Dans cet article, nous explorerons l'impact de Château d'Orenge sur différents aspects de la société contemporaine. De son influence dans la sphère professionnelle à son importance dans la sphère personnelle, Château d'Orenge a généré un débat et une réflexion approfondis autour de sa pertinence et de ses implications. Au fil des années, Château d'Orenge est devenu un sujet d’intérêt non seulement pour les spécialistes et les universitaires, mais aussi pour le grand public. Grâce à une analyse complète, nous cherchons à comprendre l'importance de Château d'Orenge dans notre vie quotidienne et à examiner de près comment il façonne notre monde aujourd'hui.
Cet article est une ébauche concernant les châteaux de France.
Il s'agissait d'un fief et seigneurie compris dans les fiefs dits d'Entrammes, et mouvant de Laval, à charge pour le seigneur de huit jours de garde « suffisamment appareillé en chevaux et en armes au petit chastel de Laval, quand le cas y eschet et par temps de guerre. » [2]. Quelques silex taillés et une hache en pierre déposée au Musée de Laval ont été trouvés à Orenge[2].
Les deux collines entre lesquelles la Mayenne s'est creusée son lit, au fond d'une brèche étroite, portent sur la Carte d'État-Major les mentions : (rive droite, Orenge) camp anglais, (rive gauche) camp français[3]. Dans l'enclos d'Orenge, au sommet d'une falaise à pic qui domine de 60 mètres la rive de la Mayenne, les fossés de la double enceinte demi-circulaire d'un châtelier sont parfaitement conservés[2].
La famille d'Orenge[2], connue au moins dès le XIIe siècle, l'aura construit au centre du territoire dont elle reçut l'inféodation[4],[2].
Le Château
L'Abbé Angot s'interroge sur ce qu'était le manoir signalé par Hubert Jaillot et dont il ne subsisterait plus en tous cas qu'un petit bâtiment de servitudes ? Peu de chose, sans doute pour lui, car la Carte de Cassini n'en fait pas mention[2].
Un château est construit au XIXe siècle[2]. Il est décrit par l'Abbé Angot à la fin du XIXe siècle comme abrité au nord par la crête rocheuse de l'ancien châtelier, dominé par une chapelle qui se détache en blanc sur la sombre verdure des sapins, éclairé largement du levant jusqu'au plein midi, flanqué de tours aux angles de la façade qui regarde l'aval de la rivière, orné de tourelles en encorbellement à l'ouest[2].
A la fin du XIXe siècle, le château est entouré d'un parc muré, d'une cinquantaine d'hectares de prairies, de cultures, de bois et de rochers. Un bélier hydraulique s'aménageait alors qui, par un effort puissant, allait faire monter l'eau de l'écluse de l'Ame jusqu'au niveau des combles du château[2].
La famille
La famille d'Orenge est une famille d'antique noblesse qui posséda le Château de la Feuillée dès le XIIe siècle au moins et la Motte d'Orenge[2]. Elle est distincte, selon l'Abbé Angot, de la famille du même nom qu'on trouve au Perray de Montreuil, laquelle se rattache aux d'Orenge de Bretagne, comme l'indiquent ses alliances[5],[2].
Seigneurs
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations contenues dans cette section proviennent du Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne[2].
De tous temps les seigneurs d'Orenge furent les mêmes que ceux de la Feuillée[2].
Liste des seigneurs
Jusqu'au XVe siècle, les seigneurs prennent presque indifféremment les noms de la Feuillée ou d'Orenge
Guillaume d'Orange, chevalier, fonde son anniversaire à Fontaine-Daniel, 1294.
Jean d'Orenge qui ne fut probablement qu'un cadet de la famille[5]. Comme il l'avait servi dans ses guerres, en qualité d'écuyer, le roi Jean II le Bon lui fit grâce au Bois de Vincennes, le .
