
À la rentrée 2017, 4 % des enfants de la commune étaient inscrits dans le primaire bilingue.
L'école Diwan Sant Brieg, offrant un enseignement bilingue français-breton, a été créée en 1979. Elle fut l'une des premières écoles bilingues français-breton de Bretagne.
Une classe bilingue publique a été ouverte en l'an 2000.
Depuis 2008, il est possible de poursuivre un enseignement bilingue français-breton au collège Jean Macé.
Les étudiants de l'IUFM de Saint-Brieuc peuvent suivre des cours de breton depuis 2004.
Des cours du soir pour adultes existent à Saint-Brieuc depuis plus de 40 ans, au centre culturel Abhervé, à l'Office des retraités de Saint-Brieuc, ainsi que par Telenn dans tout le pays de Saint-Brieuc notamment au Ti ar Vro - L'Oté.
La maison d'édition des écoles de langue bretonne, Ti embann ar skolioù (TES), est basée au Centre Départemental de Documentation Pédagogique (CDDP), à Saint-Brieuc.
Santé
Le principal établissement de santé de la ville est le centre hospitalier de Saint-Brieuc composé de l'hôpital Yves-Le Foll et du centre gériatrique des Capucins. Le centre hospitalier de Saint-Brieuc, centre référent du secteur sanitaire 7, est le 3e établissement de santé breton derrière les CHU de Rennes et de Brest. Il dispose d'un pavillon de la femme et de l'enfant. L'offre de santé est complétée par :
la clinique armoricaine de radiologie, seul centre costarmoricain pour le traitement des tumeurs par radiothérapie.
Économie
La commune de Saint-Brieuc et son agglomération proche représentent le poumon économique des Côtes d’Armor. La ville bénéficie de nombreux avantages économiques :
des axes de communications majeurs permettant une interconnexion rapide avec les principales villes de Bretagne (Rennes en 1 h et Brest en 1 h 30 ;
une facilité d’accès à l'agglomération parisienne avec la mise en place, fin 2018, de la LGV permettant de relier Paris en 2 h 15 ;
une offre en formation supérieure de qualité au travers d'un IUT, des BTS, des cycles universitaires et un campus numérique permettant à plus de 6 000 jeunes de se former aux métiers de demain ;
deux pôles d’excellence développés autour d'une technopole des sciences du vivant et de l’automobile.
Si le territoire Saint-Brieuc est reconnu pour la qualité de sa filière agro-alimentaire et la présence de plusieurs groupes industriels (Hendrix Genetics, Nutraveris, Néolait, Novogen, Hubbard, Ovoteam, Lisi Aerospace, Max Sauer), la commune développe également depuis plusieurs années les activités liées à l’économie de la mer, avec notamment la réhabilitation du port du légué et se positionne pour accueillir la nouvelle économie numérique en rejoignant Les labels French Tech, Saint-Brieuc Bay et Territoire d'Industrie.
La ville favorise le déploiement de son réseau fibre avec fin 2019 un taux de locaux raccordables compris entre 50 % et 80 %.
Enfin, Saint-Brieuc a mis en place d’importants travaux de réhabilitation en s’appuyant sur l’action nationale « cœur de ville » et en améliorant l’aménagement de la ville au travers d'un programme de requalification de son espace urbain tout en apportant un nouveau regard sur l'ensemble des déplacements dans l'agglomération briochine. En effet, les chiffres fournis par l'Institut pour la Ville et le Commerce révèlent qu'encore en 2016, le centre-ville de Saint-Brieuc pâtit d'une vacance commerciale excédant les 15 %. La municipalité a alors entrepris dès 2000 la construction d'un centre commercial, celui des Champs, au cœur du centre-ville afin d'y reconduire la centralité économique et commerciale. C'est au terme de cinq années de négociations qu'est signée la validation du projet des Champs, fruit d'une action conjointe entre le maire souhaitant redynamiser un centre-ville en perte de vitesse et des promoteurs fournissant leurs services pour mener à bien l'exécution du projet.
Ainsi, en s’appuyant sur TEO, ligne de bus traversant Saint-Brieuc d'est en ouest avec un haut niveau de service, la ville déploie une interconnexion entre l'ensemble des modes de déplacements doux, les autres lignes de bus, le train et la voiture. Tous ces projets développent et renforcent la cohésion urbaine et sociale de la ville en connectant les quartiers, les zones d'emploi et le cœur de l'agglomération.
