Ahmed Ouyahia

Ahmed Ouyahia
أحمد أويحيى
Illustration.
Ahmed Ouyahia en 2011.
Fonctions
Premier ministre d'Algérie
16 août 201712 mars 2019
(1 an, 6 mois et 24 jours)
Président Abdelaziz Bouteflika
Gouvernement Ouyahia X
Prédécesseur Abdelmadjid Tebboune
Successeur Noureddine Bedoui
23 juin 20083 septembre 2012
(4 ans, 2 mois et 11 jours)
Président Abdelaziz Bouteflika
Gouvernement Ouyahia VI, VII, VIII et IX
Prédécesseur Abdelaziz Belkhadem
Successeur Abdelmalek Sellal
Secrétaire général du Rassemblement national démocratique
10 juin 201525 juin 2019
(4 ans et 15 jours)
Élection 5 mai 2016
Prédécesseur Abdelkader Bensalah
Successeur Azzedine Mihoubi (intérim)
Tayeb Zitouni
26 janvier 19993 janvier 2013
(13 ans, 11 mois et 8 jours)
Élection 26 janvier 1999
Réélection 15 mai 2003
26 juin 2008
Prédécesseur Tahar Benaibèche
Successeur Abdelkader Bensalah
Ministre d'État
Directeur de cabinet du président de la République
5 mai 201415 août 2017
(3 ans, 3 mois et 10 jours)
Président Abdelaziz Bouteflika
Premier ministre Abdelmalek Sellal
Abdelmadjid Tebboune
Gouvernement Sellal III et IV
Tebboune
Successeur Mokhtar Reguieg (indirectement)
Chef du gouvernement algérien
5 mai 200324 mai 2006
(3 ans et 18 jours)
Président Abdelaziz Bouteflika
Gouvernement Ouyahia III, IV et V
Prédécesseur Ali Benflis
Successeur Abdelaziz Belkhadem
31 décembre 199515 décembre 1998
(2 ans, 11 mois et 14 jours)
Président Liamine Zéroual
Gouvernement Ouyahia I et II
Prédécesseur Mokdad Sifi
Successeur Smaïl Hamdani
Ministre d’État
Conseiller spécial auprès du président de la République, représentant personnel du chef de l’État
4 juin 20025 mai 2003
(11 mois et 1 jour)
Président Abdelaziz Bouteflika
Chef du gouvernement Ali Benflis
Gouvernement Benflis III
Ministre d’État
Ministre de la Justice
23 décembre 19994 juin 2002
(2 ans, 5 mois et 12 jours)
Président Abdelaziz Bouteflika
Chef du gouvernement Ahmed Benbitour
Ali Benflis
Gouvernement Benbitour
Benflis I et II
Secrétaire d'État à la Coopération et aux Affaires maghrébines
4 septembre 199312 mars 1994
(6 mois et 8 jours)
Président Liamine Zéroual
Chef de l'État Ali Kafi
Chef du gouvernement Redha Malek
Gouvernement Malek
Prédécesseur Abdelaziz Khellef (ministre délégué)
Successeur Ahmed Attaf
Biographie
Date de naissance 2 juillet 1952
Lieu de naissance Iboudraren (Algérie)
Nationalité Algérienne
Parti politique RND (à partir de 1997)
Fratrie Laïfa Ouyahia
Diplômé de ENA d'Alger
Profession Haut fonctionnaire
Religion Islam
Ahmed Ouyahia
Premiers ministres d'Algérie

Ahmed Ouyahia (en arabe : أحمد أويحيى), né le 2 juillet 1952 à Iboudraren (actuelle wilaya de Tizi Ouzou), est un homme d'État algérien.

Haut fonctionnaire diplômé de l'École nationale d'administration d'Alger en 1976, il est quatre fois chef du gouvernement entre 1995 et 2019, ministre de la Justice de 1999 à 2002, directeur de cabinet du président de la République de 2014 à 2017. Il est la seule personnalité à avoir été à la tête du gouvernement plus d'une fois et détient le record de durée à cette fonction. Il est par ailleurs secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) entre 1999 et 2019.

Dans le cadre des manifestations de 2019 en Algérie, il est contraint de quitter la tête du gouvernement. Arrêté dans la foulée pour corruption, il est incarcéré.