Ambroise de la Feuillée, frère ou neveu du précédent, commandait une compagnie recrutée au pays de Laval dans la campagne de Flandres. Nous le savons, entre autres preuves, par les méfaits de quatre compagnons de sa troupe : Michel Guingaut, Jeannin de la Roche, Jeannin Chicault et Jeannin de Lambaré, qui volèrent « d'aucunes bonnes gens, en plusieurs parties, bien la somme de quarante livres parisis. » Les trois premiers furent « puniz et exécutez. » Lambaré, « pour paour et doubte de question, » avoua tout au prévôt de Chaumont-en-Vexin et s'en tira, grâce aux recommandations venues de Laval, pour deux pèlerinages, l'un à Rocamadour, l'autre à N.-D. du Puy, 1383[6].
Sylvestre, sire de la Feuillée, 1380.
'Ambroise d'Orange rend aveu, 1387, s'attache constamment ainsi que Jean d'Orange, mari de Jeanne le Riche, Pierre et Henri d'Orange, au Baron de Laval, 1402, 1411.
Guy d'Orange, chevalier dans la compagnie d'Olivier de Feschal, 1420, épousa Aliénor d'Ingrandes, qui lui apporta la terre de la Courbe, en Souvigné. Il vivait en 1459. Il eut trois ou quatre fils qualifiés successivement seigneurs de la Feuillée : René, connu par deux pièces de poésie, 1460 ; Gilles, mari d'Aliénor de Villeprouvée, 1464, 1466 ; Joachim, échanson de la Duchesse d'AnjouJeanne de Laval, 1468 ; il avait fondé une messe en l'Église Notre-Dame-de-l'Assomption d'Alexain ; — Georges, frère des précédents ou fils de l'un d'eux, laissa postérité de Catherine de Brie, fonda son anniversaire à la Collégiale Sainte-Madeleine de Vitré, 1486, la chapelle de la Feuillée, 1489, signa l'acte de promulgation de la Coutume du Maine, 1508, et vendit la terre du Bois, en Simplé, 1511.
François d'Orange, mari de Louise de Bouillé, habitait la Courbe, pendant que Charles du Plessis demeurait à la Feuillée, 1527. Son testament, daté du fait mention d'Isabeau, sa sœur : Louise, autre sœur, était femme de Jean de Thévalle.
Georges d'Orange, mari de Perronnelle de Lignières, fonda son anniversaire à l'Église des Cordeliers de Laval. Il n'eut que des filles.
Eustache (II) du Bellay de Commequiers, mari de Guyonne d'Orange, veuve en 1573 et vivante en 1608.
Charles du Bellay, marié le 22 mai 1589 à Radegonde des Rotours, d'où, entre autres : Madelon, baptisé à la Bazouge-de-Chemeré, 1596 ; Brandelis, 1609 ; René, 1611 ; Charlotte, 1613 ; Anne-Guyonne, nés à la Feuillée. Charles du Bellay mourut en 1613 ; sa femme décéda à Rennes en 1635 et fut enterrée « en l'église près la Feuillée ».
Madelon du Bellay, chevalier de l'ordre du roi, 1621.
René du Bellay, frère du précédent, 1632, comte de la Feuillée, mari de Renée de la Marzelière d'où : François-Malo, baptisé à Alexain, 1639, et Charlotte, baptisée à la Bigottière, 1642. Il mourut en 1662 ; sa femme convola avec Jacques Auguste II de Thou, président au Parlement de Paris.
Éléonore du Bellay, sœur du précédent, veuve en 1664 de René de Malnoë, gouverneur de Port-Louis, avait fondé en 1660 la chapelle de Saint-Joseph au couvent des Bénédictines de Mayenne, où étaient ses deux sœurs.
Gilles des Nos, seigneur d'Hémenard, né en 1629, mari de Suzanne de Malnoë, 1671, 1689.
Charles-Gilles des Nos, major du régiment de dragons de Catinat, 1694, 1697, mari de Renée Viel, fille de Jean Viel, juge civil à Mayenne.
