Dans le monde d'aujourd'hui, Auguste Dumont (sculpteur) est un sujet qui a acquis une pertinence sans précédent. Depuis sa création, elle suscite un grand intérêt et fait l’objet de multiples études et recherches dans des domaines variés. Au fil du temps, Auguste Dumont (sculpteur) a évolué et s'est adapté aux changements de la société, devenant un sujet d'actualité qui continue de susciter débats et controverses. Dans cet article, nous explorerons les différents aspects de Auguste Dumont (sculpteur), en analysant son impact aujourd'hui et en réfléchissant à son importance dans le monde contemporain.
Augustin Alexandre Dumont, dit Auguste Dumont, né à Paris le et mort dans la même ville le , est issu d'une longue lignée de sculpteurs, et lui-même sculpteurfrançais et académicien, élu à 37 ans à l'Académie des Beaux-Arts, en 1838.
Biographie
Sépulture au cimetière du Montparnasse.
Années de formation
Auguste Dumont est le fils du sculpteur Jacques-Edme Dumont (1761-1844) et de Marie-Élisabeth-Louise Curton[2]. Dernier sculpteur d'une lignée qui compta cinq générations, il est le frère de la compositrice Louise Farrenc (1804-1875). Marié à près de 80 ans, il reste sans postérité ; sa veuve se remarie alors à l'architecte Léon Ginain.
Élève de Pierre Cartellier, Dumont remporte le grand prix de Rome en sculpture à 22 ans en 1823, ex-æquo avec Francisque Duret[3], avec un bas-relief ayant pour sujet Évandre pleurant sur le corps de son fils Pallas[2]. Il se rend par conséquent en Italie avec Francisque Duret et fait plusieurs envois : Jeune Faune jouant de la flûte, Alexandre étudiant pendant la nuit, l'Amour tourmentant l'âme sous la forme d'un papillon, Leucothée, Bacchus et un buste de Pierre Guérin. Il rentre à Paris en 1832[4].
colonne Vendôme : Napoléon Ier en empereur romain, 1863 (restaurée en 1875), statue en bronze au sommet de la colonne, copie de la première statue par Antoine-Denis Chaudet, détruite ;
↑ a et bRoman d'Amat, Dictionnaire de biographie française, Paris, Letouzey et Ané, , 760 p..
↑Jules Lermina, Dictionnaire universel illustré, biographique et bibliographique, de la France contemporaine : comprenant par ordre alphabétique la biographie de tous les français et alsaciens-lorrains marquants de l'époque actuelle, l'analyse des œuvres les plus célèbres…, Paris, L. Boulanger, , 1397 p. (lire en ligne), p. 500.
↑Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, C. Lacour, .
Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au XIXe siècle, 4 vol., Paris, Honoré Champion, 1914-1921.
(nl) L. de Jong, Y. Morel-Deckers, H. Verschaeren, D. Cardyn-Oomen, Beeldhouwwerken en assemblages 19de en 20ste eeuw, Anvers, 1986, p. 62.
Pierre Kjellberg, Le Nouveau guide des statues de Paris, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1988.
Simone Hoog, préface de Jean-Pierre Babelon, avec la collaboration de Roland Brossard, Musée national de Versailles. Les sculptures. I : Le musée, Paris, Réunion des musées nationaux, 1993.
Emmanuel Schwartz, Les Sculptures de l'École des Beaux-Arts de Paris. Histoire, doctrines, catalogue, Paris, École nationale supérieure des Beaux-Arts, 2003, p. 146.