Biographie

Enfance et éducation

Ahmed Ouyahia naît le 2 juillet 1952 dans le village de Bouadnane (commune d'Iboudraren, dans l'actuelle wilaya de Tizi Ouzou, en Kabylie, région berbèrophone du Nord est de l'Algérie). La famille déménage ensuite à Alger, où naît son frère Laïfa (1963-2020). Après des études primaires dans cette ville de 1958 à 1965, il entre au lycée El-Idrissi et obtient le baccalauréat ès lettres en 1972.

La même année, il passe le concours d'entrée à l'École nationale d'administration d'Alger, qu'il réussit, parmi les trois premiers avec Ahmed Attaf (futur ministre des Affaires étrangères et membre du RND). Il se spécialise alors dans la diplomatie et sciences politiques en 1976. Il fait son service de 1977 à 1978, qu'il passe à l'enceinte d'El Mouradia de la présidence algérienne où il intègre l'équipe des relations publiques.

Carrière diplomatique

En 1978, il entre à la présidence de la République au département des Affaires africaines en tant qu'administrateur stagiaire. Il est ensuite envoyé en 1981, comme conseiller aux Affaires étrangères à l'ambassade d'Algérie en Côte d'Ivoire, puis en 1984, à la direction de la Mission permanente de l'Algérie aux Nations unies à New York. De 1988 à 1989, il devient co-représentant algérien au Conseil de sécurité des Nations unies, puis le 3 novembre 1990 il est nommé comme chargé d'études au cabinet du ministre des Affaires étrangères, Sid Ahmed Ghozali à Alger avant de devenir moins d'un mois plus tard le directeur général du département africain du ministère le 25 novembre 1990.

Il dirige le département Afrique jusqu'au 15 septembre 1992 lorsqu'il est envoyé comme ambassadeur au Mali chargé de négocier la paix comme intermédiaire dans le conflit entre le gouvernement malien et le mouvement touareg, Azaouad, et abouti avec la création du traité de « Pacte national » de Bamako.

Parcours politique

Entrée au gouvernement

Il est rappelé en Algérie en août 1993 pour servir dans le gouvernement de Redha Malek comme sous-secrétaire d'État aux Affaires arabes et africaines. Il entre en avril 1994, en pleine décennie noire, au cabinet directeur du président de l'État, Liamine Zéroual, où il est chargé des affaires politiques, notamment pour les négociations avec le Front islamique du salut (FIS) et la préparation de l'élection présidentielle que le président Zéroual remporte en novembre 1995.

Chef du gouvernement

Nommé chef du gouvernement le 31 décembre 1995 par le président de la République, Liamine Zéroual, poste qu'il conserve jusqu'au 16 décembre 1998, lorsque le président Liamine Zéroual annonce qu'il ne se représentera pas pour l'élection de 1999.

C'est sous l'administration Ouyahia qu'a été promulguée la loi de généralisation de la langue arabe, visant essentiellement à l'arabisation de la Kabylie. Son entrée en vigueur en 1998 ainsi que l'assassinat le 25 juin 1998 du chanteur engagé kabyle Matoub Lounès ont déclenché un soulèvement en Kabylie et créé une vive émotion en Kabylie et dans la diaspora.

Il applique une cure d'austérité pour réduire l'inflation et favoriser le libre-marché, ce qui amène environ 500 000 personnes à perdre leur emploi, mais les réserves de change étrangères augmentent.

Ministre de la Justice

Le 26 janvier 1999, il prend la tête du RND, à l'issue d'une fronde du Conseil national du parti contre le secrétaire général Tahar Benaibèche, sur fond de désaccord de celui-ci sur le soutien de la candidature d'Abdelaziz Bouteflika.

Alors qu'Abdelaziz Bouteflika est élu président de la République en avril 1999, il est nommé ministre d'État et ministre de la Justice du premier gouvernement d'Ali Benflis. Dirigeant du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia est élu secrétaire général du parti. Durant le conflit entre l'Éthiopie et l'Érythrée, le président Bouteflika, alors président de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), le charge de mener les négociations de résolution du conflit qui aboutissent à la signature d'un accord de cessation des hostilités à Alger en décembre 2000.

Ahmed Ouyahia remet sa démission de sa fonction de ministre de la Justice au président après la défaite de son parti, le RND, aux élections législatives de juin 2002. Il est nommé ministre d'État du nouveau gouvernement et représentant spécial du président, poste honorifique mais sans budget ni pouvoir de décision.

Chef du gouvernement Ouyahia avec Donald Rumsfeld à Alger (2006).

