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Noureddine Bedoui نور الدين بدوي ⵏⵓⵕⴷⵉⵏ ⴱⴷⵡⵉ | |
![]() Noureddine Bedoui | |
Fonctions | |
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Premier ministre d'Algérie | |
– (9 mois et 7 jours) |
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Président | Abdelaziz Bouteflika |
Chef de l'État | Abdelkader Bensalah (intérim) |
Gouvernement | Bedoui |
Prédécesseur | Ahmed Ouyahia |
Successeur | Sabri Boukadoum (intérim) Abdelaziz Djerad |
Ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire[N 1] | |
– (3 ans, 10 mois et 19 jours) |
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Président | Abdelaziz Bouteflika |
Premier ministre | Abdelmalek Sellal Abdelmadjid Tebboune Ahmed Ouyahia Lui-même |
Gouvernement | Sellal IV Tebboune Ouyahia X |
Prédécesseur | Tayeb Belaiz |
Successeur | Salah Eddine Dahmoune |
Ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels | |
– (1 an, 8 mois et 3 jours) |
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Président | Abdelaziz Bouteflika |
Premier ministre | Abdelmalek Sellal |
Gouvernement | Sellal II et III |
Prédécesseur | Mohamed Mebarki |
Biographie | |
Nom de naissance | Noureddine Bedoui |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Aïn Taya (Algérie) |
Nationalité | Algérienne |
Parti politique | indépendant |
Diplômé de | ENA d'Alger |
Profession | Wali |
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Ministres algériens de l'Intérieur Premiers ministres d'Algérie |
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Noureddine Bedoui, né le à Aïn Taya, est un homme d'État algérien.
Il est ministre de l'Intérieur de 2015 à 2019. À la suite de la démission d’Ahmed Ouyahia dans le cadre du Hirak, en , il est nommé Premier ministre. Il démissionne en , après l’investiture du président Abdelmadjid Tebboune.
Il est condamné à dix ans de prison en 2022 pour corruption.
Noureddine Bedoui naît le à Aïn Taya, dans une famille originaire de Ouargla[1],[2],[3].
En 1985, Noureddine Bedoui intègre l'École nationale de l'administration (ENA) dans la promotion Mohamed Laid Al Khalifa. Il en sort diplômé, et devient par la suite auditeur à la Cour des comptes puis cadre de wilayas et quatre fois wali (wilayas de Sidi Bel-Abbés, de Bordj-Bou-Arreridj, de Sétif et de Constantine)[4],[5],[6].
Sans étiquette[7], il est ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels du au , avant d'être nommé ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales le [8].
Le , il devient Premier ministre, après la démission d'Ahmed Ouyahia et le retrait d'Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle, dans le cadre de manifestations de masse[9],[10]. Le , la formation du gouvernement est annoncée pour la fin semaine suivante au maximum[11]. Le délai est largement dépassé. Il est finalement formé le [12]. Deux jours plus tard, le , le président Abdelaziz Bouteflika démissionne. En , dans la perspective de l'élection présidentielle algérienne de 2019, et alors que les manifestants continuent à réclamer son départ, Reuters et Jeune Afrique annoncent sa démission prochaine[13],[14].
Il est considéré comme un proche de Nacer Bouteflika, frère de l'ancien président[15].
Le , jour de l'investiture du président Abdelmadjid Tebboune, il présente sa démission ainsi que celle de son gouvernement[16]. Sabri Boukadoum, le remplace à la tète du gouvernement.
Le 23 août 2022, Noureddine Bedoui est placé sous mandat de dépôt pour des faits de corruption présumée[17],[18].
Jugé à partir du 28 novembre 2022, en tant que wali de Constantine, il est condamné le 1er décembre à dix ans de prison pour, notamment, « dilapidation de deniers publics, abus de fonction et octroi d'indus privilèges lors de conclusion de marchés publics »[19].
En juin 2023, il est condamné à cinq ans de prison, peine liée principalement à des conditions de passation de marchés pour la réalisation de l'aérogare de Constantine[20], peine ramenée en appel à quatre ans en novembre 2023[21].