Dans l'article d'aujourd'hui, nous allons plonger dans le monde fascinant de Camiros. Que Camiros soit une personne connue, un sujet d'actualité, une date importante de l'histoire ou toute autre chose, cela a toujours suscité la curiosité et généré des débats. A cette occasion, nous nous plongerons dans sa vie, son impact sur la société, sa pertinence dans le contexte actuel et tout ce qui entoure Camiros. Préparez-vous à découvrir des aspects surprenants, des faits intéressants et des opinions diverses sur Camiros. Sans aucun doute, cet article vous donnera une perspective complète et enrichissante sur ce sujet passionnant.
Camiros | ||
![]() Vue sur le site archéologique depuis le sud. | ||
Localisation | ||
---|---|---|
Pays | ![]() |
|
Périphérie | Égée-Méridionale | |
District régional | Rhodes | |
Dème | Rhodes | |
Type | cité grecque | |
Coordonnées | 36° 20′ 11″ nord, 27° 55′ 16″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Grèce
| ||
modifier ![]() |
Camiros (en grec ancien Κάμειρος / Kámeiros) est un site archéologique de Rhodes, situé sur la côte nord-ouest de l'île.
Selon la tradition, c'est l'une des trois cités rhodiennes fondées par les Doriens, avec Lindos et Ialysos, au milieu du XIe siècle av. J.-C. Toutes trois sont mentionnées par Homère dans le Catalogue des vaisseaux (Iliade, II, 653–656) : « ceux de Lindos, d'Iélyse et de la blanche Camire ». Selon Hérodote (I, 44), ces trois cités forment avec Cos, Cnide et Halicarnasse l'Hexapole dorienne.
À la fin du VIe siècle av. J.-C. et au début du Ve, Camiros est sous dépendance perse. La cité regagne son autonomie à la fin des guerres médiques, avant de rejoindre la Ligue de Délos. En , les Spartiates, partis de Cnide, débarquent à Camiros avec 94 navires. Ils s'emparent rapidement de la ville, qui n'est pas fortifiée (Thucydide, VIII, 44, 2) et, convoquant son assemblée, décident les citoyens à changer de camp. En , les trois cités fondent conjointement, tout en conservant leur autonomie, la cité de Rhodes, capitale de l'île.
Au IVe siècle av. J.-C. et pendant l'époque hellénistique, Camiros profite de l'expansion commerciale et culturelle de Rhodes. En 305, la cité repousse les attaques de Démétrios Poliorcète. En , un premier tremblement de terre détruit la cité, puis un second en Sous la domination romaine, Camiros et le reste de l'île sont ravagés par Cassius.
Le natif le plus célèbre de Camiros est probablement Pisandre.
La première campagne archéologique a été menée à Camiros par le vice-consul britannique à Rhodes Alfred Biliotti (en) et le photographe Auguste Salzmann de 1852 à 1864. L'École archéologique italienne reprend les fouilles en 1928, à l'occasion de l'occupation de l'île par les troupes italiennes. Une nécropole est mise au jour, qui révèle de nombreux vases d'un style décoratif particulier de l'époque archaïque, que l'on surnomme le « style des chèvres sauvages ». Il se caractérise par un décor organisé en registres superposés dans lesquels des animaux stylisés, notamment des chèvres sauvages (ce qui a donné son nom au style) se suivent en frises. La nécropole révèle également des vases du style de Fikellura.
Le site comprend trois niveaux et a révélé des restes significatifs de monuments, parmi lesquels :