Après la crise politique entre le président Bouteflika et Ali Benflis, devenu un sérieux prétendant à la présidence, ce dernier est écarté et Ahmed Ouyahia est nommé chef du gouvernement pour la seconde fois. Il remet sa démission le 24 mai 2006, après des négociations entre les partis de la coalition présidentielle, son parti, le RND, le FLN et le MSP.

Premier ministre Ouyahia avec Dmitri Medvedev, à Alger, en 2010.

Il est nommé Premier ministre le 24 juin 2008 par le président Bouteflika en vue de la révision de la Constitution, mission accomplie le 13 novembre 2008, permettant ainsi à Bouteflika de briguer un troisième mandat. Il est remplacé par Abdelmalek Sellal en septembre 2012.

Directeur de cabinet du président de la République

Le 3 janvier 2013, à l'issue d'une fronde interne consécutive à son départ du gouvernement, il démissionne de son poste de secrétaire général du Rassemblement national démocratique. Abdelkader Bensalah lui succède. Le 10 juin 2015, après la démission de Bensalah, il redevient secrétaire général, en assurant l'intérim dans un premier temps. Le 5 mai 2016, candidat unique, il est formellement élu à l'unanimité à la tête de son parti.

En mars 2014, dans le contexte de l'élection présidentielle algérienne de 2014 et de la maladie du président Bouteflika, il est nommé directeur de cabinet du président de la République.

Il est présenté comme le principal animateur du mouvement anti-français exigeant une repentance de la France pour « les crimes de la colonisation ».

Le 8 juillet 2017, il affirme que les « étrangers en séjour irrégulier amènent le crime, la drogue et plusieurs autres fléaux », que « ces gens-là sont venus de manière illégale » et qu'« on ne dit pas aux autorités « jetez ces migrants à la mer ou au-delà des déserts », mais le séjour en Algérie doit obéir à des règles », ce qui conduit Amnesty International à dénoncer des propos « choquants et scandaleux » et « alimentent le racisme et favorisent la discrimination et le rejet de ces personnes ont fui les guerres, la violence et la pauvreté ». Enfin, Abdelmoumene Khelil, secrétaire général de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), estime pour sa part que ces propos « dignes des discours de l'extrême droite européenne viennent torpiller le discours équilibré sur le sujet du nouveau Premier ministre ». Le 14 juillet 2017, il reçoit le soutien du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, qui déclare que « les Algériens sont connus pour leur hospitalité, leur sens de la fraternité, mais ils sont aussi jaloux de leur sécurité et de la sécurité de leur pays », ajoutant que « notre obligation en tant qu'État est de préserver la souveraineté nationale et la sécurité de notre pays...nous n'avons de leçons à recevoir de personne, ni des ONG nationales ni des partis politiques. Leurs déclarations n’engagent qu’eux ».

Premier ministre

Il redevient Premier ministre le 15 août 2017, à la suite du limogeage d'Abdelmadjid Tebboune. L'une de ses premières mesures est de dissoudre l'Inspection générale du Premier ministre. Se qualifiant d'« homme des sales besognes », il se distingue par ses déclarations controversées, comme celles affirmant que « les Algériens ne sont pas obligés de manger du yaourt », « affame ton chien, il te suit », de même que par son soutien au cinquième mandat de Bouteflika ou encore ses dénégations sur l'état de santé de celui-ci,.

Alors qu'il fait partie des figures contestées par les manifestations de 2019 en Algérie, il dresse un parallèle entre le mouvement en cours, la guerre civile algérienne et la guerre civile syrienne. Dans le cadre de ces manifestations de masse, il démissionne de sa fonction de Premier ministre, après le retrait d'Abdelaziz Bouteflika de l’élection présidentielle.

Procès et condamnations

Le 26 mai 2019, il est renvoyé devant la Cour suprême. Le 12 juin suivant, il est arrêté pour des affaires de corruption liées notamment aux hommes d’affaires algériens Mahieddine Tahkout et Ali Haddad. Le juge d’instruction auprès la Cour suprême ordonne sa mise en détention provisoire, et il est incarcéré dans la foulée à la prison d'El-Harrach,.

Son premier procès pour une affaire de corruption en lien avec des usines de montage automobile commence le 2 décembre 2019,, puis est ajourné au 4 décembre. Ahmed Ouyahia est condamné à 15 ans de prison ferme le 10 décembre. Sa condamnation est confirmée en appel le 25 mars.