Revenus de la population et fiscalité
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Commune maritime, Saint-Brieuc développe son port de pêche, de commerce et de plaisance et les activités qui y sont liées avec l'aide de Saint-Brieuc Armor Agglomération. Saint-Brieuc a pour code SB, selon la liste des quartiers maritimes.
Outre les fonctions administratives et commerciales, les principales activités économiques sont :
Parmi les entreprises réalisant plus de 500 M€ de chiffre d'affaires et ayant leur siège sur la commune, on peut citer Bodemer (distribution automobile) et Cerp (commerce en gros de médicaments).
Les conseillers en séjour de l'Office de tourisme et des congrès de la Baie de Saint-Brieuc proposent différents supports pour guider les visiteurs dans la découverte du patrimoine de la ville et de l'Agglomération briochine (éditions, visites guidées, conseils personnalisés pour préparer son séjour, etc.).
Pour toutes informations concernant la culture et le tourisme de la commune : article sur Wikivoyage.
Fresques peintes en 1938 par Théophile Lemonnier à la coupole de la rotonde du lycée Ernest Renan : La Poésie; Les Lettres; L'Histoire; La Géographie; Les Sciences; La Chimie; La Physique; Les Arts
Le musée d'art et d'histoire, installé depuis 1986 dans les locaux de l'ancienne gendarmerie propose son exposition permanente et une aile d'exposition temporaire.
La mairie.
La caisse d'épargne, rue de Rohan 1909.
La gare, construite en 1863, rénovée en 1931, 1988 et 2006. Elle est desservie par des TGV pour Paris et Brest, des TER vers Brest, Rennes, Dinan, Lannion, etc.
L'ancien magasin « Les Nouvelles Galeries », place Du Guesclin.
L'immeuble de l'ancienne « Imprimerie Prud'homme », place du général de Gaulle.
Les rues piétonnes.
Les maisons en pans de bois, notamment rue Fardel, place au Lin, rue Pohel, rue Quinquaine et rue de Gouët (Hôtel dit des Ducs de Bretagne, 1572 ; maisons de la Barrière et Le Ribault, XVIe siècle).
De nombreux monuments anciens ont été détruits dans les années 1920 et 1930, bien que classés ou inscrits ISMH, notamment l'hôtel de Rohan (XVe), les maisons des rues Saint-Jacques (hôtels de Saint-Georges et de Turnegouët, XVe), de la rue aux Toiles (XVe), diverses maisons rue Fardel, le manoir de Port-Favigo et son grenier à sel (XVIe).
Édifices religieux
Catholiques
La cathédrale Saint-Étienne de Saint-Brieuc, place De Gaulle (XIe siècle - XVIIIe siècle). Cette cathédrale est l'une des neuf cathédrales historiques de Bretagne. La tour nord est construite au début du XIIIe siècle. Après un incendie, le chœur et la nef sont reconstruits entre 1354 et 1357. Les voûtes du bas-côté datent de 1735, et les voûtes hautes de 1879. La cathédrale est équipée d'un orgueCavaillé-Coll, du nom d'un des facteurs d'orgue les plus réputés du XIXe siècle. On trouve un orgue similaire en l'église Saint-Sulpice, à Paris.
L'église Sainte-Anne-de-Robien, boulevard Hoche : construite entre (1908 - 1910) par l’architecte Courcoux. Elle était destinée aux ouvriers des forges.
L'église du Sacré-Cœur-des-Villages, rue de Penthièvre (1910 -1911), édifice néo-gothique de l'architecte Le Guerranic
L'église Sainte-Thérèse, place Sainte-Thérèse, construite entre (1929 - 1932) par l'architecte James Bouillé.
L'église Saint-Yves, rue du Vieux-Puits : construite en 1965 par l’architecte Louis Arretche. Ses vitraux sont de Jean-Pierre Le Bihan, de Quimper.
L'église Saint-Ignace, rue de la République de Cesson.
L'église Saint-Guénolé, rue Gernugan de Ginglin.
L'église Saint-Vincent-de-Paul, rue Théodore-Botrel.