Jean-Baptiste des Nos, comte de la Feuillée, 1711, marié en 1724 à Marie Marguerite de Cordouan de Saint-Marceau, fille d'Honorat de Cordouan, seigneur de Maresché, et de Marie Chevalier. Une pierre tombale apportée de l'église d'Alexain au château contient cette inscription : Cy gist très noble, très puissante et très vertueuse dame Marie-Marguerite Langey de Cordouan, épouse de très noble et puissant seigneur Jean-Baptiste Desnos, seigneur fondateur de cette église, décédée le premier jour de mars 1735, âgée de trente-huit ans. Priez Dieu pour elle — et deux écussons ovales, l'un chargé d'un lion rampant, l'autre d'une croix engrêlée cantonnée de quatre lions rampants. Jean-Baptiste des Nos fonda un lit à l'hôpital de Laval pour les pauvres d'Alexain, vers 1735 (acte devant Noury, à Laval). Jean-Baptiste-Alexis-Honorat des Nos, marquis de la Feuillée, sous-lieutenant au régiment des gardes françaises, blessé mortellement à la Bataille de Fontenoy, mourut à Lille le . Gilles-Marie des Nos, lieutenant des vaisseaux du roi, mari de Marie des Nos, hérita du précédent pour les trois quarts, et aussi de Marguerite des Nos, femme du marquis de Preaulx, 1750, avec Charlotte-Suzanne des Nos, duchesse de Beauvilliers, sa belle-sœur. Celle-ci eut encore la succession de sa dernière sœur, Marie des Nos, femme de Jean-Baptiste d'Aliney, comte d'Elva, morte à Paris, le .
Charlotte-Suzanne des Nos, fille aînée, épousa en 1753, Paul-Louis, duc de Beauvilliers, qui fut tué à la Bataille de Rossbach, sans laisser d'enfants. Les héritiers de la duchesse de Beauvilliers firent vendre, en 1809, le château et le domaine qui comprenait les deux fermes de la Feuillée, le taillis de la Conditière, la Besnardière, Goué, Orange, la Lande de la Roche, le Haut-Roche-Robert, la Cour de la Bigottière, l'Entredouzière, le taillis du Breil, la Sicardière. La duchesse de Beauvilliers mourut à Paris, le 4 juillet 1793.
Nicolas des Nos, Anne-Charles de Chappedelaine, mari d'Élisabeth-Marie-Germaine des Nos, Aristarque-Marie Tardieu de Malleissye, mari de Charlotte-Eulalie des Nos, représentant Charles des Nos, légataire, avaient un tiers des biens maternels et paternels. Le reste était partagé entre : Geneviève Le Maire, veuve de Joseph Le Gonidec ; Claude-Anne, Claude, Henri-Jean-Villar Saint-Simon ; Roland-Marie Le Gras du Luart ; Louis-Vigil, Marie-Françoise-Joséphine, Gabriel-Jean-Georges, Marie-Joséphine-Henriette, enfants d'Anne-Henri-Frédéric de Chavagnac et d'Henriette-Françoise de Montécler, Claude-François et François Achard-Joumard-Tison d'Argence ; Claude-Marie-Amédée de la Châtre, fils de Claude-François-Joseph-Élisabeth de la Châtre et de Marie-Louise de Turpin, et Claude de la Châtre, ancien colonel ; enfin Marie-Antoine Pineau de Viennay et Anne-Françoise-Antoinette Pineau de Viennay, femme de Pierre-Louis-Alexandre de Mirebeau.
L'acquéreur du château, des deux fermes et de la Conditière (bois), fut Jean-Louis Benoiste Desvalettes.
En 1807, Ambroise-François Hardy de Lévaré acquit pour 29 300 fr. Orenge (25 hectares) et la Lande de la Roche, qui faisaient partie de la terre de la Feuillée.
Notes et références
↑L'Abbé Angot indique que pour la famille comme pour la seigneurie, la forme Orenge est plus conforme aux anciens textes.
↑L'Abbé Angot indique qu'il ne connait rien sur la butte de Chaffenay qui motive ce nom de camp.
↑L'Abbé Angot indique qu'il serait fort bon de faire de ces anciens vestiges un relevé exact, et qu'on lui a a dit que des travaux de canalisation, exécutés récemment, avaient mis à nu au centre de l'enceinte des substructions ou peut-être des assises de roches qui y ressemblent. Pour lui, tout ceci demandait vérification.
↑ a et bJeanne Le Riche n'était pas femme de Jean d'Orenge de la Feuillée, comme l'avait avancé l'Abbé Angot, mais de Jean d'Orenge du Perray.