Son frère Laïfa, qui est aussi son avocat — le dernier qui continuait à assurer sa défense —, meurt le 21 juin d'un arrêt cardiaque lors de son procès. Ahmed Ouyahia assiste menotté à ses obsèques,. Cette séquence est largement commentée, les uns se réjouissant de la déchéance de l'ancien chef du gouvernement, les autres dénonçant une humiliation d'un homme jeté en pâture à la vindicte populaire, voire une atteinte à la dignité humaine. Le tribunal de Sidi M'Hamed le condamne le 24 juin pour cette affaire de corruption en lien avec Sovac à douze ans de prison ferme.

Dans l'affaire Haddad le tribunal de Sidi M'Hamed le condamne à douze ans de réclusion criminelle pour corruption, peine réduite en appel à huit ans le 3 novembre 2020.

Dans l'affaire Tahkout, il est condamné à dix ans d'emprisonnement pour des faits de corruption, peine ramenée à cinq ans en appel puis portée à sept ans de prison lors d'un nouveau jugement le 12 décembre 2021. Lors de son procès en 2020, il a déclaré être touché par un cancer.

Le 30 novembre 2020, il est condamné à cinq ans de prison pour « octroi de privilèges injustifiés au Groupe Condor et ses filiales ».

Le 4 janvier 2021, poursuivi dans des affaires de corruption dans le secteur du tourisme à Skikda, il est condamné à sept ans de prison.

En 2022, ses biens sont confisqués.

En avril 2022, poursuivi pour « dilapidation de deniers publics et abus de fonction aux fins d'octroi d'indus avantages », il est condamné à quatre ans de prison dans l'affaire dite « du groupe agroalimentaire Benamor ».

En décembre 2022, il est condamné à douze ans de prison pour, notamment, « dilapidation de deniers publics, abus de fonction et octroi d'indus privilèges lors de conclusion de marchés publics ».

Détail des mandats et fonctions

Gouvernement

Fonction gouvernementale Début Fin
Secrétaire d'État à la Coopération et aux Affaires maghrébines (gouvernement Malek) 4 septembre 1993 12 mars 1994
Chef du gouvernement (gouvernement Ouyahia I) 31 décembre 1995 10 juin 1997
Chef du gouvernement (gouvernement Ouyahia II) 24 juin 1997 15 décembre 1998
Ministre d'État, ministre de la Justice (gouvernement Benbitour) 23 décembre 1999 26 août 2000
Ministre d'État, ministre de la Justice (gouvernement Benflis I) 26 août 2000 31 mai 2001
Ministre d'État, ministre de la Justice (gouvernement Benflis II) 31 mai 2001 4 juin 2002
Ministre d'État, représentant personnel du président de la République (gouvernement Benflis III) 4 juin 2002 5 mai 2003
Chef du gouvernement (gouvernement Ouyahia III) 5 mai 2003 19 avril 2004
Chef du gouvernement (gouvernement Ouyahia IV) 19 avril 2004 1er mai 2005
Chef du gouvernement (gouvernement Ouyahia V) 1er mai 2005 24 mai 2006
Premier ministre (gouvernement Ouyahia VI) 23 juin 2008 15 novembre 2008
Premier ministre (gouvernement Ouyahia VII) 15 novembre 2008 27 avril 2009
Premier ministre (gouvernement Ouyahia VIII) 27 avril 2009 28 mai 2010
Premier ministre (gouvernement Ouyahia IX) 28 mai 2010 3 septembre 2012
Ministre d'État, Directeur de cabinet du président de la République (gouvernement Sellal III) 5 mai 2014 14 mai 2015
Ministre d'État, Directeur de cabinet du président de la République (gouvernement Sellal IV) 14 mai 2015 25 mai 2017
Ministre d'État, Directeur de cabinet du président de la République (gouvernement Tebboune) 25 mai 2017 15 août 2017
Premier ministre (gouvernement Ouyahia X) 16 août 2017 12 mars 2019

Rassemblement national démocratique

Autres

Notes et références

Notes

  1. Le titre officiel de la fonction est « chef du gouvernement » jusqu'au 12 novembre 2008.
  2. Par intérim du 10 juin 2015 au 5 mai 2016.
  3. N'est pas inclus Abdelmalek Sellal, dont le mandat fut brièvement interrompu par l'intérim de Youcef Yousfi dans le contexte de l'élection présidentielle algérienne de 2014, où il était directeur de campagne du président-candidat Abdelaziz Bouteflika, avant de reprendre ses fonctions à la suite de la réélection de celui-ci.

