Dans le monde d'aujourd'hui, Alphonse Tavan est devenu un sujet d'une grande importance et d'un grand intérêt pour une grande variété de personnes. De sa pertinence dans la sphère professionnelle à son impact sur la vie quotidienne, Alphonse Tavan a retenu l'attention d'individus de tous âges et de toutes professions. Avec une histoire fascinante et un avenir prometteur, Alphonse Tavan est un sujet qui mérite d’être exploré en profondeur. Dans cet article, nous examinerons les aspects les plus pertinents de Alphonse Tavan et son influence sur différents aspects de la vie, en fournissant un aperçu qui servira de base pour comprendre son importance et ses répercussions possibles.
Majoral du Félibrige | |
---|---|
- | |
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 72 ans) Châteauneuf-de-Gadagne |
Pseudonymes |
Lou Felibre de l'Armado, Lou Felibre desfrisa, Lou Felibre de l'eissado |
Nationalité | |
Activité | |
Rédacteur à |
Membre de | |
---|---|
Genre artistique |
Poésie |
Amour e Plour |
Alphonse Tavan, né en 1833 à Châteauneuf-de-Gadagne (Vaucluse) où il est mort le , est un poète provençal, cofondateur et majoral du Félibrige à partir de 1876.
Paysan sans éducation autre que celle qu'il a reçue à l'école communale, il compose ses poèmes en cultivant la terre. Ses vers le font bientôt remarquer et, invité par son voisin Paul Giéra, il assiste aux réunions que tiennent entre eux un petit groupe de poètes provençaux. C'est ainsi qu'à la création du Félibrige, le , il se retrouve aux côtés de Joseph Roumanille, Frédéric Mistral, Théodore Aubanel, Jean Brunet, Paul Giéra et Anselme Mathieu. Vers la même époque, il est rattrapé par la conscription et envoyé à Rome, alors occupée par les troupes françaises. Il y contracte la malaria et doit être réformé. De retour en Provence, devenu inapte au travail des champs, il entre comme employé de chemin de fer à la PLM, d'abord à Rognac et ensuite à Marseille. Le malheur le frappe de nouveau lorsque, en 1868 et 1872, il perd successivement sa femme et sa fille. Seul survivant du Félibrige avec Mistral en 1904, il prend une part active à la célébration du cinquantenaire du mouvement un an avant sa mort.
Dans la préface de son premier recueil de vers provençaux, Amour e plour, ou Amour et pleurs, il dit que ses poésies, si naïves et rustiques qu'elles puissent être, n'ont d'autre source que la vérité du cœur et les joies et les peines qui ont tissé sa vie. L'un des poèmes de ce recueil, un sirvente ayant pour titre Prouvenço e troubadour, évoque les troubadours de la Provence médiévale dont les vers mélodieux et suaves ont porté dans toute l'Europe les joies et les beautés de l'amour.