Dans cet article, nous explorerons le sujet de Vitesse moderne dans une perspective large et multidisciplinaire. Vitesse moderne est un sujet qui a suscité intérêt et débat dans divers domaines de la société, de la politique à la culture populaire. Tout au long de l'histoire, Vitesse moderne a joué un rôle crucial dans le façonnement de notre réalité sociale, économique et culturelle. A travers cette analyse, nous chercherons à comprendre les complexités et les dimensions de Vitesse moderne, ainsi que son impact sur nos vies. De ses origines à sa pertinence actuelle, cet article se penchera sur les différentes facettes de Vitesse moderne et comment il a façonné le monde dans lequel nous habitons.
Vitesse moderne | ||||||||
Album | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Auteur | Blutch | |||||||
Couleurs | Ruby | |||||||
Éditeur | Dupuis | |||||||
Première publication | 2 octobre 2002[1] | |||||||
ISBN | 9782800131672 | |||||||
Nombre de pages | 80 | |||||||
Albums de la série | ||||||||
| ||||||||
modifier ![]() |
Vitesse moderne est une bande dessinée de Blutch coloriée par Ruby publiée en 2002 par Dupuis. Longue de 80 pages, elle développe principalement les thèmes de la création artistique, la fuite et l'inquiétude sexuelle.
L'album remporte le prix Töpffer international en 2002[2].
Renée, écrivain, propose à Lola, danseuse, de partager sa vie pendant un certain temps, afin d'en tirer un livre. Le lendemain, elles vivent une série d'expériences qui les amènent à revoir un père disparu, un amoureux transi, une secte, Omar Sharif avant d'échouer dans une soirée mondaine prenant place dans une villa entourée par les eaux.
Vitesse moderne marque une étape dans le parcours de Blutch pour deux raisons : c'est son premier album publié chez un grand éditeur généraliste, et sa première bande dessinée en couleurs ; de plus, ce n'est que son deuxième long récit, après Péplum[3]. Le trait vivant et très évocateur de Blutch est mis au service d'une histoire à la construction narrative « qui emprunte davantage aux conventions théâtrales (et bien sûr à la logique du rêve) qu'à celles de la bande dessinée » : les scènes sont autant de décors qui s'enchaînent sans logique apparente, comme dans certains films de David Lynch, permettant des changements permanents qui ne sont pas pour autant des rebondissements, ceux-ci supposant une certaine logique. Un thème majeur se dégage cependant : l'inquiétude sexuelle.
Bien qu'ayant souligné les indéniables qualités de l'œuvre et sa grande originalité formelle, Thierry Groensteen estime que Vitesse moderne « déçoit », la grande liberté de l'auteur ayant conduit à une « mécanique » qui n'est « qu'au service d'elle-même, (...) se perpétuant sans véritable nécessité jusqu'à une fin arbitraire »[3].