Références

  1. Khidr Ali, « Liâfa Ouyahia (PNL) critique la politique de Ahmed Ouyahia (RND) » (consulté le 26 mars 2019).
  2. « Algérie : disparition de Laïfa Ouyahia, le « frère ennemi » – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, 22 juin 2020 (consulté le 22 juin 2020).
  3. JO 1978-27 du 4-juillet-1978, arrêté du 7-juin-1978 portant mouvement dans le corps des administrateurs
  4. JO 1990-47, arrêté du 3 novembre 1990, portant nomination de chargé d'études au cabinet du ministre des Affaires étrangères
  5. JO 1990-47 du 6-février-1991 décret présidentiel du 1-février-1991 portant nomination du directeur général de l'Afrique au ministère des Affaires étrangères
  6. JO 1992-70 du 1-octobre-1992, décret présidentiel du 1-septembre-1992 mettant fin aux fonctions du directeur général de l'Afrique au Ministère des affaires étrangères
  7. JO 1992-70 du 1-octobre-1992, décret présidentiel du 1-septembre-1992 portant nomination d'ambassadeurs exceptionnels et plénipotentiaires
  8. (en) « The Statesman's Yearbook 2011 », sur Google Books (consulté le 4 juin 2020).
  9. « Algérie: Ahmed Ouyahia démissionne de la présidence du RND - RFI », sur RFI Afrique (consulté le 17 juillet 2017).
  10. « ALGÉRIE : Le secrétaire général du RND est destitué », sur Le Monde.fr, Le Monde, 28 janvier 1999 (ISSN 1950-6244, consulté le 4 juin 2020).
  11. Algérie : Abdelmalek Sellal nommé Premier ministre, Le Figaro, 3 septembre 2012.
  12. « Algérie : Ahmed Ouyahia est-il fini ? – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, 18 février 2013 (consulté le 4 juin 2020).
  13. Algérie : changement à la tête du RND, Le Figaro, 3 janvier 2013.
  14. « Algérie : Ahmed Ouyahia prend de nouveau la tête du RND - JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le 17 juillet 2017).
  15. « Algérie : Ahmed Ouyahia fait officiellement son retour à la tête du RND - JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le 17 juillet 2017).
  16. « Algérie : Ahmed Ouyahia, d’ancien dauphin à nouvelle doublure de Bouteflika – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, 20 mars 2014 (consulté le 29 mai 2020).
  17. Frédéric Pons, « L'inquiétant héritage de Bouteflika », Conflits, no 13, janv.-mars 2017, p. 13-16.
  18. « Algérie: vives critiques après des propos antimigrants d'un haut dirigeant », sur L'Obs (consulté le 9 juillet 2017).
  19. liberte-algerie.com, « Messahel au secours d’Ouyahia: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur liberte-algerie.com (consulté le 17 juillet 2017).
  20. Algérie: le premier ministre limogé, Le Figaro, 15 août 2017.
  21. Adlène Meddi, « Algérie : l'arrestation de deux ex-Premiers ministres dévoile l'étendue de la corruption », sur lepoint.fr, 14 juin 2019 (consulté le 15 juin 2019).
  22. « Algérie : Ahmed Ouyahia, ex-Premier ministre de Bouteflika, placé en détention provisoire – JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le 15 juin 2019).
  23. « Algérie : ce qu’il est reproché aux accusés du procès Ouyahia-Sellal – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, 4 décembre 2019 (consulté le 24 juin 2020).
  24. « En Algérie, les incarcérations d'ex-dirigeants n'ont pas calmé la rue », sur Le Point (consulté le 15 juin 2019).
  25. « observalgerie.com/actualite-al… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  26. « Les dernières heures d'Ahmed Ouyahia à la tête du gouvernement », sur Interlignes Algérie, 11 mars 2019 (consulté le 11 mars 2019).
  27. AFP/VOA, « Les dossiers de 12 anciens hauts responsables transmis à la justice », sur voaafrique.com, 26 mai 2019 (consulté le 20 avril 2023).
  28. « Algérie : l’ex-premier ministre Ouyahia écroué », sur Le Monde.fr (consulté le 12 juin 2019).
  29. « Ouyahia placé sous mandat de dépôt », sur Al HuffPost Maghreb, 12 juin 2019 (consulté le 14 juin 2019).
