Dans cet article, nous explorerons 1861 en photographie, un sujet qui a suscité un grand intérêt dans différents domaines. Tout au long de l'histoire, 1861 en photographie a fait l'objet de débats, de recherches et d'analyses, en raison de son importance et de sa pertinence dans la société actuelle. Depuis ses origines jusqu'à nos jours, 1861 en photographie a joué un rôle fondamental dans différents aspects de la vie quotidienne, influençant la culture, la politique, l'économie et la technologie. A travers cet article, nous approfondirons la complexité de 1861 en photographie, en analysant ses différents aspects et son impact sur notre monde moderne.
novembre : le patriote italien Cesare Bernieri ouvre à Turin avec son frère Luigi un studio de photographie, via Rocca 8 ; Giuseppe Garibaldi est présent à l'inauguration et Bernieri réalise son portrait[2].
Étienne Carjat s'installe dans son propre atelier au 56, rue Laffitte à Paris[3].
Rosine Cahen ouvre, sous le pseudonyme de Madame Moriss, son atelier de photographie à l'angle du 36 rue Saint-Lazare et du 78 rue Taitbout à Paris ; elle y réalise des portraits, des reproductions, et donne des « leçons aux dames »[4].
Ukai Gyokusen s'installe à Edo (Tokyo) et y crée un studio qu'il appelle Eishin-dō (影真堂?), mentionné dans une publication de la fin de 1861 intitulée Ō-Edo tōsei hanakurabe shohen[5] ; Edo est alors fermé aux étrangers et ses clients sont donc tous Japonais[6].
Nadar, photographie des Catacombes de Paris avec utilisation de lumière artificielle ; le temps de pose nécessaire est de 20 minutes, ce qui explique l'utilisation de mannequins.
février : Nadar dépose en France un brevet de photographie à la lumière artificielle ; il photographie les égouts et les catacombes de Paris[7].
Création à Paris du Studio Chevojon, agence photographique spécialisée dans le reportage industriel, la photographie d'architecture et les décors filmographiques[10].
Thomas Sutton réalise sous le contrôle de James Clerk Maxwell la première photographie couleur durable, Tartan Ribbon, selon la méthode des trois couleurs : Maxwell a demandé à Sutton de photographier un ruban écossais à trois reprises, chaque fois avec un filtre de couleur différente (rouge, vert, bleu-violet) sur l'objectif. Les trois photographies ont été développées, imprimées sur verre, puis projetées sur un écran à l'aide de trois projecteurs différents, chacun équipé du même filtre de couleur que celui utilisé pour la photographie. Superposées sur l'écran, les trois images forment une image en couleurs : cette approche est à la base de presque toutes les formes de photographie couleur (film, vidéo analogique, numérique)[11],[12].
Pierre Petit, Galerie des hommes du jour. Portraits photographiés de la maison Pierre Petit et Trinquart exécutés d'après nature, textes de Théodore Pelloquet, Paris, bureaux de la photographie des Deux-Mondes : la publication, trop luxueuse, s'interrompt après la septième livraison[14].
Études, essais, articles
Marie-Alexandre Alophe, Le Passé, le présent et l'avenir de la photographie : manuel pratique de photographie, Paris, Dentu, 47 p.
Marc Antoine Gaudin, Vade-mecum du photographe : notice abrégée du daguerréotype et de la photographie sur papier, avec un répertoire de chimie et physique et un formulaire , Paris, Poitevin, 1861, 212 p. (Lire en ligne).
↑Jules Chevrier, Archéologie et photographie. Note à propos de J. Nicéphore Niépce, et du dépôt de ses instruments et de ses premières épreuves, dans le musée de Chalon-sur-Saône, Chalon-sur-Saône, Montalan, 1861, 16 p. (Lire en ligne).
↑Naomi Rosenblum, « La photographie en lumière artificielle », dans Une histoire mondiale de la photographie, Paris, Éditions Abbeville, , 2e éd., p. 248-249.
↑(en) Oliver Moore, « History of Photography in China, 1842-1860 », The Trans-Asia Photography Review, vol. 1, no 1, (lire en ligne, consulté le )
↑Henri Este, L'Illustration, (lire en ligne), p. 299-302.
↑(en) Jack H. Coote, The Illustrated History of Colour Photography, (ISBN0-86343-380-4).
↑Nathalie Boulouch, Jean-Paul Gandolfo et Bertrand Lavédrine, La couleur sensible : photographies autochromes, 1907-1935 (catalogue d'exposition), Marseille, Musées de Marseille, (ISBN2-901402-46-1), p. 12.
↑Sylvaine Heftler (dir.), Étienne Carjat, 1828-1906, photographe (catalogue d’exposition, musée Carnavalet), Paris, Les Musées de la Ville de Paris, , p. 39.
↑Marceau Levin, La fabrique des hommes du jour : les biographies contemporaines en France (1850-
1870) (thèse de doctorat, Lettres et arts), Université de Sherbrooke (Québec, Canada) ; Université
Lumière Lyon 2, (présentation en ligne).