La chapelle Saint-Guillaume, place Saint-Guillaume (1852 - 1856), renferme deux grandes toiles marouflées du peintre briochin Joseph-René Gouézou, peintes en 1876 et représentant Saint-Brieuc prêchant la morale chrétienne en Bretagne, et : Saint Guillaume consolant et écoutant son peuple.
La chapelle, rue Corderie (maison de retraite Le Cèdre).
La chapelle Saint-Brieuc-des-Iffs, rue du 71e Régiment-d'Infanterie (collège Anatole-Le Braz).
La chapelle de la Providence, rue des Lycéen- Martyrs (espace La Mennais).
La chapelle du grand séminaire, 24 rue de Genève.
La chapelle Saint-Gilles, avenue Louis-Loucheur (ruines).
La chapelle Notre-Dame-des-Grâces des Pères Maristes, rue du Vieux-Séminaire.
La chapelle Saint-Hilaire, rue de Brocéliande.
La chapelle du lycée Saint-Charles, rue Cordière.
La chapelle, rue des Capucins (centre Gériatrique des Capucins).
La petite chapelle, rue des Capucins.
La chapelle, rue des Capucins (maison de retraite des Filles du Saint-Esprit).
La chapelle Saint-Augustin, rue Vicairie (aujourd'hui détruite).
La Villa Carmélie, Cité de la Musique, de la Danse et des Arts
Théâtre de Folle Pensée
Maison du Théâtre Pour le Jeune Public/Gazibul théâtre
Compagnie des Petits Molières en Folie
Compagnie Fiat Lux
Compagnie du Chien Bleu
Compagnie Quai Ouest
Théâtre du Totem
Théâtre des Tarabates
2 cinémas (un multiplex en périphérie)
Le Carré Rosengart au Port du Légué (activités économiques, commerciales, culturelles et services centrées sur la mer)
Les 3 bibliothèques municipales de Saint-Brieuc : la bibliothèque principale du centre-ville, la bibliothèque du quartier de la Croix St-Lambert, la bibliothèque du quartier de Cesson.
La Maison Louis Guilloux : lieu de rencontres autour de la littérature contemporaine
Les Archives Municipales : ouvertes au public pour des consultations, recherches généalogiques, recherches historiques et expositions.
L'adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg (Oui à la langue bretonne) a été votée par le conseil municipal le pour une signature de la charte le 18 décembre 2019.
L'adhésion à la charte du galo Dam yan, dam vèr (du gallo oui bien sûr) a été votée par le conseil municipal le pour une signature de la charte le .
Depuis , la ville dispose de 22 panneaux trilingues entrée/sortie de ville (11 panneaux d'entrée et 11 panneaux de sortie) indiquant à taille et police égales « Saint-Brieuc / Sant Brieg / Saint-Berieu ». Depuis cette date, l'éditorial du magazine municipal « le Griffon » est trilingue, la communication de certains événements culturels (Journées Européennes du Patrimoine) inclut désormais du breton et du gallo.
Janvier à novembre - Un auteur, un livre : rencontres avec des auteurs publiés à la bibliothèque municipale de Saint-Brieuc et projection des films réalisés à partir de leurs ouvrages.
Janvier à mars - Kan ar Bobl : concours de chant, musique et conte en français breton et gallo.
Janvier (2e quinzaine) - en alternance : Clin d’œil - biennale de la photographie organisée par la municipalité et Objectif Image Saint-Brieuc (années paires) et Peintres et sculpteurs de Bretagne biennale organisée par l'association Saint-Brieuc ArTmor à la Salle de Robien.
Janvier - la Semaine du Cinéma Italien : projection de films italiens en avant-première et de classiques du cinéma italien au cinéma le Club 6, par l'association Sentieritalia,.
Janvier - Nuit des conservatoires.
Février à novembre - Priz'unique : concerts à prix réduits à la Passerelle.
Mars - Mois des langues : animations et initiations au breton et au gallo.
Mars/avril - Festival ZTZ (Zéro à la Tolérance Zéro) - Festival de cultures urbaines axé sur l'acceptation du handicap sous toutes ses formes et l'échange de pratiques culturelles et sportives dans le hip-hop, organisé par l'association UNVSTI.