  30. « Algérie : Ahmed Ouyahia, ex-Premier ministre de Bouteflika, placé en détention provisoire », sur JeuneAfrique.com, 12 juin 2019 (consulté le 14 juin 2019).
  31. « Procès d’Alger : 15 ans de prison pour Ahmed Ouyahia, 12 ans pour Sellal, acquittement pour Zâalane », sur doi.crossref.org (consulté le 11 décembre 2019).
  32. « Algérie : polémique sur la juridiction compétente pour juger les caciques du système Bouteflika – JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, 28 novembre 2019 (consulté le 29 novembre 2019).
  33. « Algérie: un procès pour corruption d'ex-dirigeants et patrons ajourné », sur la-croix.com, 2 décembre 2019 (consulté le 4 décembre 2019).
  34. « Algérie : Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal condamnés à 15 et 12 ans de prison », sur jeuneafrique.com, 10 décembre 2019 (consulté le 10 décembre 2019).
  35. « Algérie: lourdes peines de prison confirmées contre d'ex-dirigeants de l'ère Bouteflika - L'Orient-Le Jour », sur www.lorientlejour.com, 25 mars 2020 (consulté le 1er avril 2020).
  36. Khelifa Litamine, « Ouyahia assiste menotté à l'enterrement de son frère (Vidéo) - Algerie Eco », sur Algerie Eco, AlgerieEco, 22 juin 2020 (consulté le 22 juin 2020).
  37. «  Algérie : requiem pour Ouyahia – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, 25 juin 2020 (consulté le 25 juin 2020).
  38. liberte-algerie.com, « 20 ans de prison pour Bouchouareb, 12 ans pour Ouyahia et 10 ans pour Oulmi: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur liberte-algerie.com (consulté le 24 juin 2020).
  39. liberte-algerie.com, « 18 ans de prison pour Haddad, 12 ans pour Ouyahia et Sellal: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur liberte-algerie.com (consulté le 1er juillet 2020).
  40. Amara Benyounès retrouve la liberté, site tsa-algerie.com, 3 novembre 2020.
  41. Dib Nassima, « Tribunal de Sidi M’hamed: Mahieddine Tahkout condamné à 16 ans de prison ferme », sur www.aps.dz (consulté le 15 juillet 2020).
  42. Tahkout condamné à 14 ans de prison ferme, Ouyahia et Sellal à 5 ans de réclusion, site aps.dz, 18 novembre 2020.
  43. Affaire Tahkout: Ouyahia et Sellal condamnés à 7 ans de prison ferme, site aps.dz, 12 décembre 2021.
  44. « Algérie : Ahmed Ouyahia annonce être atteint d'un cancer », sur Observ'Algérie, 7 juillet 2020 (consulté le 15 juillet 2020).
  45. Affaire du groupe Condor : Cinq ans de prison ferme contre Ouyahia et Sellal, site aps.dz, 30 novembre 2020.
  46. Pillage d'un foncier touristique à Skikda: des peines allant de 3 à 7 ans de prison ferme, site aps.dz, 4 janvier 2021.
  47. « L’opération concerne notamment leurs propriétés immobilières : La justice saisit les biens de la «îssaba» – Algeria-Watch », sur algeria-watch.org (consulté le 14 mars 2023).
  48. Les deux anciens Premiers ministres Sellal et Ouyahia condamnés respectivement à 5 et 4 ans de prison ferme, site aps.dz, 13 avril 2022.
  49. Tribunal de Sidi M'hamed : 12 ans de prison ferme contre Ouyahia et 10 ans de prison ferme contre Sellal et Bedoui, site aps.dz, 1er décembre 2022.
  50. http://www.joradp.dz/FTP/Jo-Francais/1996/F1996001.pdf
  51. http://www.joradp.dz/FTP/Jo-Francais/1997/F1997044.pdf
  52. http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2003/F2003032.pdf
  53. http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2004/F2004027.pdf
  54. http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2005/F2005032.pdf
  55. http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2006/F2006035.pdf
  56. http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2008/F2008035.pdf
  57. http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2008/F2008064.pdf
  58. http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2009/F2009025.pdf
  59. http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2010/F2010036.pdf
  60. http://www.joradp.dz/FTP/JO-FRANCAIS/2012/F2012049.pdf

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes