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Adolphe Perraud | ||||||||
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Biographie | ||||||||
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Naissance | Lyon |
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Ordre religieux | Congrégation de l'Oratoire | |||||||
Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 78 ans) Autun, Saône-et-Loire |
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Cardinal de l'Église catholique | ||||||||
Créé cardinal |
in pectore par le pape Léon XIII |
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Titre cardinalice | Cardinal-prêtre de Saint-Pierre-aux-Liens | |||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par le cardinal Joseph Guibert |
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Évêque d’Autun | ||||||||
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Fauteuil 36 de l’Académie française | ||||||||
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« Pax justitiæ et honor pietatis » « Paix de la justice et gloire de la piété » (Baruch 5:4) |
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Adolphe Louis Albert Perraud ( à Lyon - à Autun) est un oratorien, évêque, cardinal et historien français.
Normalien (), agrégé d'histoire et géographie (), Adolphe Perraud enseigne l'histoire au lycée d'Angers entre et , date à laquelle il entre à l'Oratoire. Adolphe Perraud est ordonné prêtre le pour l'Oratoire, récemment restauré par Alphonse Gratry. Il enseigne d'abord au petit séminaire de Coutances dont il est aussi directeur spirituel et prêche dans divers diocèses. Il visite l'Irlande en , visite dont il livre des Études en . Il poursuit des études de théologie et reçoit son doctorat en de la Sorbonne. Aussitôt après il enseigne la rhétorique et l'histoire de l'Église de à dans cette même université. En , il est nommé par Émile Ollivier membre du Conseil supérieur de l'Instruction ; il est aussi chapelain aux armées du maréchal de Mac-Mahon. Après la guerre de 1870, ses prêches sont très suivis à l'église Saint-Roch et à Saint-Augustin.
Il est élu membre de l'Académie française en . Il est l'auteur d'ouvrages d'histoire religieuse, dont notamment une Histoire de l'Oratoire en France du XVIIIe siècle au XIXe siècle et une Histoire de la renaissance du catholicisme en Angleterre au XIXe siècle, et de nombreuses œuvres pastorales et oratoires.
Il est élu supérieur général de l'Oratoire de France en , charge qu'il assume jusqu'en ; il démissionne alors ne voulant pas se résoudre à demander l'autorisation dans le cadre de la nouvelle loi de que le gouvernement anticlérical imposait aux congrégations, en préalable à leur interdiction.
Nommé évêque d'Autun le , il est consacré le suivant par le cardinal Joseph Guibert. Après la catastrophe minière de Montceau-les-Mines, c'est lui qui tient à célébrer les funérailles des 22 mineurs morts. Excellent orateur, il prêche les oraisons funèbres du cardinal Guibert, du cardinal Lavigerie et du maréchal de Mac-Mahon. Il est invité aussi à prêcher les conférences de Carême à Notre-Dame de Paris.
Créé cardinal in pectore par le pape Léon XIII au consistoire du , sa nomination est publiée au consistoire du , avec le titre de cardinal-prêtre de San Pietro in Vincoli. À ce titre, il participe au conclave qui suit la mort du pape Léon XIII en . Après l'exclusive prononcée contre le cardinal Rampolla, de la part de l'Autriche[note 1], il demeura fidèle à ce dernier, et jusqu'au dernier scrutin, se prononça pour le candidat de la France.
Il meurt à Autun le .
Adolphe Perraud est décoré de l'ordre national de la Légion d'honneur le [1]. Il reçoit le titre de docteur honoris causa de l'université Jagellonne de Cracovie en [2].
À Autun, la portion de la place d'Hallencourt située devant le palais épiscopal et à proximité de la cathédrale reçoit le nom de place du Cardinal-Perraud en . L'inauguration a lieu l'année suivante, le , en présence du nonce apostolique Angelo Giuseppe Roncalli, futur pape Jean XXIII[3].
En , Benoît Rivière, évêque d'Autun, crée le prix de littérature Cardinal-Perraud[4], destiné à promouvoir « un vrai dialogue entre chrétiens et artistes »[5].
D'or, à la croix de gueules, cantonnée au premier canton d'une marguerite d'azur[6].