Mars ou avril - Concours national des bagadoù : les 3e catégorie s'affrontent à Hermione.
Avril - Festival Panoramic : semaine d'éducation à l'image et au cinéma.
Avril à octobre - Buzz de Nuit : concerts gratuits à destination des lycéens et des étudiants au Parc des Promenades, organisés par la municipalité.
Mai - Festival Art Rock : festival pluridisciplinaire dressant des passerelles entre les arts : musiques, théâtre, danse, arts de la rue, vidéo, arts plastiques et art numérique y sont largement représentés. Le collectif Rock'N Toques composé de chefs, pâtissiers et cavistes de la Baie proposent une gastronomie festive à tarif street food au cœur du festival chaque année.
Mai - Redadeg : course à pied en relais en faveur de la langue bretonne.
Juin - Festival Chok Urbain : basket-ball à 3 et hip-hop.
Juin - Fête de la Bretagne : festival mettant en avant les cultures de Bretagne.
Juin/juillet : Ouvrez la parenthèse : festival de rencontres littéraires organisé par Lire à Saint-Brieuc.
La pratique du sport dans l'agglomération briochine est diversifiée. En effet, le cadre particulier de la ville (vallées, rivières, proximité de La Manche) permet de pratiquer un large panel de sports de plein air tels que la randonnée, le VTT, l'équitation, le canoë-kayak…
Le Stade briochin est l'un des clubs phares de la ville, évoluant en Championnat National de football (3e division française). Au haut niveau national on trouve également l'équipe du Cesson Volleyball évoluant en Championnat de France d'Élite masculine de volley-ball dans la salle de Steredenn ainsi que le club de Rink-Hockey du Roller Armor Club Saint-Brieuc évoluant dans la salle du Sépulcre, à Plérin.
La ville de Saint-Brieuc possède aussi une équipe de basket-ball évoluant en Pré-Nationale, l'Elan Saint-Brieuc Basket (ex Saint-Brieuc Basket Côtes d'Armor qui a déposé le bilan en 2014).
La ville possède de nombreux clubs amateurs. En basketball, la section basket de l'Amicale laïque existe depuis 1939 en basket féminin et masculin. Ses matches ont lieu au stade Hélène Boucher (situé dans le quartier des Villages).
Parmi les sports rares, il existe une équipe de kin-ball depuis 2010 : le Ska-B, et une équipe de football américain depuis 2002 : les Licornes. Le club des Licornes s'est enrichi d'une section de cheerleading.
Dans le domaine des sports individuels, la cité se distingue dans le BMX avec Laëtitia Le Corguillé, vainqueur du classement général de la Coupe du Monde 2007 de la spécialité.
La ville est dotée d'une salle omnisports, Steredenn dont la capacité de la salle des sports principale est de 3 058 places. Le Stade Fred-Aubert accueille les matchs du Stade briochin. On trouve par ailleurs une patinoire, un centre aquatique Aquabaie, avec un bassin sportif, des espaces ludiques (spas, hammam, sauna), un espace fitness et un terrain de squash, deux complexes de bowling, une piste de moto-cross), un centre de tir, plusieurs dojos de karaté dont le taisho dojo (tenu en 2009 par Marcel Le Rolland - ceinture noire, 6e dan - l'un des seuls karatékas occidentaux formés au Japon[réf. nécessaire]) de tradition japonaise et un spot de saut à l'élastique : Team Limit fondé par Jacques Savé et composée de Yohann Le Roux, Gérald Le Breton et Stéphane le Bigot.
La presse est représentée par Ouest-France mais également par Le Télégramme, quotidien diffusé dans le Finistère, le Morbihan, les Côtes-d'Armor et l'Ille-et-Vilaine à travers sa page consacrée à Saint-Malo. Il y a aussi l'hebdomadaire local paraissant le jeudi Le Penthièvre. Le Cri de l'ormeau est un mensuel gratuit consacré à la culture de l'agglomération briochine et des Côtes-d'Armor. En matière de presse économique, on note la présence du mensuel Le Journal des entreprises, dont une édition concerne les Côtes-d'Armor.
Télévision
Par ailleurs, la ville abrite une antenne locale de France 3 Bretagne. Elle est recevable sur Saint-Brieuc grâce aux émetteurs TNT de Plérin (Viaduc du Gouët, La Combe et Stade Marcel-Gouédard).
Virgin Radio et Hit West émettent sur Saint-Brieuc avec des décrochages locaux réalisés depuis des bureaux situées la zone commerciale de Langueux.
Enfin, des stations locales sont proposées sur l'agglomération :
COB'FM (92.7 FM), la radio associative du Club olympique briochin ;
Radio Bonheur (99.1 FM) : radio musicale commerciale basée à Pléneuf-Val-André. Elle diffuse de la chanson française et retransmet notamment les matchs de l'En avant de Guingamp. En 2016, elle devient la 3e radio la plus écoutée des Côtes-d'Armor avec 77 300 auditeurs quotidiens ;
RCF Côtes-d'Armor(anciennement RCF Clarté) (100.6 FM) : radio locale chrétienne des Côtes-d'Armor. Elle est adhérente au réseau RCF ;
Radio Activ' (101.9 FM) : radio associative émettant avant 2007 temporairement. Elle est membre de la Ferarock.
Jean-René Quignard (1887-1978), organiste et compositeur, directeur de l'École nationale de musique de Saint-Brieuc, mort à Saint-Brieuc.
Notes et références
Notes
↑De Mancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Il est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdesintrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
↑Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde.
↑L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
↑Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Brieuc comprend une ville-centre et huit communes de banlieue.
↑L'unique plage de Saint-Brieuc tient sa renommée grâce aux 104 cabanons colorés installés sur la grève ou nichés sur la falaise. Construits sans aucun respect des règles urbanistiques (le premier en 1909, les suivants se multipliant avec les congés payés de 1936), ils font partie du patrimoine local.
↑Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances.
Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal.
Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Saint-Brieuc.
Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licenceGNU GPL version 3.
↑La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
↑Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
↑La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
↑Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
↑Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
↑L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
↑L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année.
↑La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Saint-Brieuc.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes
↑Erwan Vallerie, L'Art et la manière de prononcer ces sacrés noms de lieux de Bretagne, Le Chasse-Marée/ArMen, 1996, page 228.
↑Iwan Le Clec'h, Entre conservatisme et modernité de l'appareil commercial : en territoires périurbains et ruraux à l'ombre d'une ville moyenne : Saint-Brieuc, Université de Brest, thèse de doctorat soutenue le 6 novembre 2018 (lire en ligne).
↑La formation de Lanvollon, en rive gauche de la baie de Saint-Brieuc, est une formation volcano-sédimentaire essentiellement constituée de volcanites (micaschistes, leptynites et amphibolites de Lanvollon dont les faciès les moins métamorphisés s'observent de part et d'autre de l'anse d'Yffiniac). La formation d'Erquy est son équivalent en rive droite.
↑Michel Ballèvre, Valérie Bosse, Marie-Pierre Dabard, Céline Ducassou, Serge Fourcade, et al, « Histoire Géologique du massif Armoricain : Actualité de la recherche », Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, nos 10-11, , p. 12.
↑Au nord, présence de filons de dolérite qui s'altèrent en boules, d'orientation N.-S. La pointe nord montre l'affleurement de « nombreuses coulées surtout massives, des sills et des métasédiments surtout gréso-feldspathiques… Au-delà encore, après des niveaux d'amphibolite et de gneiss, dans la falaise très basse, on observera un poudingue à très gros galets (taille de la tête d'un homme) non allongés, faits de diorite quartzique ». Cf Lardeux et Audren 1996, p. 39.
↑Elles résultent du métamorphisme de volcanites acdes.
↑« Le rubanement de ces métagabros, d’échelle millimétrique à centimétrique, est souligné par l’alternance de niveaux sombres riches en amphibole et de niveaux clairs riches en plagioclase. Il s’agit vraisemblablement d’un litage d’origine magmatique, du moins pour partie » Cf E. Égal, É. Thomas, P. Guennoc... , Carte géologique de la France à 1/50 000. no 243, Saint-Brieuc, éditions du BGM, 2005, p. 73.
↑Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 38.
↑Bernard Le Gall et Martial Caroff, Curiosités géologiques de la baie de Saint-Brieuc au Mont-Saint-Michel, éditions Apogée, , p. 7.
↑ ab et cDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (ISSN1278-3366, DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Il s'agit vraisemblablement des moyennes sur le long terme de la station météorologique la plus proche, Trémuson, qui ne rendent absolument pas compte de l'extrême variabilité des précipitations entre les années et à quelques kilomètres de distance. Par exemple, entre 2004 et 2009, la zone côtière de Saint-Brieuc a reçu de (29 à 88mm d'eau en juillet (moyenne 54 mm), les mois les plus secs étant juin (38 mm) et septembre (34 mm). Selon les années, les sécheresses sont printanières, estivales ou automnales
↑François Thomas, Le Saint-Brieuc de ma Jeunesse, du passé au présent, Editions Le Télégramme (Archives Municipales de Saint-Brieuc)
↑ a et bOffice Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
↑Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN978-2-343-07867-0), p. 328.
↑Catherine Bizien-Jaglin, Patrick Galliou et Hervé Kerébel, Carte archéologique de la Gaule. 22: Côtes-d'Armor / Catherie Bizien-Jaglin; Patrick Galliou; Hervé Kerébel, Acad. des Inscriptions et Belles-Lettres , (ISBN978-2-87754-080-3)
↑Catherine Bizien-Jaglin, Patrick Galliou et Hervé Kerébel, Côte-d'Armor, Académie des inscriptions et belles-lettres Ministère de l'éducation nationale Ministère de la recherche , coll. « Carte archéologique de la Gaule », (ISBN978-2-87754-080-3)
↑André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN978-2-91454-196-1), p. 78.
↑Jean-Pierre Leguay, Les catastrophes au Moyen Age, Paris, J.-P. Gisserot, coll. « Les classiques Gisserot de l'histoire », , 224 p. (ISBN978-2-877-47792-5 et 2-877-47792-4, OCLC420152637)., p. 13.
↑Frédéric Aubert, né le à Saint-Brieuc, avocat, conseiller municipal, président du Stade briochin, sous-lieutenant pendant la Première guerre mondiale, tué le à Hermeton-sur-Meuse (Belgique)
↑Yvette Le Quéinec, alias Madeleine Hénaff, militante communiste, résistante FTP, arrêtée le à Saint-Maur-des-Fossés, torturée, internée à Drancy, car elle s'est fait passer pour une juive, déportée à Auschwitz-Birkenau le où elle décède le , voir memorialgenweb.org Yvette Le Quéinec.
↑François-Nicolas Baudot Dubuisson-Aubenay, Itinéraire de Bretagne en 1636, d'après le manuscrit original, avec notes et éclaircissements par Léon Maître et Paul de Berthou, tome 1 ; Nantes, Société des Bibliophiles Bretons, 1898, p. 65 lire en ligne sur Gallica.
↑Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne ; nouvelle édition revue et augmentée par A. Marteville et P. Varin, Rennes, Molliex, 1845, p. 728.
↑« Nécrologie : Me Raoul Poupard ancien maire », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ) « Avocat au barreau briochin, Me Poupard avait été élu au poste de premier magistrat de Saint-Brieuc en mars 1959. ».
↑« Une délégation spéciale remplace le conseil municipal de Saint-Brieuc », Le Monde, (lire en ligne) « La délégation est composée de cinq membres et elle est présidée par M. Charles Royer, qui fut maire de la ville à la libération. ».
↑Marie-Claudine Chaupitre, « Le 6 décembre 1964, Antoine Mazier disparaissait », Ouest-France, (lire en ligne).
↑« Saint-Brieuc. Qui est Marie-Claire Diouron, nouvelle maire de la ville ? », Ouest-France, (lire en ligne).
↑Catherine Lemesle, « Municipales à Saint-Brieuc. Hervé Guihard a les clefs de la ville », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ) « Élection du maire de Saint-Brieuc et installation du premier conseil municipal ce samedi matin 4 juillet 2020. Sans surprise, Hervé Guihard a été élu maire de Saint-Brieuc. ».
↑« Élections régionales : Place publique veut rassembler les forces de gauche », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ) « Fraîchement nommé au conseil politique de Place Publique, Hervé Guihard, maire de Saint-Brieuc, entend mettre tout en œuvre pour rassembler les forces de gauche pour les prochaines élections régionales. ».
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